lundi 8 février 2016

Match de championnat Ballestrero vs PwC – 6.02.2016

Brie-Comte-Robert est une commune située en Seine-et-Marne. Cette ville médiévale et ancienne capitale de la Brie française est localisée sur la bordure du plateau de la Brie et la partie sud de la commune s'inscrit dans un méandre de l'Yerres. Elle est distante de la ville de Paris d'environ une trentaine de kms et dix-huit kms de Melun. Cette charmante bourgade est le fief de Ballestrero chez qui se rendent les Rojiblancos pour le compte du championnat. Honnêtement quand Charles nous a dit qu'il restait le week-end au Havre (sérieux ?! Même les Havrais n'y restent pas…) et que Geoff déclare forfait pour cours de poney, on a vite senti le traquenard...

A l'arrivée, ils ont beau nous aguicher avec deux superbes synthé, PwC a bien atterri dans un stade qui aurait pu servir de décors à "L'amour est dans le pré". Visualisez un terrain aussi gras que les cheveux d'un rasta blanc, et bien ce terrain serait un billard à côté du champ de patates où se dérouleront les opérations. Cette gadoue ravirait parfaitement feu Michel Delpech mais pas vraiment les 12 courageux de PwC qui rentreraient bien dans le casting de la suite de "300". Voici nos valeureux guerriers :  





Jean-Mi













Clément H.
Ilias

Douglas

Jeremy

Youn






















PAM

Benjamin




Will





Youssef





Thomas

















Alex







Les joueurs de Ballestrero ont parfaitement compris comment jouer sur un terrain pareil. Ils ne s'embarrassent pas trop à taquiner la gonfle et balancent de grandes chiches devant pour être présents sur les seconds ballons. Cela donne rapidement une première frayeur avec un face à face entre le numéro 9 et Jean-Michel. Ce dernier fait barrage avec son pied et maintient PwC à flot.
Péché d'esthétisme ou de romantisme, les Rojiblancos veulent profiter de leur supériorité numérique en pratiquant un jeu au sol. Pourtant, cette tactique semble autant en adéquation avec les conditions de jeu que Ribéry qui daterait Heidi Klum. Les milieux se font régulièrement contrer faute de pouvoir effectuer un contrôle correct. Quand le jeu s'allonge, cela donne des opportunités pour Alex mais la finition fait défaut. Le jeu rugueux et les difficultés techniques rendent Price nerveux et fébrile.
Les Rojiblancos se font punir de manière trop prévisible. Lancé dans le dos de la défense, le numéro 9 élimine cette fois-ci notre portier et résiste au retour désespéré de Jeremy. Cela pendait au nez de Price et au final les Rojiblancos l'ont bien prise cette baffe. Les visiteurs tentent bien de réagir mais cela est trop brouillon pour réellement être dangereux. Cette première période est extrêmement frustrante pour les Rojiblancos. D'autant plus que les coups et le mauvais esprit pullulent chez l'adversaire. La frustration ne fait que monter côté Price qui balbutie son football. En contre, les verts et noirs ont même la balle de break mais le numéro 9 trouve le poteau sur son chemin.
Alors que Price semble s'enliser dans une galère, les Rojiblancos reviennent dans le match par l'intermédiaire de Clément. Trouvé dans la surface, notre milieu nous fait une Di Maria (un avis de recherche a été lancé pour retrouver Dja DjéDjé, disparu depuis dimanche soir) : feinte de frappe qui embarque le défenseur et caramel au fond des filets. Ce n'est pas suffisant pour Price qui pousse de plus belle. Douglas profite du fait que la défense joue à "Holiday on ice" et glisse pour s'échapper. Il défie le gardien, le dribble et marque!! Quoi?! Non!!?! Victime du terrain (ou de sa mèche rebelle), il met la balle à côté du cadre. Alors qu'il rentre en dépression, Benjamin décide de le remettre en selle rapidement. Il lui dose une passe parfaite à la limite du hors-jeu. Cette fois, Doug déclenche une frappe sèche qui se loge dans le soupirail. Le plus dur est fait semble-t-il.
Les joueurs de Ballestrero accusent clairement le coup physiquement. Ils vont pourtant bénéficier d'un relâchement coupable des Rojiblancos dans les dernières secondes. Bien qu'en infériorité numérique, le corner est repris au premier poteau par le numéro 10 qui trouve la faille dans une forêt de joueurs. Ce but coûte clairement deux points aux Rojiblancos dans leur course à la montée.
Dans cet enfer du samedi (sans Al Pacino et Jamie Foxx), on ne retiendra pas grand-chose du match qui s’est déroulé dans des conditions proches du merdique. En plus du scénario, l'atmosphère générale a pourri cette rencontre qui était tout sauf une partie de plaisir , l'arbitre y compris. D'aucuns taxeraient bien les Rojiblancos d'une mauvaise foi digne du site "lephocéen", néanmoins on ne peut pas nier que certaines décisions nous laissent pantois, tout comme sa réponse lorsque Jeremy lui demande le temps restant à jouer : "moins de 45mn ..."
 Toujours est-il qu'à 10 contre 11 pendant 90 minutes, il est très rageant de voir que Price n'a pu ramener que le match nul.



NB : Pour poster un message sur le blog :
1) Vous écrivez votre message
2) Dans "sélectionner le profil", vous choisissez "Nom/URL" et vous remplissez juste le champ "Nom" par votre prénom
3) Valider votre message en appuyant sur le bouton "Publiez un commentaire"

2 commentaires:

  1. 2 - 2 à 11 contre 10 pendant 90 min, c'est triste !

    RépondreSupprimer
  2. Clément, avec son taux d'alcool dans le sang, c'était pas plutôt Lavezzi que Di Maria?

    RépondreSupprimer