Amical - Bureau Veritas vs PwC - 2012/10/29

Match de gala entre Bureau Veritas et PwC :

Après la relative déception de samedi dernier, aussi bien dans le résultat que dans la manière, PwC avait l'occasion de se racheter en défiant Bureau Veritas sur son terrain à Gennevilliers. Ce match a par ailleurs permis à certains de faire le tour de l'Ile de France en RER C.

Le vaste terrain d'assez bonne qualité permettait d'envisager une rencontre plaisante de part et d'autres. C'est la première fois que PwC s'en va défier cette équipe et Geoff met en garde notamment contre 2 joueurs qu'il connait bien.

Le début des hostilités ne fait que confirmer ses dires. Les Grenats de BV confisque littéralement la gonfle à base de renversements de jeu et de décalages au milieu. Durant ce remake de Barça-Rayo Vallecano, Price ne touche pas un ballon en 10 minutes. La soirée s'annonce longue ... Mais petit à petit, le pressing des Blancs se fait de manière plus coordonné et eux aussi parviennent à trouver des démarquages.

Les 2 formations veulent jouer au sol afin de déstabiliser les blocs adverses bien en place. A ce petit jeu, PwC semble tirer son épingle du jeu sans pourtant se crever l'œil. Les attaquants mettent à mal la défense de Bureau Veritas par leurs appels et leurs combinaisons. Malheureusement, la finition fait cruellement défaut.

Au final, Will, lancé à la limite du hors-jeu, remet sur Geoff qui conclut dans les cages vides. But mérité juste avant la pause qui permet aux Merengues d'être plus serein. Autre mi-temps, autre compo. Geoff va dans le folklo avec notamment Alex en défense centrale.

Toujours est-il qu'en ce début de 2nde période, Price appuie clairement sur l'accélérateur. Comme un ouragan qui fonçait sur eux, les Blancs ont tout emporté, dirait Stéphanie de Monaco. En revanche, le réalisme semble une notion bien abstraite pour PwC en cette soirée d’octobre. On assiste à un incroyable festival d'occasions gâchées … Certains pensèrent qu’il s’agissait même d’un enregistrement pour le Foot en Folie. Au final, les Merengues vont doubler la mise sur un petit lob astucieux de Vadim. Mais comme le veut l'adage, PwC va payer son manque de réalisme.

Bureau Veritas réduit la marque par son numéro 11 (surement le frère de JC Darcheville) parti assez clairement hors-jeu. Ce n'est pas tout. Les Grenats parviennent même a égalisé sur un coup-franc aux abords de la surface. Sur ce coup, Jean-Mi semblait déjà parti en vacances.

Au regard de toutes les opportunités manquées, les Merengues n'en sont plus à se mordre les doigts mais à se bouffer carrément les mains !!! Il faut donc remettre le bleu de chauffe. Et finalement, les Blancs trouvent la faille à quelques minutes du coup de sifflet final. Paul récupère la balle coté droit et adresse un centre aussi Beckhamien que sa coupe de cheveux sur la tête de Maxime.

Les Merengues prennent l'avantage et ne le lâcheront pas.

Cette victoire aurait pu être nettement plus large mais comme Djibril Cissé dirait en pareil occasion, l'important c'est les3 points (dommage qu’il n’y ait pas de points en jeu pour ce match amical). Les Blancs ont su profiter du vaste terrain à leur disposition et ils ont pu se faire plaisir offensivement. Il faudra néanmoins soigner son manque de réalisme sous peine de repartir plus souvent bredouille. Entre les matchs contre Veolia, E&Y et maintenant Bureau Veritas, on peut dire que PwC concurrence la fameuse équipe de France du début des 90s pour le titre de championne du monde en match amical.

Dans l’ensemble un excellent état d’esprit de part et d’autre, une réelle volonté de produire du jeu, un terrain très agréable et une jeune génération remuante ce qui donne au final quelques mouvements de jeu véritablement intéressants.

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