A notre droite, le
favori et champion en titre. Auteurs de 2 branlées monumentales en quart et en
demi. Surnommée les Géants Bleus, le cauchemar des défenseurs : Delllooiiitte
!!!!
LET'S GO TO RUMBLE
!!!!!
Pour cette finale,
Charles et Geoff ont planché sur un nouveau schéma de jeu. En effet, Deloitte
vient de foutre 2 grosses torgnolles. Lors du match aller, Price avait bien
galéré en revenant au score en toute fin de match pour décrocher le nul.
Cette fois-ci, les
coaches ont donc décidé de jouer à 3 derrière. Romain dirigera la défense avec
Malko et Loïc à ses côtés. Sur les flancs, Fa et Thomas sont chargés d'animer
les couloirs. Ou plutôt bloquer les ailes, leur boulot est d'empêcher le jeu de
se développer sur les côtés. Le milieu est renforcé avec Samir, Jérémy et
Clément. Devant, Alex et David. Ces
derniers savent qu'ils n'auront pas beaucoup de ballons mais on compte sur leur
vitesse pour prendre en défaut la défense. Attention, il faudra aussi empêcher
toute pénétration dans l'axe lors de relances rapides ! A noter le retour
de notre désormais golfeur dans les buts, inénarrable Jean-Mi. Sur le banc pour
débuter : Vadim, Youness et Geoff.
En somme, le but est de
d'attendre et de contrer. Il faudra contrôler et ne pas subir sinon PwC risque
d'être éparpillé tel un beau puzzle.
Le début de match est
conforme aux attentes. La gonfle est dans les pieds des bleus. Mais leur plan
semble contrecarrer par le schéma tactique diabolique de nos Machiavels en
herbe. Le plan semble même parfait quand Clément glisse une balle en profondeur
pour David. Notre Didier Drogba gagne son duel mais l'arbitre avait sifflé car
Clem s'était fait sécher (première faute subie d’une longue série). Crotte !
Charles s'égosille sur
le banc à donner ses instructions. "Romain monte !!!". On sent notre
capitaine frustré de ne pas pouvoir rentré mettre son gros tacle ou sa petite
frappe.
Reste que Deloitte est
l'équipe la plus menaçante. La première attaque vient du côté droit. L'ailier
gauche la joue comme en Premier League : accélération et centre à ras de
terre au premier poteau. La reprise de son coéquipier s'écrase sur le poteau.
Pfiou, premier avertissement. Le second sera la sanction. Le but vient quand
Romain se fait contrer en phase de relance, plein axe. Le numéro 15, Edwin, se
fait la malle. Il maintient son avance sur l'arrière garde et gagne son face à
face contre Jean-Mi impuissant.
Le coup est rude pour
Price qui n'a pas démérité jusqu'à lors. Mais les Merengues ont bien intégré
lapalissade "un match dure 90 minutes". Confiant dans leur schéma de
jeu, Price compte sur la puissance et la vitesse de son attaque pour gêner Deloitte.
A force de combinaisons et de pressing, les Merengues obtiennent quelques
coup-francs dont un très bien placé à mi-chemin entre le point de corner et la surface.
Malgré la désolation et les gémissements incessants de Charles, équivalente à
ceux de Smaugg, Geoff s'en charge. Notre milieu trouve la caboche de Clément
esseulé. ET BUUUUTTT !!!! Notre grand gaillard croise sa tête et remet les deux
équipes à égalité.
Les débats
s'équilibrent et les duels sont acharnés. Les défensifs de PwC sont aussi
affamés que les zombies de Resident Evil et font, il faut l'avouer, beaucoup de
fautes. Ce n'est jamais méchant, mais ça a le don d'énerver Deloitte.
Ces derniers font
quelques frayeurs à Jean-Mi par des frappes de loin. La première est repoussée
par notre goal et la seconde, encore plus vicieuse, par le crâne solide d'Alex
à 3 mètres de la ligne.
Malgré ces sueurs
froides, PwC tient son organisation. C'est d'ailleurs le leitmotiv de la pause.
Continuer dans la même veine et communiquer.
Le seconde période est
dans la continuité de la première où PwC est plutôt dominé sans céder. Mais les
Blancs souffrent sur quelques coups de butoir. Le danger numéro 1 de Deloitte
se nomme Edwin. L'attaquant bleu échappe à Malcom et Youness pour remettre fort
au centre pour son coéquipier arrivant plein fer. On croit au but mais non !
San Iker a pris place dans le corps de Jean-Mi qui détourne miraculeusement
cette tentative. Par contre, c'est Materazzi qui s'est incarné en Loïc qui
arrache la cheville de l'adversaire sur son retour défensif.
La tension monte autant
que la fatigue. Le destin du match ne tient qu'à un fil encore plus fin qu'un
string brésilien. PwC a la balle de match. Sur son côté droit, Raoul adresse un
long centre dans la boîte. Clement s'élève et place un coup de casque qui
s'échoue à quelques centimètres des cages. Dommage car David était juste
derrière et bien mieux placé.
Mais c'est Deloitte qui
va faire la différence à quelques minutes du coup de sifflet final. Toujours
aussi bon dans le jeu dos au but, le numéro 9 des Bleus résiste à Malcom et
lance le numéro 15 dans le dos de Youness. Vitesse et précision plus tard,
Deloitte a pris l'avantage. Plus le temps de réfléchir, Price doit attaquer à
tout va. Charles décide de passer en mode mentalité "Surnombre" et
philospihie "Très fluide" (les fadas de Football Manager
comprendront).
Mais Deloitte va en
profiter pour planter le coup de poignard en contre. A la suite d’un corner,
leur attaquant profite de sa vitesse pour tromper à nouveau Jean-Mi. On est
entré dans le temps additionnels et les carottes semblent cuites. Mais que
nenni ! Les Merengues ne lâchent pas leur pressing. Et c'est Alex qui tire les
marrons du feux. Son pressing est récompensé et il va, d'un calme Inzaghien,
battre le portier adverse. Il reste une poignée de secondes. Charles détient-il
le Fergie Power ?
On entend les jambes de
Deloitte claquées et la nervosité gagne les ranges de part et d'autres. Après
s'être fait défoncer pour la 1 257ème fois, Clément décide de
se faire justice lui-même. S'en suit une grosse échauffourée qui aboutit à
l'expulsion des deux joueurs et un coup-franc pour Price. Malheureusement, Alex
tire le coup-franc au-dessus. Le match se termine sur cette ultime occasion.
3 buts à 2 donc pour
Deloitte dans un match de haute volée. Au point de vue de l'organisation, de
l'envie et de solidarité, il s'agit sans aucun doute d'un des meilleurs matchs
de l'année pour Price. Malgré le résultat négatif, tout le monde, du banc au pré,
a pris du plaisir. Et même sans trophée, la saison a été productive.
Ce match est décidément
fort en émotions. En effet, il s'agissait du dernier match de Fabien Raoul sous
les couleurs de PwC. Couleurs qui l'a dignement porté durant ces 5 dernières années.
Fa a.k.a. l'échassier ou encore le kenyan blanc ou encore celui dont Raùl (le
type du Real hein) est l'homonyme va rejoindre les contrées africaines où il
pourra librement exprimer son talent sur les prés comme dans les bars. Le
latéral gauche en est déjà orphelin. Bon vent à lui.
Un grand merci aussi
aux supporter, porteurs d'eau, assistant-coachs : PAM et Greg d’être venu
ce samedi matin.
Avec ce potentiel et
cette mentalité, on peut être optimiste pour PwC la saison prochaine. En
attendant TRES BONNE VACANCES A TOUS !!!
Footballistiquement
vôtre !!
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1-1 à 6 minutes de la fin !
RépondreSupprimerPuis une fin de match de folie, 3 buts, 2 rouges. Bref, un PwC-Deloitte dans les règles de l'art !
Super esprit d'équipe, un groupe qui ne lâche jamais rien !
un très beau match !!! merci à toute l'équipe de porter aussi bien les couleurs de PwC.
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