C’est dans une ambiance glaciale et sur une pelouse en assez mauvaise état que le match contre Mazars allait se dérouler.
Les joueurs sélectionnés pour ce match de championnat ont pris bonne note des consignes de coach Charles : être irréprochable sur le rectangle vert, de l’engagement et prendre du plaisir.
Les 22 acteurs de la rencontre accompagné d’un petit bonhomme en jaune débutèrent la rencontre sur un rythme assez décousu. La gonfle littéralement cannibalisé par Mazars, les blancs quant à eux répondent par des contrats attaques rapides … peut-être un peu trop. Sur quelques actions les esprits commencent à s’échauffer et le petit bonhomme en jaune a quelques difficultés à suivre la balle de ses yeux et les actions de ses jambes. Fautes non sanctionnées de cartons, arbitres de touche déjugés ou encore fautes sifflées avec 10 secondes de retard rythme les débats. Bref, les blancs de PwC comprirent rapidement qu’ils allaient en fait jouer à 11 contre 12 … Malgré cet handicape, c’est sur une contre attaques éclaire que Charles se retrouve face à face avec le gardien adverse. Malheureusement notre capitaine tira juste à côté de la cage.
Les blancs allaient vite réagir. Sur un long ballon en profondeur, le très remuant Habib mettait la pression sur le défenseur adverse qui d’un subtile lob s’en allait battre son propre gardien.
Nos adversaires tentèrent de réagir notamment par l’intermédiaire d’un joueur blaugrana, qui faisait parler sa technique (un peu trop diront certains…) continuèrent de mettre à mal notre milieu de terrain.
Les deux équipes pouvaient souffler, l’arbitre siffla la mi-temps. Le score à la pause est plutôt flatteur pour PwC.
Les blancs débutèrent bien la seconde mi-temps. Un bon pressing et un jeu un peu plus léché faillit permettre à PwC de doublait la mise. Charles, partit dans le dos de la défense et dribbla le gardien puis dans un angle fermé préférera mettre en retrait à Jeremy qui était un peu court.
La domination jusqu’à présent stérile de Mazars allait payer. Sur un coup franc un joueur de Mazars déviait le ballon sur Vadim qui, bien involontairement, touchait le ballon de la main alors que celle-ci était collée au corps. Le petit bonhomme en jaune hésita 2 secondes, puis un joueur de Mazars cria PENALTY ! S’est suffisant pour que l’arbitre prenne sa décision et indiqua le point de Penalty. Jean-Mich parti du bon côté frôla la balle du bout des gants mais ne pouvait empêcher l’égalisation de Mazars.
Les assauts répétés de PwC se succédèrent mais ceux-ci restèrent sans grand danger pour Mazars. Les fautes se succédèrent (surtout que l’arbitre « à domicile » avait dans le collimateur Carca et Jérém qui à chaque fois qu’ils touchèrent le ballon sifflait faute…).
Ce match très frustrant se conclua sur un score nul de 1-1, ne faisant les affaires de personne !
Jean-Mich – 7
Dans la continuité de son début de saison flamboyant, il a assuré et sauvé plus d'une occasion. Notamment il remporte en première mi-temps un duel face à l'attaquant adverse qui se présentait seul. Un bémol cependant : il a tenté une Bernard Lama (dribble inconscient dans la surface) qui a failli coûter un but. Il ne peut rien sur le penalty.
Youness Liamidi – 5,5
Une prestation ponctuées de beaux gestes défensifs et offensifs ; la régularité devrait arrivée ... Quelques imperfections dans ses relances mais nous retiendrons malgré tout des enchaînements rapides et précis sur son couleur gauche qu'il affectionne tant.
Loïc Gounon – 5,5
Une première période très complète durant laquelle il a su exploité sa vitesse de pointe rattrapant quelques échappées des attaquants adverses. La seconde période fût moins précise, quelques duels perdus ce qui n'est pas dans ses habitudes. Il a été fidèle au poste, une volonté et une combativité exemplaire … ne faudrait-il pas l'essayer en milieu défensif ?
Fabien Carcagno – 6
Cela va-t-il devenir une habitude, le voilà recasé à droite afin de verrouiller les velléités des gauchers adverses. Il a eu fort à faire, surtout en seconde période. Physiquement très affûté, il su contenir son vis-à-vis parfois irrégulièrement selon le petit bonhomme en jaune. Défensivement un match très complet, sans fausse note. Offensivement, il n'a pas encore pris ses marques, il doit profiter de son entraînement estival pour essayer d'apporter le surnombre en attaque. L'enchaînement des matchs va lui permettre de se roder.
Philippe Caillier – 7
L'un de ses derniers matchs sous les couleurs merengue avant son transfert chez les Girondins. Très bon match en défense centrale, poste qu'il occupait déjà en centre de formation à Nantes en 11-12ans. Un placement toujours très juste, des anticipations percutantes et des relances précises. Dans l'ensemble une très belle copie.
Geoffroy Bladier – 6
Comme tout le milieu, il a été bougé et secoué par l'adversaire. Il a perdu des ballons beaucoup plus que dans ses habitudes en début de match. Il a repris le dessus au fur et à mesure, et a pu distribuer un peu plus le jeu comme il aime le faire. En face c'était coriace, avec notamment un barcelonais qui collait à la balle. Pas facile d'équilibrer le milieu dans ce contexte !
Samir Moulherat - 6
Il a taclé, il a couru, on l'a beaucoup vu, mais il se sera aussi pas mal dépensé dans le vide. Avec son physique et son abattage, on ne comprend pas comment PwC peut se faire monopoliser le ballon comme ce fut souvent le cas. Ses efforts ont quand même permis de colmater les brèches, mais il doit participer encore plus à construire une vrai muraille au milieu.
Vadim Gueniche – 5
Malgré une bonne vision du jeu et la recherche constante d'espaces il aura manqué un peu de tranchant dans ses duels alors que les joueurs des Mazars ont souvent su répondre présents. Nous pouvons néanmoins souligner quelques bonnes combinaisons qui auraient mérité d'aller plus loin. Une contracture en fin de match l'aura handicapé pendant les dernières minutes.
Jérémy Houssin - 6
Ce n'était pas du grand Jérem, dans un poste un peu inhabituel de 10. Comme tout le milieu il aura connu un début de match poussif asphyxié par Mazars. On ne peut pas vraiment lui reprocher quoique ce soit sur cette première mi-temps car on ne l'aura pas assez vu. En seconde, il a apporté un vrai souffle coté droit, et a rappelé toutes ses qualités.
Habib Touré – 5,5
Comme son pendant à gauche, il aura eu du mal à exister sur son coté. De bons éclairs malgré tout, avec notamment une superbe percée stoppée illicitement un peu avant les mi-temps, et qui aurait du offrir un pénalty aux merengues. Son début de saison rappelle un peu celui de son compatriote Salomon Kalou : parfois absent, parfois génial et décisif.
Paul Morand – 5,5
Tout le monde se l'arrache. Après une saison prometteuse chez les dogues de Lille il a été prêté l'an dernier aux Aiglons de Nice faisant alors de l'ombre à Camel Meriem. Qu'à cela ne tienne les merengues l'avait repéré depuis longtemps et ont réussi à l'arracher à la côte d'Azur. Ce fut donc son premier match avec ses nouveaux coéquipiers. Placé sur le côté il aura eu du mal à trouver ses marques lors de la rencontre mais une fois cette période d'adaptation passée nul doute qu'il apportera beaucoup à l'équipe !
Antoine Pepin – 5
Pas facile de trouver ses marques dans un match aussi décousu. Il a montré une réelle volonté de se projeté rapidement vers l'avant, parfois un peu trop oubliant son rôle défensif. Nous espérons le revoir rapidement à l'œuvre tricotant, virevoltant à l'image des vidéos de ses exploits qu'il poste régulièrement sur la toile.
Alexandre Moellinger – 5,5
Sur un bon élan depuis le début de la saison et notamment son doublé face à HEC nous nous attendions à voir un grand Alex ce dimanche matin sur le gazon du Tremblay. Serait-ce le fait de se faire marcher sur le pied dés l'échauffement peu académique de Jérémy ? En tout cas on a noté parfois un manque d'impact physique dans certains duels lors de ses premiers pas sur la pelouse. Néanmoins, il aura permis d'aérer le jeu lors de son placement en milieu gauche et aurait pu avoir plus de réussite pour porter le danger devant le but. L'apathie offensive de ce dimanche matin des merengues ne l'aura pas aidé pour créer le danger. On attend encore un peu plus d'Alex dans les duels de la tête.
Charles Heinschild – 6
Il n'aura utilisé qu'un mot lors de l'après match pour commenter la performance de ses joueurs ainsi que sa prestation : anesthésié. Ce mot est peut-être un peu dur mais son match n'a pas été à la hauteur de sa forme étincelante depuis le début de saison. Une bonne action à se mettre sous la dent en milieu de premières période mais son presque face-à-face s'est soldé par un tir extérieur pied droit proche du montant gauche du gardien et après des brides d'occasions: quelques coup-francs manquants un peu de puissance et un bon débordement qui aurait pu se solder par un but si Jérémy avait senti le coup plus tôt pour suivre au second poteau. Mais nul doute que notre capitaine/buteur saura retrouver le chemin de l'efficacité dés la prochaine rencontre !
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Quid de la note du petit bonhomme en jaune !
RépondreSupprimerEt merci pour l'article.