Equipe titulaire :
Jean Mi – Sylvain ; Loic ; Cedric ; Youness – Phil ; Jeremy ; Charles ; - Thomas ; Vadim ; Will. Sur le banc : Alex ; Benjamin; Michael, Alain
Après quelques désillusions en championnat, PwC cherche, tel un banal PSG, à sauver sa saison via la coupe. Mais dès les 1/4 de finale se dresse face à eux E&Y, adverse coriace mais pas imbattable. Le capitaine veut des guerriers sur la pré et le début de match est plutôt satisfaisant, les 2 équipes faisant jeu égal. Et bim que ça envoie du lourd comme un son de Dr. Dre.
Le 4-3-3 des Blancs contrecarrent les plans des Gris mais les attaques peu tranchantes ne feraient même pas peur à un bisounours. Les 2 formations se dépensent sans compter notamment pour la récupération du cuir. D'ailleurs, Philippe et Will sont obligés de sortir car blessés. D’autres ont besoin de vidanger sous peine d’implosion (l’intéressé se reconnaîtra). A l'instar de Soron, les Gris mettent peu à peu la main la terre du Milieu et Price cède sur les assauts adverses après la première demi-heure. Le n°9 d'E&Y bien lancé en profondeur devance la sortie de Jean-Mi. Il lève la gonfle qui passe au dessus de notre portier et finit sa course dans nos filets malgré l'intervention de Michael. Mais les gris n'en ont pas fini. Tel un maitre SM les joueurs d'E&Y veulent soumettre PwC qui résiste tant bien que mal sous les coups de butoirs.
La mi-temps est presque salutaire pour les Merengues car la fin de période était largement à l'avantage des joueurs d'E&Y. Le capitaine remobilise les troupes. Il est temps de poser ses c****** sur la table et leur rentrer dans le lard. C'est le dernier match à enjeu cette saison ! Message reçu 5/5. Remontés comme des coucous suisses, les Blancs démarrent la seconde période tambour battant. Le dispositif est désormais en 4-4-2 et l'équipe évolue un cran plus haut. Du coup, le pressing est intense sur les joueurs d''E&Y. Ceux-ci commencent à en prendre leur football, ils s'énervent. Dans l'autre camp, ça s'encourage et ça pousse. On sent que le match peut basculer.
Et arrive la grosse occaz. Bien lancé en profondeur, Charles utilise ses jambes de jeunot pour prendre de vitesse la défense. Il fait face à la bonne sortie du portier adverse et perd son duel. La gonfle revient alors sur Benjamin qui tente de placer son ballon mais ne réussit pas attraper le cadre. Aie, dommage ! Mais ce n'est pas tout... Une autre belle action aboutie à un débordement sur le côté droit de Michael dont le centre est intercepté juste avant qu'Alex ne finalise l'action. Aie aie aie !!! Comme dit les spécialistes dans ce cas : c'est le tournant du match. La chance de PwC vient surement de passer. Derrière E&Y resserre les boulons. Pis, ils vont enfoncer le clou.
Le second pion est un peu la copie conforme du premier : balle en profondeur bien dosée et l'attaquant qui devance Jean-Mi. Ce but est un véritable coup de massue sur la tête des Blancs. Dès lors le match devient de plus ne plus difficile pour les blancs qui ratent même leurs passes élémentaires. Les gris évoluent en contre mais par faute d'application, ils ne corsent pas l'addition. De l'autre côté, il n'y a plus grand chose dans les jambes d'autant plus qu'il fait chaud à en faire cramer un gabonais. Après le temps, ce sont les esprits qui s'échauffent avec quelques mauvais gestes de part et d'autre. Il n'y a plus rien à se mettre sous la dent et l'arbitre siffle la fin des débats.
Le défaite est douloureuse mais pas imméritée. A vrai dire, PwC n'a réussi à être au dessus de son adverse que durant un quart d'heure. Il aura manqué de la conviction, du mental mais également du réalisme. On ne sait pas ce qu'il serait advenu si Price avait mieux négocié le premier quart d'heure de la 2nde période. Cette fin de saison manquera un petit de sel. En espérant un meilleur finish lors de l’Euro de Foot.
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