Pour l'un des derniers matchs de l'année, on ne peut pas dire que l'affiche est attirée foule. Price a eu dû mal à aligner 10 joueurs et un goal. Mais chez KPMG, ce n’est guère mieux. Ils ne sont que 9 au coup d'envoi. Qu'importe, PwC veut en profiter.
En ce début match, cela combine à terre histoire de profiter de la supériorité numérique. Pas con hein. KPMG cède avant la fin du premier quart d’heure. Sur un coup franc botté par Alain, le gardien foire complètement sa sortie et repousse le ballon sur un de ses défenseurs. Une partie de flipper qui profite à Fabien Raoul qui, penaud mais heureux, se retrouve tout seul pour pousser le cuir au fond des filets. Voilà une bonne chose de faite. Surtout que KPMG se retrouve 11 après l'arrivée des 2 retardataires.
En ce début match, cela combine à terre histoire de profiter de la supériorité numérique. Pas con hein. KPMG cède avant la fin du premier quart d’heure. Sur un coup franc botté par Alain, le gardien foire complètement sa sortie et repousse le ballon sur un de ses défenseurs. Une partie de flipper qui profite à Fabien Raoul qui, penaud mais heureux, se retrouve tout seul pour pousser le cuir au fond des filets. Voilà une bonne chose de faite. Surtout que KPMG se retrouve 11 après l'arrivée des 2 retardataires.
Les débats s'équilibrent. Mais c'est bel et bien PwC qui se procure les meilleures occasions. Charles se fait la malle sur une balle en profondeur mais butte sur le portier. Quelques minutes plus tard, c'est au tour d'Alex de taper son raid qui vient se fracasser sur le dernier rempart des bleus. Bon, ça commence à bien faire. Surtout KPMG refait surface peu après la demi-heure de jeu. Mais eux aussi loupent leur face à face devant la sortie parfaite d'Alex désormais en position de gardien. Apparemment avec l'âge, Alex semble se trouver plus à son aise en reculant sur le terrain. D'autres illustres footballeurs (Blanc, Matthaus...) ont connu ce cheminement mais ils se sont arrêtés à défenseur. Là, Alex semble même vouloir faire de la concurrence à Jean-Mi.
Là, KPMG prend clairement le dessus. Nos 2 vieux gaillards (Sylvain et Alain) dans l'entrejeu semblent tirer la langue après avoir vider plus de 10 litres de sueur à force de cavaler. La mi-temps est quelque peu salvatrice pour eux comme le reste de l'équipe. Le message est positif pour les merengues car il faut bien l'avouer qu'au vu l'opposition et l'effectif du jour, l'optimisme n'était pas la tendance au début du match. Mais rien est fait, il faut persévérer. D'autant plus qu'en face, les Bleus reviennent avec la bave aux lèvres.
Les contacts sont de plus en plus rugueux. Sur l'un deux, Sylvain se fait sécher à retardement. Le joueur reste au sol et ne peut reprendre la partie ; il a été touché au gros orteil droit. A première vue, cette blessure ressemble un caprice de diva mais en y regardant de plus près, l'ongle de notre joueur forme véritablement un angle droit. Impossible pour Sylvain, très frustré, de jouer décemment. PwC va donc finir à 10. L'équipe ne se désunit pas pour autant. Même en infériorité numérique, elle reste dangereuse sur contre. Sur l'un deux, Alex est bien lancé en profondeur. Fabien l'alertant bruyamment qu'il était seul, l'attaquant décide de crocheter le gardien. Malheureusement pour lui, il n'a plus ses jambes 20 ans, il ne peut redresser suffisamment le ballon et manque de se prendre le mur du fond. Aie aie aie. Le break était là. Price va devoir vivre une fin stressante et Alex envisager une possible reconversion en goal.
Pour forcer la décision, KPMG tente la solution directe : de longs ballons dans le dos de la défense. Erreur ! Loic et Cédric sont aussi coordonnées qu'une chorégraphie de M. Pokora, rien ne passe. La vigilance du Back Four est de tout instant et les attaquants bleus n'ont que peu d'opportunités à se mettre sous la dent. Et quand ce n'est pas la défense, KPMG se cassent les dents sur un milieu enragé qui ferait passer Gattuso pour un gentil toutou. Devant, les attaquants, enfin le seul attaquant tente tant bien que mal de garder la gonfle loin des buts. Tout cela fait rudiment plaisir à voir. KPMG pousse et PwC repousse. Malgré un dernier frisson avec une balle qui navigue dangereusement devant la ligne de but, Price tiendra bon jusqu'à la fin.
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