Remplaçant : Alain,
Vadim, Charles n°2
Dernier match de championnat de la saison pour PwC.
Après les dernières défaites, le titre n'est même plus une illusion. Mais
l'adversaire du jour est un prétendant plus que sérieux à une place sur le
podium. Donc ce match ne peut être pris par dessus la jambe.
Il faut assurer la 3e place et stopper cette spirale infernale de la défaite.
Preuve que le match a une importance certaine, PwC est aussi fébrile que des Blaugranas sans Messi. Les défenseurs sont nerveux d'ailleurs Youn-Davids et Loïc balancent deux saucisses en guise de relance. Alain se mettra à l'unisson en envoyant des ballons aériens en retrait à son gardien en 2e mi-temps ... Atelier contrôle aérien sous pression pour Cédric !
Il est temps de recadrer les choses, ce sera désormais relance à la Puygrenier directement en touche.
Passé les dix premières minutes, Price subit moins mais ne propose pas pour
autant un jeu tiki-taka. Non là, on est plus dans le style pipi-caca avec des chandelles
au petit bonheur la chance.
A de rares exceptions, on a droit quand même à de jolis mouvements.
Genre cette combinaison entre Paulo et Youness sur le côté gauche (combo
crochet petit pont??? de Youness) pour aboutir à un centre vers Charles qui mis
en orbite de superbe manière, idéalement placé face au but... fait connaissance
avec les rebonds douteux du terrain...
Les merengues ne sont pas à l'abri d'un but. Après quelques escarmouches
sur le côté gauche de notre défense, Mazars finit par ouvrir le score. Suite à
une récup haute, le milieu de Mazars peut amorcer une frappe vicieuse. En
effet, avoir un gardien qui fait moins 1'70 sous la toison n'est pas vraiment
idoine. Alors notre Will se fait avoir sur cette frappe de loin qui vient se
loger sous la barre.
Cette saison, on a souvent vu Price s'effondrer après un but encaissé. Mais
là ce n'est pas vraiment le cas. Les meilleures opportunités sont pour les
Merengues. Paul par deux fois est à deux doigts de remettre les 2 équipes à
égalité. Mais à chaque fois la défense des Rouges sauve sa peau in extremis.
PwC est donc mené à la pause. Il va falloir se montrer plus juste
techniquement et un poil plus agressif. Message reçu 5/5 par Fa. Raoul qui
multiplie les fautes. L'arbitre pourtant partial et médiocre ne sévit pas
malgré les tacles à la carotide de notre milieu.
Price a plutôt le monopole du ballon. Enfin monopole est sûrement un gros
mot tant la bonne utilisation semble délicate. La volonté est là mais il n'y a
pas foison d'occaz à se mettre sous la dent. Et Mazars en profite pour placer
quelques sueurs froides notamment sur actions rapides.
Puis vient certainement le tournant de cette rencontre. Cela se déroule en
plusieurs actes. D'abord, Mazars se procure une opportunité en or de faire le break
avec un penalty concédé par Carca.
Le joueur des Rouges veut se faire justice lui-même mais Cédric joue bien
le coup et attend le dernier moment pour se livrer. Notre Sauveur Sirigu local
permet de préserver les chances de Price.
Requinqué par ce fait de jeu, PwC tente d'accentuer la pression. Charles
multiplie les changements pour embrouiller l'adversaire (et nous aussi il faut
avouer).
Le jeu s'emballe, et sur une longue ouverture de Charles, PAM part dans le
dos de la défense, élimine le gardien, mais sa frappe est sauvée sur la ligne
par un retour désespéré d'un Mazarien...
On arrive dans les dernières minutes mais les Merengues sont toujours à la
traîne au tableau
d'affichage. On cherche désespérément un Ole Gunnar
Solkskjaer mais le sauveur n'est pas encore là. Dernière action, dernière
touche. PwC joue à 5 devant, c'est Dortmund-Malaga. On se presse côté Merengue.
Paul reçoit la gonfle et la transmet dans la surface pour Charles. Ce dernier
remet en retrait pour Will qui l'a reprend un tiers avec le plat du pied, un
tiers avec le coup de peid et un tiers avec de la chance. La trajectoire de la
balle est insaisissable pour le gardien et le cuir prend le même chemin que sur
le but de Mazars, juste en dessous de la barre. C'est de la folie dans le
stade, enfin sur le terrain. PwC célèbre cette égalisation de dernière minute
par un joli pogo.
Price a affiché un très bel état d'esprit à défaut d'un jeu léché. Mais cet
état d'esprit a permis d'arracher un point qui sera sans doute essentiel dans
la course au podium.
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Putain, je fais 1.74m... T'es dur ave moi Youn:-) Will
RépondreSupprimersamedi, tu étais à 1.75m
Supprimertel Cahuzac, tu commences à avouer ! d'ici samedi prochain ce sera bien 1.70 !!!