X-LoS 2015 - Le retour des anciens

Comme chaque année, en juin, l'AS PwC Foot fait son bilan calmement, en se remémorant chaque instant ... Les hautes instances footballistiques de PwC récompensent les faits marquants de l'année à travers les Oscars et organisent ses internationaux de France (juste après ceux de Roland Garros), son X-LoS !

Il s’agit bien d’un brassage footballistique, mais avant tout, ce tournoi est un événement festif prisé par nos auditeurs, consultants et avocats qui se disent « sportifs du dimanche ».

Rapidement une équipe recueille les suffrages de tous les bookmakers : les redoutables I&S. Cette team est un beau mélange d’auditeurs hargneux, fous du ballon rond emmenée par Charles, capitaine de l'équipe officielle PwC. Ce Melting pot allie technique, puissance et générosité. Le titre leur semble promis.

Puis, il y a les Anciens. Toujours placés mais jamais vainqueurs, les Anciens font cette année face à une vague de défection importante. Certains ne se font pas d'illusions comme l'atteste l'arrivée en claquettes et Ray-ban des vrais anciens parmi les anciens : Sylvain et Alain – 80 ans bien tassés à eux deux – 30 minutes après tout le monde, comme souvent !

Arrive le temps d'éprouver ces sensations visuelles, la vérité c’est celle du terrain. Les premières rencontres donnent lieu à des véritables rounds d'observation. Les équipes se regardent en chien de faïence ce qui nous donnent deux matchs finissant sur un score de parité. Quant à eux, les Anciens perdent leur premier match face à une équipe de Strat & Transat fougueuse et motivée. Sur l'autre terrain, l’Insurance affiche sa supériorité face à une valeureuse équipe de PwC E qui n’a plus sa superbe d’en temps.

Au deuxième round, les Anciens et Smart Mob livrent l’un des matchs rocambolesques de cette phase de poules. Le scénario est dantesque. Durant le premier quart d'heure, Smart subit la foudre des Anciens. L’addition est salée 4 buts encaissés en autant d'attaques flashs en mode blitzkrieg. Alors qu'on pense que les vieux de la vieille se dirigent vers une victoire tranquille, leur sénilité les rattrape et ils se font une petite frayeur en encaissant 3 buts dans les dernières minutes.

De l'autre côté, I&S cravache. Menés 1 but à 0 par l’Insurance suite à une occasion d’école : relance en cloche de Jonny Wilkinson – gardien de but - pour Antoine Griezmann – avant-centre – contrôle, frappe, but ! Face au mur, I&S prend d’assaut la surface adverse et se verra récompensée par un but malheureux contre son camp de son Wilki goaléador.

Si le deuxième round nous avait donné un match WTF, le dernier round nous offre une rencontre totalement upside down. Mené 3 à 0 et donc éliminé, Consulting FS renverse la vapeur face PwC E et score 5 fois pour se qualifier pour les demis et renvoyer I&S à ses révisions. C'est la grosse surprise de cette phase de poules, les favoris sont tombés sous les acclamations du publique !

Les quatre qualifiés pour les demis finale sont donc Insurance, Consulting FS, Strat & Transat et les Anciens (ou survivants). A la trappe, PwC Société d’avocats, PwC E, I&S et Smart Mob !

Il est temps de faire un break. Les gloutons se précipitent sur les sandwichs prévus par l'orga. Certains petits malins en profitent pour faire leur mercato en toute discrétion. Les Anciens recrutent donc Ilias en fin de contrat avec son club PwC E.

Les deux demi-finales vont aboutir à des matchs aux scenarii aussi tendus que le film de M. Night Shyamalan. Au bout de leur forces, Strat et Insurance ne parviennent pas à se départager dans le temps réglementaire et se remettent à la loterie des tirs aux buts. C'est Strat qui gagne le droit de jouer la finale le 5^ème tireur d’Insurance n’ayant pas concrétisé son tir. En face, on a le droit à un match qui se joue au ralenti. Tout va se décanter en fin de rencontre. Bien que les Anciens mènent grâce à un nouveau coup de boule de Pat, ils se font rejoindre à quelques encablures de la fin suite à un but gag. Sur un long dégagement du gardien, Jean-Mi tente de le repousser mais avec une main marshmallow, il ne fait que freiner le cuir qui finit par rentrer. Remonté comme un coucou, Pat exhorte ses coéquipiers à jouer long également. Bien leur en a pris, la défense est prise à défaut. Pat se retrouve face au goal et la glisse vers Ilias qui malgré un souvenir douloureux contre EY conclut dans le but déserté.

Place à la finale ! L'échauffement est révélateur des forces en présence. Tandis que les Strat et Transat semblent fringants, les Anciens couinent à chaque étirement ou mini footing. Il est difficile de voir alors comment nos bourlingueurs peuvent gagner. Et pourtant, malins comme des zébus évitant la fougue du guépard, les Anciens vont jouer... à endormir l'adversaire. Ils jouent à leur rythme (très lent) et empêchent les jeunots d’imposer le leur. Telle le pire des insectes, ils vont piquer au moment où on s’y attend le moins. Sur sa droite, Ilias centre pour Pat qui s'arrache pour pousser la balle vers la terre promise.

La suite ? Catenaccio. Dans la plus belle tradition italienne (pour être juste tradition Juventine), les Anciens vont fermer le game. Rideau.

Toujours placés mais jamais triomphants par le passé, les Anciens ont enfin vaincu le signe indien. Le tout, grâce à une très bonne organisation, leur science de l'effort (enfin surtout l'économie d'effort) et un énorme Pat, présent aussi bien à la récupération, à la construction et à la finition.

La (longue) matinée se termine par la remise des trophées et notamment des Oscars.

Equipe vainqueur : Les Anciens

Youn, Patrick (MVP du tournoi), Samuel, Alain, Sylvain, Fabien Carcagno, Jean-Michel, PAM, Vadim

Remplaçant : Ilias

Palmarès des Oscars 2015 :

Meilleur espoir : Clément Hodeau

Meilleur Ancien : Alex Moellinger

Joueur le + combatif : Geoff Bladier

Joueur ayant le meilleur état d'esprit : Youn Liamidi

Boulette de l'année : Ilias Gaillot

Meilleur joueur : Charles Heinschild

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