mercredi 3 février 2016

Match de championnat EY vs PwC – 30.01.2016

Après quelques matchs amicaux histoire de se refaire les mollets, PwC a rendez-vous avec son nemesis EY. Pour ce clasico, Price peut aligner une équipe très compétitive :





Jean-Mi













Thomas
Ilias

Douglas

Clément M.

Youn

Hamza




















Jeremy

Clément H.




Will





PAM





Charles

















Alex







Le terrain est plus lourd que le compte de Zlatan. Et pour bien planter le décor il faut rajouter que le vent rend le fond de l'air aussi frais qu'un zairois sapologue. Vous vous doutez que les conditions de jeu sont loin d'être idéales.

Le début du match est prudent pour Price, voire craintif. La peur de mal faire se fait sentir. En plus de cela, les Rojiblancos sont en retard sur le marquage de leurs adversaires. Rien de catastrophique mais suffisamment pour ne pas empêcher EY d'avoir le contrôle de la gonfle. Les jaunes réussissent à bien faire circuler le cuir malgré un terrain aussi plat qu'après le passage rojiblanca. La charnière Clément/Douglas est toujours aussi coriace. Malgré cette très bonne assise défensive, Price a dû mal à se projeter vers l'avant.

A tel point qu'à la mi-temps, le constat est que PwC n'a pas tiré une fois au but. Invraisemblable d'autant plus qu'EY n'a pas de gardien attitré et les solutions choisies ne paraissent pas très sereines.

Le match reprend sur les mêmes bases d'agressivité. Après avoir envoyé autant de bois qu'un charpentier, Jeremy décide de sortir afin de laisser les chevilles des adversaires se reposées. Pour autant, les Rojiblancos ne baissent pas le pied. Devant l'apathie de ses coéquipiers, le numéro 17 d'EY déclenche un solo de dribbles qui fait des dégâts dans la défense de Price. Douglas le rattrape de justesse mais l'arbitre siffle un coup-franc. Le coup de pied arrêté est cadré mais Jean-Mi le repousse. À l'affût, ce même numéro 17 en remet une deuxième couche qui fait mouche. Dans un match aussi disputé et sous ces conditions, on pense aisément que le tableau d'affichage ne va pas s'envoler. Price n'a pas le choix que de pousser et se découvrir. Ce qui laisse des espaces en contre. A la suite d'un corner, les Jaunes prennent la poudre d'escampette. Jean-Mi décide de ne pas sortir sur la balle dans la profondeur et Clément, trop occupé à tracter sa charrette, ne réussit pas à rattraper l'attaquant d'EY. Arrivé face au but, ce dernier veut se la jouer Thierry Henry mais en topant sa frappe, il transforme un plat du pied lisible en lob sublime.
Les carottes semblent cuites pour Price d'autant qu'il reste une dizaine de minutes à jouer. Alors les Rojiblancos décident de prendre l'option de l'audace tactique en passant à trois derrière. Cela paie car la pression se fait de plus en plus accrue sur les buts d'EY de part un jeu plus direct pour ne pas dire plus sommaire. A l'instar du but du 2-1 où Charles profite d'un mauvais renvoi de la défense pour frapper de loin. Quelques rebonds plus tard, le portier des Jaunes a beau se coucher, il ne peut empêcher Price de revenir dans la partie. Les coups de pied arrêtés se multiplient pour PwC. A l'inverse des corners qui ne sont pas bien tirés pour la plupart, les coup-francs donnent plus de fil à retordre au gardien pas toujours le plus serein. Mis à part ça, il n'est pas facile pour Price de mettre hors de position le bloc défensif des Jaunes. PwC obtient un dernier coup-franc par la malice (et la fatigue) de Douglas. Cette fois-ci, la frappe avec rebond de Clément est suffisamment vicieuse pour faire mouche. Price est parvenu à refaire son retard au courage. Histoire de bien foutre le seum aux Jaunes, l'arbitre siffle la fin du match quasiment sur l'engagement.

Ce match loin d'être spectaculaire a tout de même offert 4 buts et au vu des conditions c'est presque un miracle. La première période a donné lieu à une domination stérile des Jaunes. Mais alors que PwC se réveillait, EY a en profité pour planter deux goals. Pour autant grâce à un mélange de courage, d’énergie et de solidarité, les Rojiblancos sont parvenus à arracher le point du match nul. Bon cela ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick mais tel le dit l'adage quand tu ne peux gagner un match : essaie de ne pas le perdre. Mission remplie pour ce samedi.

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