Il y a trois semaines,
EY avait balayé PwC 4 à 0. Cette fois-ci, pas question de se faire dessus comme
des enfants en bas âge. D'entrée, les Meringues montrent les crocs. Pas de
retard aux duels et quelques chocs virils à l'image de cette collision entre
Youness et l'ailier droit. Sur ce contact, les lunettes du latéral volent en
éclats. Coup dur pour le numéro 13 qui a la vue d'une taupe bourrée. Qu'à cela
ne tienne, il prend son courage à deux mains et retrouve sa place dans sa moitié
de terrain ... ou celle des adversaires ? A vrai dire il ne reconnaît plus
grand chose sans ses binocles ... Mais lui et le reste de l'équipe restent
concentrés et rendent coup pour coup.
Les Jaunes tentent
souvent de prendre l'arrière-garde Meringue à revers par un jeu rapide et en
profondeur (la spéciale d'EY, formée à l'école de l'asse). Price maintient la
pression sur EY en obtenant de nombreux coup-francs grâce à Ben et la technique
"Inzaghi" : je mets mon corps en opposition, je sors les fesses et le
défenseur tamponne. On assiste à un vrai combat de boxe mais les véritables
occasions se font plutôt rares. Les défenses prennent le pas sur les attaques.
Au milieu, Samir accompagné de Benjamin puis Jérémy ne donnent pas leur part au
chien.
A l'approche de la
mi-temps, Price se procure la plus belle opportunité. Fab récupère la gonfle
très haut et lance Charles dans la profondeur. Le capitaine fixe bien en
position d'ailier gauche avant de remettre pour Alex au point de penalty. Les
rebonds sont défavorables à l'attaquant qui ne peut frapper de toutes ses
forces obligeant malgré tout le gardien des jaunes à repousser difficilement la
balle.
Entre les 3 semaines
séparant les deux confrontations, les 2 premières mi-temps n'ont rien à voir tant
les Meringues sont bien mieux en place et surtout bien plus présents dans les
duels.
Le retour sur le pré
est un peu plus délicat pour PwC. Les Jaunes mettent les pieds sur le ballon et
font circuler la gonfle sans non plus imposer une domination folle. Ils vont
réussir à donner une première frayeur aux Meringues. Sur une contre-attaque
menée telle le Chelsea de Mourinho, les jaunes & noirs trouvent des espaces
dans les lignes Meringues, et c'est finalement le numéro 7 d'EY qui envoie une
grosse chiche parfaitement repoussée par Will Sirigu. Avertissement sans frais
donc ... mais vite suivi de la sanction.
Sur une relance
directement rendue à l'adversaire côté droit, EY se retrouve en surnombre, puis
tout va très vite. L'arrière garde centrale Meringue Julian/Loïc se bat bien
mais devant la déferlante jaune & noire ils ne parviennent à repousser le
danger, les contres leur sont en plus défavorable. La gonfle va finalement sur
le côté gauche de la défense où le numéro 7 bénéficie d'un énième contre
favorable avant d'ajuster Will d'une frappe pure et imparable pour le portier
masqué par sa défense revenue sauver les meubles. Le coup est rude d'autant
plus qu'il ne reste qu'un quart d'heure. Alors PwC remet le bleu de chauffe et
repart à l'assaut des buts d'EY.
Superbe ouverture de
Fabien trois verres (qui méritait son surnom en ce samedi matin !) pour Ben et
Alex. Les deux attaquants se retrouvent seuls face au gardien ... moment de
tergiversation ... puis Ben tente quelque chose, lobe ? passe pour Alex ?
frappe ? on ne sait pas trop mais le dernier rempart d'EY parvient à se saisir
de la balle pour relancer les siens, c'était chaud !
Cela ne se passe pas de
manière licite ? Pas grave, Maradona l'a inventée pour qualifier les siens en
1/4 de la CdM 86 face aux anglais, Titi Henry l'a renouvelée face aux irlandais
pour nous emmener à Knysna (n'aurait-il pas pu s'abstenir ?) et Suarez l'a
magnifiée en 2010 pour ne pas laisser un pays africain passer en 1/4 (quelqu'un
l'aurait même vu glisser un bulletin à Fréjus ce week-end), la Mimine ! C'est
Ben qui a tenté de jouer à ce petit jeu en subtilisant le cuire au gardien
adverse. Dommage l'arbitre veillait au grain, tout comme les 11 jaunes &
noirs qui ont utilisé cette énième occasion pour exprimer tout le malheur du
monde qui s'abattait sur leurs épaules au niveau des coups de sifflet.
Nouveau décalage trouvé
par Jérémy dans la défense d'EY, Alex s'en va défier le portier qui anticipe le
plat du pied du numéro 11 avant que la défense ne mette la balle en corner. Ce
dernier est botté par le Captain', Ben s'élève et place un gros coup de casque
qui va s'écraser sur la barre. Derrière, Alex est trop court pour catapulter la
gonfle dans les buts. Sur cette énorme occaz, l'homme en noir siffle la fin des
débats.
Frustrant. Rageant. PwC
s'est bien mieux comporté qu'il y a 3 semaines mais la défaite est au bout. En
outre, l'équipe s'est procurée plusieurs belles opportunités qu'elle n'a pas
fructifié. Mais il faut aussi retenir la combativité et la solidarité sans
faille des Meringues qui méritaient mieux que cette défaite. Devant tant
d'engagement l'arbitre de la rencontre n'avait même pas remarqué qu'il
s'agissait d'un simple match amical. Mais en existe-t-il face à EY ?
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