A l'arrivée,
ils ont beau nous aguicher avec deux superbes synthé, PwC a bien atterri dans
un stade qui aurait pu servir de décors à "L'amour est dans le pré".
Visualisez un terrain aussi gras que les cheveux d'un rasta blanc, et bien ce
terrain serait un billard à côté du champ de patates où se dérouleront les
opérations. Cette gadoue ravirait parfaitement feu Michel Delpech mais pas
vraiment les 12 courageux de PwC qui rentreraient bien dans le casting de la
suite de "300". Voici nos valeureux guerriers :
Jean-Mi
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Clément H.
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Ilias
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Douglas
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Jeremy
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Youn
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PAM
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Benjamin
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Will
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Youssef
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Thomas
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Alex
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Les joueurs de
Ballestrero ont parfaitement compris comment jouer sur un terrain pareil. Ils
ne s'embarrassent pas trop à taquiner la gonfle et balancent de grandes chiches
devant pour être présents sur les seconds ballons. Cela donne rapidement une
première frayeur avec un face à face entre le numéro 9 et Jean-Michel. Ce
dernier fait barrage avec son pied et maintient PwC à flot.
Péché
d'esthétisme ou de romantisme, les Rojiblancos veulent profiter de leur
supériorité numérique en pratiquant un jeu au sol. Pourtant, cette tactique
semble autant en adéquation avec les conditions de jeu que Ribéry qui daterait
Heidi Klum. Les milieux se font régulièrement contrer faute de pouvoir
effectuer un contrôle correct. Quand le jeu s'allonge, cela donne des
opportunités pour Alex mais la finition fait défaut. Le jeu rugueux et les
difficultés techniques rendent Price nerveux et fébrile.
Les Rojiblancos
se font punir de manière trop prévisible. Lancé dans le dos de la défense, le
numéro 9 élimine cette fois-ci notre portier et résiste au retour désespéré de
Jeremy. Cela pendait au nez de Price et au final les Rojiblancos l'ont bien
prise cette baffe. Les visiteurs tentent bien de réagir mais cela est trop
brouillon pour réellement être dangereux. Cette première période est
extrêmement frustrante pour les Rojiblancos. D'autant plus que les coups et le
mauvais esprit pullulent chez l'adversaire. La frustration ne fait que monter
côté Price qui balbutie son football. En contre, les verts et noirs ont même la
balle de break mais le numéro 9 trouve le poteau sur son chemin.
Alors que Price
semble s'enliser dans une galère, les Rojiblancos reviennent dans le match par
l'intermédiaire de Clément. Trouvé dans la surface, notre milieu nous fait une
Di Maria (un avis de recherche a été lancé pour retrouver Dja DjéDjé, disparu
depuis dimanche soir) : feinte de frappe qui embarque le défenseur et caramel
au fond des filets. Ce n'est pas suffisant pour Price qui pousse de plus belle.
Douglas profite du fait que la défense joue à "Holiday on ice" et
glisse pour s'échapper. Il défie le gardien, le dribble et marque!! Quoi?! Non!!?!
Victime du terrain (ou de sa mèche rebelle), il met la balle à côté du cadre.
Alors qu'il rentre en dépression, Benjamin décide de le remettre en selle
rapidement. Il lui dose une passe parfaite à la limite du hors-jeu. Cette fois,
Doug déclenche une frappe sèche qui se loge dans le soupirail. Le plus dur est
fait semble-t-il.
Les joueurs de
Ballestrero accusent clairement le coup physiquement. Ils vont pourtant
bénéficier d'un relâchement coupable des Rojiblancos dans les dernières
secondes. Bien qu'en infériorité numérique, le corner est repris au premier
poteau par le numéro 10 qui trouve la faille dans une forêt de joueurs. Ce but
coûte clairement deux points aux Rojiblancos dans leur course à la montée.
Dans cet enfer
du samedi (sans Al Pacino et Jamie Foxx), on ne retiendra pas grand-chose du
match qui s’est déroulé dans des conditions proches du merdique. En plus du
scénario, l'atmosphère générale a pourri cette rencontre qui était tout sauf
une partie de plaisir , l'arbitre y compris. D'aucuns taxeraient bien les
Rojiblancos d'une mauvaise foi digne du site "lephocéen", néanmoins
on ne peut pas nier que certaines décisions nous laissent pantois, tout comme
sa réponse lorsque Jeremy lui demande le temps restant à jouer :
"moins de 45mn ..."
Toujours est-il qu'à 10 contre 11 pendant 90
minutes, il est très rageant de voir que Price n'a pu ramener que le match nul.
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2 - 2 à 11 contre 10 pendant 90 min, c'est triste !
RépondreSupprimerClément, avec son taux d'alcool dans le sang, c'était pas plutôt Lavezzi que Di Maria?
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