Amical - HEC vs PwC - 2012/10/14

Rencontre exhibition entre HEC et PwC ce dimanche.

Ce week-end, c'est séquence émotion pour l'équipe PwC : match au Centre Technique National Fernand Sastre, à Clairefontaine. Et pourtant l'affiche n'a pas vraiment rassemblé, c'est une team aussi dégarnie que le crâne d'andres iniesta qui se présente à l'entrée du centre.

On se croirait au siège de la CIA à Langley : contrôles par les vigiles, attente de 5min à chaque feu (on se demande s'il n'y a pas des scanners anti-explosifs sous le bitume...), et pour faire rentrer ses parents venus l'encourager Jérémy est obligé de les présenter comme des agents de Nike ou des amis de Jean-Pierre Bernès.

Au final, nous parvenons au saint des saints, et une fois devant la réplique géante de la coupe du monde nous ne sommes pas déçus. Au milieu de cette verdure, nous discutons avec l'un des intendants de l'EDF : il nous explique que si la sécurité est aussi forte, c'est parce que l'EDF est dans le centre, et que malgré une défaite honteuse contre le Japon, les joueurs osent encore mettre le nez dehors. Une fois notre équipe complète, nous pouvons enfin aller vers le terrain. Vu la pluie incessante des derniers jours nous nous attendons au pire, mais heureusement traités comme les starlettes, le synthé couvert nous a été réservé !

Fini le pèlerinage, il faut passer aux choses sérieuses avec une équipe inédite : gardien n°2 d'HEC (venu faire le 11ème suite à la e-nième défection de Fa*** ma voiture tombe toujours en panne à moins que ce ne soit mon réveil qui n’ait pas fonctionné ... ), derrière une défense Youness-Loic-Cyrille-Fabien, un milieu Vadim - Jérémy et la recrue Sébastien, complété par les jokers Maxime et David (gentillement venus donner un coup de main), en pointe Alex.

Premier mini-match de 30min face à l'équipe 1 d'HEC, les merengues commencent pour une fois tambours battant. L'équipe combine bien, se créé ses premières occasions et aurait pu obtenir un penalty sur une main involontaire. Et c'est Alex qui prend la défense adverse de vitesse sur une belle ouverture de Sébastien et s'en va battre le portier adverse à la Thierry Henry. Harangués par leur coach, les bleuets d'HEC réagissent et imposent une pression constante sur les meringues, qui ne tardent pas à imploser. Suite à un coup-franc logiquement concédé, une mésentente entre le mur et le gardien est méchamment sanctionnée d'une frappe coté ouvert (c'est le moins qu'on puisse dire...). Les débats sont équilibrés, et le match nul paraît logique. Sur une ouverture adverse, l'équipe n'est pas loin de re-céder mais l'intervention à l'extrême limite de notre portier préserve l'essentiel.

Second match face à l'équipe 2 : cela repart un peu sur les mêmes bases, avec des meringues alléchants qui prennent le jeu à leur compte, face à une opposition un peu moins élevée. C'est finalement une pale copie du premier but auquel on assiste : encore une fois c'est Alex qui refait une Titi, sur une ouverture là-aussi de Sébastien. Il n'est pas loin de doubler la marque avec encore un nouvel appel en profondeur, mais le rude tacle du gardien venu à sa rencontre soulève le doute sur le terrain, tranché par l'arbitre qui n'offre qu'un corner. Fabien et Maxime, coté droit, ont aussi chacun une opportunité d'accroître l'écart, mais sans jamais y parvenir. A force de ne pas concrétiser, PwC ressemble l’EDF face au Japon et risque de subir le même sort. En effet l'un des puissants attaquants d'HEC parvient à bien se décaler au 20m, et envoie une frappe qui laisse à terre notre gardien du jour. La fatigue commence à peser dans les chaussettes surtout avec aucun remplaçant. C'est donc avec soulagement que se finit cette 2ème confrontation, mais PwC a vraiment baissé d'un ton.

Dernier match (1/4h vs équipe 2 + 1/4h vs équipe 1) : Pour clôturer ce stage on rejoue 1/4h contre chaque équipe d'HEC, en continuant contre l'équipe 2 tout d'abord. Mais les meringues sont cuites, et ce dernier match est un véritable calvaire pour la team, constamment acculée (j'ai bien dit "a"...) et qui, lorsqu'elle retrouve le ballon, le perd bêtement soit trop rapidement, soit en ne lâchant pas sa balle assez vite (suivez mon regard... : les attaquants avant de gâcher dédaigneusement ballon sur ballon, pensez à tous les efforts réalisés pour le récupérer ! ). Ainsi la possession est majoritairement aux louveteaux d'HEC, qui ne se créent que peu de réelles occasions. C'est finalement sur une ouverture proche du hors-jeu (les débats ne sont pas tranchés) que la différence est faite par les étudiants, sur une action d'école où la défense blanche a tiré la langue une fois de trop. Derrière le score en restera là, bien qu'on fût plus proche de l'aggravation que de l'égalisation. Défaite 3-2 au total avec une équipe réduite et expérimentale, la maison blanche n'est pas en feu et s'en va de Clairefontaine comme une EDF classique : défaite sous le bras, mais avec plein de promesses en tête !

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