Quatrième match de la 2ème phase – E&Y vs PwC – 2013.03.23

Après le pétillant match face à Deloitte, voici que nos favoris de PwC sont opposés à Ernst & Young.

Comme la semaine dernière, il faudrait être au taquet pour ce match. En raison du manque de stats de base (buts marqués, buts encaissées, nombre de carton jaune, kilomètre parcouru par le meneur de jeu ... enfin la base quoi), nous ne pouvons situer nos adversaires du jour. Toujours est-il que les rencontres face à E&Y sont toujours engagées mais dans un très bon état d'esprit (contrairement à d'autres).

 

Par contre, la pelouse de Vaucresson est toujours aussi dégueulasse. Une équipe de rugby ne voudrait même pas y disputer ses matchs d'entrainement. Qu'importe, elle est la même pour les deux formations. En plus, il faut bien avouer que Price n'est pas l'équipe la plus technique du championnat (les qualités sont ailleurs dira-t-on) donc ce n'est pas forcément un désavantage.

Le début de match tend vers cette hypothèse. Les Blancs font un bon pressing et empêchent les Jaunes d'approcher des cages de Cédric. Durant une dizaine de minutes, on peut raisonnablement penser que la partie sera équilibrée et que les Meringues auront leur mot à dire.

Pourtant, ce sont bien les joueurs d'Ernst qui vont ouvrir le score. Le milieu d'E&Y expédie une longue balle haute dans le dos de notre défense et c'est à ce moment que Loïc et Cédric décident de jouer à "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette. Le premier qui rira, prenda le ballon". Etant donné qu'ils sont très forts à ce jeu, aucun des deux ne veut perdre. Au final, Loïc fait une passe du pied en retrait à Cédric qui sous pression se saisit du cuir avec ses mains. Résultat : coup franc indirect sur la ligne des 6 mètres.

Le coup de pied est botté par les Jaunes mais la frappe est quelque peu topée. S'en suit une série de contres et dégagements un peu loupés pour finir par une touchette toute moisie de leur avant-centre pour ouvrir le score.

Au festival du but le plus moche, celui-là gagnerait sans doute la palme d'or.

Mais ce but a le mérite d'enfoncer PwC et booster Ernst. Dès lors, les Jaunes ont la mainmise sur le ballon. Ils réussissent à mieux s'accommoder du terrain vague qui sert de pelouse. Contrairement à celles des Blancs, les relances de leur défense peuvent prétendre au titre de relances. Malgré tout, Price se procure une occasion un peu à la va-comme-j'te pousse par Alex en profondeur. Choisissant le plat du pied, notre numéro 11 perd son duel face au portier adverse.

PwC atteint la pause avec un but dans la musette. On se dit que rien n’est perdu.

Bon, la méthode Coué semble aussi efficace que la billetterie du Parc des Princes. Les Jaunes reprennent leur domination de plus belle. Le cuir semble brûler les pieds des Merengues. Les Blancs pourront aussi méditer sur l'adage "Rien ne sert de courir, il faut défendre à point". Sur un dégagement blanc, la gonfle est récupérée par E&Y. Hop hop, cela combine au milieu puis écarte sur la droite pour l'ailier qui la remet comme elle vient (encore et encore) au centre pour l'avant-centre qui crucifie Cédric. Le milieu est dépassé, l'arrière gauche à la rue et la défense centrale est impuissante. Le but est tellement bien construit que PwC s'est permis de rester spectateur sur cette action.

Pour autant, cela fait bien 2-0 pour Ernst. On ferait offense à Price de dire qu'ils ne montrent aucune volonté. Non, ils tentent bien de combiner et réussissent à se mettre en position de tir face aux cages adverses. Mais le dernier geste est souvent imprécis.

Plus PwC pousse plus il s'expose en contre. Et sur un corner joué en sous nombre, Price encaisse le 3e but signé du même unique joueur. Plus la peine d'en jeter la coupe est pleine.

La défaite est cuisante mais elle n'est pas loin de refléter pleinement l'écart entre les deux équipes. PwC s'est montré incapable de jouer correctement au football.

Le terrain n'a pas aidé certes mais les Jaunes ont réussi à dompter ce handicap contrairement à Price.

Les défaites commencent à s'accumuler pour les joueurs Meringues ; Il faut impérativement stopper cette spirale négative sous peine de s'enfoncer encore plus.

Nous faisons confiance au Capitaine et aux autres joueurs pour se remettre sur le bon chemin dès la prochaine rencontre.

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