Troisième match de la 2ème phase - PwC vs Deloite – 2013.03.16

Composition de la starting lane : Cedric - Paul, Loïc, Jeremy, Henri - Will, Samir, Romain, Franck - Charles, Thomas
 

Sur le banc : Youness, Habib, Vadim

PSG-Barça, Barça-PSG ... Le grand monde du football n'avait que cette rencontre à la bouche. Mais pour les gars de Price, l'histoire est tout autre. En effet, ils avaient leur classico face à Deloitte à préparer. L'inimitié entre les 2 équipes est bien connue dans le landerneau audito-footballistique. Pas de doute que ce match sera engagé d'autant plus que le futur Roi du championnat sera sans doute (à) Choisy. "Wahou, ils ont des beaux survêtements" s'écrie Samir impressionné par l'allure de nos adversaires. Toujours est-il qu'il ne faudra pas rester spectateurs au risque de passer pour de gros sado-maso et de recevoir une bonne fessée.

L'échauffement se fait grouper et organiser tel un escadron de F16. Mais seuls 8 Deloitte assistent à cette démonstration de force. D'ailleurs c'est avec ce nombre que désormais les Bleus marine (vraiment ils font tout pour qu'on ne les aiment pas...) commencent la rencontre. Par peur, timidité ou équité sportive, PwC n'appuie pas sur le champignon. Non mais allo quoi ! Les gars jouent à 8 et vous marquez pas ?! Allo ? Vous me recevez ? Après une demi-douzaine de minutes (pour ceux dont le calcul est trop dur cela fait environ 6 minutes), retour à la normale à 11 contre 11. Le match est équilibré et surtout engagé. Beaucoup de contacts, quelques pieds qui traînent et quelques indications... Le numéro 9 là ça ne va pas être évident de se le coltiner toute la matinée... Sékou qu'il s'appelle. On ne sait pas si c'est son vrai blaze mais une chose est sûre c'est qu'il ne les retient pas (ses coups). Toujours est-il qu'il fait mal au propre comme au figuré. Ce n'est pas le seul l'ailier droit aussi. Une sorte de Manu Payet à qui on aurait greffé les jambes de Speedy Gonzalez. C'est par lui que vient le premier but. Après avoir semé la zizanie son centre est mal renvoyé par la défense. Le numéro 6 ne se fait pas prier et  envoie une caresse au petit filet : et cela fait un but à zéro pour les Bleus. On ne peut pas dire que Deloitte domine même s'ils ont les situations les plus favorables. Puis un cri dechire le ciel. "AAAAAAHHHH" s'écrie le buteur Deloitte. Il vient de recevoir une pichenette sur le petit orteil. Pauvre chou. Mais on sent le match se tendre. Aussi bien dans le jeu que dans la combativité, les Merengues semblent tenir le bon bout. Mais ce n'est pas suffisant face une très bonne équipe de Deloitte et ce sont eux qui atteignent la pause avec un but d'avance.

Le capitaine tente de remobiliser les troupes. Rien est perdu au contraire Price livre plutôt une belle partie.

C'est donc partie pour le second acte. Pour rester dans la métaphore théâtrale, le numéro 6 nous rejoue la passion du Christ. Chaque contact devient une douleur incommensurable pour lui. Il faut néanmoins avouer que le combat et âpre. Et Sékou ne donne pas sa part au chien. En fait il se transforme en docteur Delajoux pour refaire les lèvres de Loïc façon Amanda Lear. Puis il le provoque éhontement. Résultat les deux joueurs sont exclus pour 15 minutes. Les Merengues se battent bien mais ont dû mal à porter le danger sur les cages adverses. Cette période de 10 contre 10 va même profiter aux Bleus marines. Sur une attaque rapide, le numéro 19 repique de son côté droit pour placer une frappe sur le poteau. La gonfle revient dans les pieds de ce diable de numéro 6 qui trompe Cédric en taclant (pour une fois qu'il n'est pas par terre sans gémir). Le coup est dur pour les blancs. Mais ce but ne signifie pas leur abdication, non. Après ce but, les Merengues en ont encore plus mis. Les duels sont de plus en plus gagnés par les blancs et la pression se fait en peu plus sentir sur les cages de Deloitte. PwC se crée même des opportunités pour revenir par Jeremy notamment mais la réussite fuit le camp des Merengues. La défense de Price doit aussi faire face aux contre-attaques des bleus. Mais ces derniers manquent de justesse dans leurs offensives pour corser l'addition. L'arbitre siffle donc la fin de la bataille sur ce score de 2 buts à zéro pour Deloitte.

La défaite reste dans une certaine logique car l'équipe de Deloitte a été supérieure à celle de PwC. Il nous faut cependant souligner la bonne attitude des joueurs de Price qui ont su être agressifs, solidaires mais aussi cohérent dans le jeu offensif. Après la défaite embarrassante de la semaine dernière, Charles avait sorti son Air dryer façon Sir Alex Fergusson. Bon faut avouer que celui de Fergie est plus décoiffant mais le capitaine a son petit effet vu l'intensité tout au long du match et la ponctualité des joueurs (!!). Reste que la défaite est au bout du compte faute à une certaine efficacité de Deloitte dans les zones de vérité.

Nous terminerons par saluer Habib pour qui s'était le dernier match sous nos couleurs. Transféré à l'ASEC d'Abidlan, ce dernier s'est permis une arrivée de star c'est-à-dire bien après tout le monde. Néanmoins, nous regrettons ses dribbles chaloupés, sa course de félin et ses buts de renard. Bonne continuation à lui !

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