lundi 5 octobre 2015

Premier match PwC vs IBM– 3.10.2015

Après une longue trêve estivale et quelques péripéties, enfin la saison débute.
En guise d'introduction, PwC a droit à IBM comme adversaire.
L'équipe au coup d'envoi :



Charles



Banc :
Ilias
Sylvain

Clément H.
Youness

Geoff







Vadim
Thomas

Samir
Will











Alex





Le jusqu’au-boutisme de l'arbitre oblige même Price a débuté à 10 en raison d'une sombre histoire de remplacements et de juge de touche. No comment !
Ce coup bas ne mine pas les ambitions de PwC. A peine une dizaine de minutes de jeu que Thomas s'extirpe du milieu et lance parfaitement Alex dans la profondeur. Avec la précision d'un chirurgien, Alex place la gonfle dans le soupirail droit. Déjà qu'on se disait qu'à 10, cela allait être corsé mais que PwC mène ... Même Marcel Dessailly n'avait pas misé dessus sur Betclic. Mais clairement les Rojiblancos dominent les débats. Au milieu, Thomas est bouillant. Récup, dribbles, passes ... Appelez-le l'alchimiste s’il vous plait ! Tout ce qu'il touche se transforme en or comme sur cette nouvelle ouverture où il lance Alex. Mais cette fois-ci notre attaquant n'attrape pas le cadre au bout de sa course. Jusqu'à la première demi-heure, le plan se déroule sans accroc et sans haine ni violence. Tel la NSA, Samir intercepte toutes les transmissions dans sa zone. Alors la défense contient sans trop dommage les attaquants adverses.
Mais après cette entame en grande maîtrise, IBM se remet la tête à l'endroit et profite de son avantage numérique. Sur un dégagement de sa défense, le conteste de Price manque dans la zone de ruck à la retombée du ballon. S'en suit une série de décalage qui aboutit à ce que le numéro 7 devance la sortie de Charles pour le but de l'égalisation. C’est à ce moment que les jaunes décidèrent d’appuyer sur l'accélérateur avant la pause. Échappé sur le côté droit de la défense, la frappe de l'attaquant ricoche sur Samir puis tape les deux poteaux avant que la défense ne repousse la frappe à la va comme je te pousse. Les Rojiblancos serrent les dents (et les fesses), ils tiennent bons jusqu'à la mi-temps.

A la reprise, le capitaine monte sur le pré et l'organisation change. Mais la détermination reste la même. Si Philippe Doucet assistait à cette rencontre, ses stats auraient sûrement montrées des duels à l'avantage de Price. D'ailleurs ça commence à s'énerver sur le bord du terrain du côté IBM et même sur le rectangle vert. Sûrement agacé, le numéro 11 joue autant avec ses mains qu'un puceau dans un club de striptease. On dépasse l'heure de jeu et c'est surtout PwC qui apporte le danger dans la surface de réparation adverse et obtient de bons coups de pieds arrêtés. Sur un des corners bottés par Thomas, le centre trouve la caboche d'Alex lancé comme un triple sauteur et atterri dans la lucarne du gradin impuissant.

Price s'attend alors à prendre la tempête de la part d'IBM mais que nenni. Le back four court-circuite tous les assauts adverses même si quelques fois PwC se fait quelques frayeurs … pour cause, le placement de Vadim sur sa ligne de but est aussi adapté que celui des subprimes en 2008 ! Heureusement la fin est moins dramatique. Price ne se contente pas de longue chiche devant mais essaie de construire. Et quand cela marche, cela donne une belle combinaison entre Charles et Youness ce qui permet au dernier d'ajuster son centre. Alex est trop court mais Charles sans doute surpris par le rebond et le fait que le latéral réussisse son centre ne peut envoyer la gonfle dans les filets. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sont bien les Rojiblancos qui se créent les meilleurs opportunités. Après moult réclamations, Charles renverse le jeu par deux fois vers la droite pour Ilias. La première donne lieu à un contrôle américain, la seconde a une volée bakayeske.
De l'autre côté, malgré un numéro 7 très remuant, IBM peine à se montrer dangereux. Alors eux aussi s'en remettent aux coups de pied arrêtés. Et c'est d'ailleurs un superbe coup franc aboutissant sur l'équerre qui constitue leur meilleure occasion.
En fin de match, Charles a même une dernière occasion. La déviation de la tête d'Alex le met en position idéale, mais il précipite sa volée qui finit hors-cadre.

PwC remporte donc son premier match de la saison après avoir évolué tout le match en infériorité numérique ! Ce super résultat est autant dû à une application sans faille qu'à une solidarité à toute épreuve. La prestation collective a été si aboutie qu'il est difficile de ressortir des individualités. Néanmoins, nous retiendrons une défense de grande qualité, appliquée, concentrée et pleine d’expérience ! Il fait bon de commencer par une victoire de la sorte. A continuer dans cette même veine.


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