X-LoS 2013 vu par l’Insurance !

Récit héroïque de la BU Insurance à l’occasion du X-LoS 2013 !

 

En ce beau dimanche du 16.06, là où les plus japonisants d'entre nous auraient pu dire atsui desu ne (il fait chaud !), le commun des mortels, comme moi, s'est contenté de brûler comme un belge ! Nous étions donc tous là, à Jouy, avec la peur que cela finisse dans le pantalon après une première défaite « surprise » contre PwC Strat ! « Ça a débuté comme ça » comme nous dit Louis ... Louis Ferdinand bien sûr ! C'était sans compter sur la pugnacité et l'esprit d'équipe de la meilleure team du 5ème étage. En effet, après le premier loupé que nous mettrons sur le dos de l'excitation (...), les fondamentaux sont revenus pour nous amener jusqu'à la victoire de la finale. La finale des perdants, certes, mais l'épopée fût belle !

Préparation mentale et Match 1 : Le premier match est annoncé comme le rendez-vous à ne pas rater (certains disent même, sans mettre aucune pression, qu'on peut rentrer chez nous si on ne le gagne pas). L'adversaire est une vague équipe de consulting, ramassis de quelques départements de PwC dont personne ne sait qu'ils existent vraiment). Tout le monde attend la compo du 7 majeurs, avec Vincent en Eli Baup : Cédric le vitor baia de PwC, Lahoucine en talal el karkouri (et oui le berbère a déjà joué sur les cotés au PSG si mes souvenirs sont bons), Fabien qui hésite entre Trifon Ivanov et Dante (pour la coiffure), Christophe en Marcelo, Geoffroy le Blaise Matuidi blanc, Vincent entre Frank Ribéry et Arjen Robben (pour la coiffure), Mathieu en Christophe Lemaitre (pour la brièveté de ses courses) et sur le banc les fabuleux jokers : Sofiane en Marouane Chamakh (pour le jeu de tête et le goût de la fête) et Thomas en Sojkaer (parce que c'est un esuper sube et qu'il a la résistance au soleil d'un norvégien - c'est-à-dire encore pire qu'un hollandais).

Bref le premier match se présente bien. Au bout de 2 minutes, il se présente finalement mal : en face il y a attaquant, hybride entre Van Persie (pour la vitesse) et Mikael Madar (pour le physique). Ce renard teste encore et encore la solidité du Talal à droite, et vu cette dernière, forcément ça passe et ça casse au bout d'un moment. L'équipe est en difficulté mais propose malgré tout du jeu à défaut de conclure. Bref le tournoi est mal lancé, mais l'espoir est encore là (défaite 1-0 pas si honteuse). On a cru à l'égalisation sur une ouverture lumineuse de Vincent pour Christophe qui tel RCarlos s'est porté à l'attaque, malheureusement il fait un contrôle qui l'amène directement 25m plus loin (il a voulu pousser le ballon dans l'en-but avec ses chaussures de rugby avant de réaliser que c'était du foot)

Match 2 : On se rattrapera le second match, sauf que c'est le Rafael Nadal à RGarros du XLos (les CIPS) qui se présente ... Et sur un renvoi passe décisive du Blaise, c'est le faux-frère (pour certains) d'en face qui nous punit d’une superbe frappe pleine LuLu, au cours d'un match où l'on a fait mieux que résister ! Encore 0-1 c'est frustrant. Loin de démérité, on arrive toujours pas à conclure, et finalement l'écart n'est pas si grand contre la "seleçao" de PwC.

Match 3 : Se profile alors le dernier match de poule, contre le toujours difficile (pour le caractère) PwC E. Heureusement leur meilleur joueur adverse, avec son maillot de l'OM, se comporte comme un Gignac moyen et n'avance plus au bout de 2 min. Chez nous Matthieu tire aussi la langue après nous avoir quand même lancé la première minute en inscrivant un but tant attendu (tel un bobsleigger de rasta rocket Matthieu nous donne tout dans la première course pour lancer le bob, avant de se rapatrier derrière toute l'équipe, càd derrière le but). Heureusement on a aussi l'apport toujours énergique de nos supers remplaçants, Sofiane et Thomas qui sont souvent-là où on ne les attend pas. Au final on se balade et on finit même par corser la marque. A noter le courage de Geoffroy qui est resté sur le terrain malgré un terrible plongeon suite à une béquille.

Match 4 : la phase finale commence : plus le droit à l'erreur. En face les toujours solides Immo, menés par le meilleur espoir de l'AS « PAM ». L'équipe entame le match royalement (merci ... Matthieu bien sur - sauf qu'il se blesse mais le bob est bien lancé). Après avoir pris les devants suite à de multiples occaz (et notamment Vincent qui tel un Hatem Ben Arfa fait trois le tour de chaque joueur), nous nous faisons bêtement reprendre sur une fantastique frappe adverse. Mais sur une combinaison issue du « Toque » albiceleste de l'AS PwC, Trifon Ivanov surgit de sa cage pour conclure l'affaire, et envoyer l'équipe en FINALE.

Match 5 : la finale (et personne ne dira que c'est celle du bas!), contre l'IM, est maîtrisée par l'équipe comme un 12 juillet 98. C'est football champagne : Cédric sorti de ses buts est en mode Joao Pinto des grands jours. Thomas se permet de sortir le ballon du but pour le faire rentrer. Sofiane a le jeu de tête de Stéphane Guivarch. Geoffroy marque la star d'en-face comme un Van Bommel enragé ! Sur ce match l'équipe a montré toute sa classe en l'emportant largement, et montré qu'il faudra, encore une fois, compter sur elle pour remporter la (petite) finale l'année prochaine => jamais 2 sans 3 ?

Les joueurs :

-        Geoffroy : Avec son corps d'éphèbe grec, que nous avons pu admirer lorsqu'il arbitrait, a très vite su réconcilier le jeu à l'allemande (coup de physique) et le jeu à l'italienne (faut pas trop me pousser non plus sinon je tombe :-)

-        Sofiane : Il n'aura pas fait de prouesses dans les cages cette fois. C'est bien sur le terrain qu'il a su exprimer son talent et en marquant d'ailleurs !

-        Christophe : Fidèle à lui même, ChriChri nous prouve que l'on peut avoir une tête et des jambes. Il a du courir un marathon ; s'est toujours relevé des multiples attaques de l'adversaire telle une tortue ninja !

-        Cédric : Assurément le meilleur goal du 5ème étage après Sofiane (!). Il nous a gratifié de quelques beaux arrêts même si le pointu d'un CIPS nous a fait mal. Ce fût néanmoins l’un des rares buts encaissés.

-        Fabien : le plus solide de nos buteurs, il était à 2 doigts de faire une bouchée des plus grincheux de nos adversaires et notamment des ChIPS. A noter un enchaînement contrôle poitrine / reprise pleine lulu parfaitement exécuté sur la dernière action du match contre l’immo à 1-1 !

-        Vincent : Sous les encouragements amicaux de Geoffroy (allez tu fais l'effort, tu reviens il est pour toi...), il a tout donné sur l'ensemble des matchs. Nous apprendrons par la suite que ses coûts de reins ravageurs ont généré quelques dysplasies de hanche à nos valeureux adversaires.

-        Lahoucine : Fidèle à lui même n'a rien lâché. Il regrette néanmoins de n'avoir pu mettre à son tableau de chasse quelques fractures tibia-perronet ... Dommage, la prochaine fois sûrement !

-        Mathieu : Dans la famille Tabuteau, je demande le petit frère. Mathieu a tout donné pour contrer son frère. Les repas familiaux n'ont pas du être rose après cet âpre match ... Excellent lanceur bob pour mettre toute équipe en marche (durée maximum sur le terrain lors d’un match 2min34)

-        Et pour finir, vote humble serviteur (Thomas), dont l'histoire retiendra une tête rouge âtre et le but de la dernière chance. Nous oublierons néanmoins les détails techniques de ce but. Le combo épaule / genou à 1 mètre du but étant une prouesse technique que je suis le seul à savoir exécuter !

Bref, de Jouy, nous sommes revenus avec le sourire. Comme pour une saison d'audit, c'était dur, mais nous le referons !

La dream Team Insurance 2013 :

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