Sortez les brancards, planquez
les mémés et les gosses car ce match n'est pas pour les âmes sensibles.
Doug a convoqué 14 mecs prêts à
aller au front :
Ilias
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Thom | ||||||||
Fabien
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Jérémy
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Clém M
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Youn
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Hamza
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Doug
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Geoff
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Clém H
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Hugo
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Youss
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Ben
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Charles
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Cela fait près d'un mois que les
Rojiblancos n'ont pas foulé la pelouse dans la cadre d'un match officiel. On
peut dire que cela se voit. Les joueurs de PwC ont aussi faim que des vampires
lors d'une soirée T**pax. Les joueurs d'EY se font bousculer comme un touriste
dans le RER A aux heures de pointe. Face aux coups de butoirs, ils ne répondent
que par des coups tout court. Dès qu'ils ont le tort de laisser un peu d'espace
aux offensifs de Price, c'est sanction. A l'entrée de la surface, Youssef
renverse vers Hugo. Ce dernier prend le temps de contrôler avant d'ajuster le
portier pour l'ouverture. Premier coup de canif dans le mental d'EY. Il est
rapidement suivi d'un deuxième. Charles et Youss continuent leur travail de
sape à la presse. Celui-ci met les défenseurs en difficulté et Geoff peut
jaillir pour lancer Charles en face en face avec le gardien. Avec sang-froid,
il place une frappe qui fait bisou au petit filet côté opposé. Point break.
A part quelques rares maladresses
techniques, l'entame de match des Rojiblancos frise la perfection. La boque
défensif est d’une rare efficacité et d’une solidarité exemplaire ! Les
consignes du coach sont appliquées à la lettre. L'équipe de Price est tellement
au-dessus que les joueurs se mettent à tenter des trucs de ouf. Suite à un
corner mal repoussé, la gonfle arrive dans les pieds de Geoff. Ni une ni deux
notre Iron Man balance une belle frappe au 20/25 mètres. La trajectoire
flottante de la balle conjuguée au placement de Charles devant le portier
gênent ce dernier qui dégage péniblement dans les pieds de Charles. A 3 mètres
des cages et surtout en position licite, notre attaquant ne se fait pas prier
pour mettre définitivement la tête des joueurs d'EY sous l'eau. Euphoriques,
les Rojiblancos vont quand même rapidement descendre de quelques étages.
Quasiment sur le coup d'envoi, le numéro 11 file entre les défenseurs. Sa
frappe un peu loupée mais bien placée prend Ilias à contre-pied. EY revient au
score mais surtout dans le match. Ils se mettent maintenant à y croire les
bougres !
Ce qui au départ s'apparentait à
une erreur de concentration est en fait un vrai moment faible de Price. Les
joueurs d'EY prennent la confiance et mettent la pression. Après une dizaine de
minutes de flottement, les Rojiblancos se mouillent la nuque et resserrent les
rangs pour desserrer l'étau. Et surtout ils ont la bonne idée de planter un 4e
but histoire de clouer le bec aux velléités de révolte des joueurs en
noir. Dos au but, Hugo joue de son corps
pour conserver le cuir. Il décale Doug sur la droite qui, de son œil persan
(enfin, plus turc que perse) voit le départ de Clément Hodeau. L'ouverture est
convertie par une finition Kung-Fu Panda de notre milieu box-to-box. Comme
dirait Omar, IL LUI A MIS LE ROUGE A LÈVRES, IL L'A COIFFÉ, IL LUI A MIS LE
NUMÉRO !!!
PwC reprend donc sa marche en
avant et refait mal à la défense d'EY. Notre ailier gauche fait mal quasiment
sur chaque prise de balle tant qu'à la fin les défenseurs avaient le refrain du
hit de Youssoupha bien gravé dans la tête :
"Tant d'années, tant
d'années, Youss' on se connaît (x2)
Je peux pas t'oublier, non
(x2)"
Ils décident donc de le sécher
une bonne fois afin de s'accorder une pause. L'arbitre décide d'ailleurs de
renvoyer les deux campus sur la touche pour la pause et s'absente... de très
très longues minutes.
Au bout de 45 minutes d'efforts
intenses, le trou est certes fait mais le match n'est pas plié. Et cela les
Rojiblancos l'ont bien enregistré. Au retour du break, ils s'évertuent à ne laisser
aucun espace aux joueurs d'EY. Malgré la longue pause, PwC continue à mettre de
l'impact et de l'intensité. Les joueurs d'EY portent le deuil de leurs espoirs
sur leurs maillots. PwC ne lâche rien. Toutes les velléités offensives sont
stoppées net par un back four plus concentré que jamais. Malgré un bon coaching
d’EY et une réorganisation tactique à la mi-temps, leur numéro 6 fraichement
entrée en jeu est tout simplement muselé et écœuré par notre arrière gauche. La
frustration d'EY s'affiche au grand jour avec l'attentat du numéro 8 sur Hamza.
Le défenseur d'EY découpe par derrière et bien salement notre attaquant. C'est
tellement moche que même Materrazzi détournerait les yeux. Mais l'arbitre,
vraiment largué, ne lui donne qu'un carton jaune, à l'aise Blaise. Les
Rojiblancos avancent avec sérénité. Le rythme de cette seconde période est
moins enlevé car Price est dans la gestion tandis que les EY ne trouvent pas de
solution. Néanmoins plus le match se dirige vers la fin, plus la fatigue rend les Rojiblancos moins
disciplinés.
EY veut forcer la décision sur
une balle en profondeur mais Hugo fait une sortie autoritaire dans les pieds de
son adversaire. La gonfle revient sur
l'attaquant d'EY et Youness emporté par son enthousiasme intervient sur le cuir
et le défenseur. Malgré les récriminations de notre défenseur, l'arbitre siffle
penalty. En état de grâce, Hugo sort le penalty et se permet une seconde
intervention rapide et décisive sur le second ballon. Rien ne semble troubler
les Rojiblancos même si les coups échangés se font de plus en plus nombreux.
Surtout, rien d'autre ne sera marqué.
A l'issue d'un match de très
haute volée et maîtrisé de bout en bout, PwC s'impose face à EY 4 buts à 1. Ce
score net et sans bavure s'est basé sur une énorme collectif qui a
littéralement bouffé les joueurs en noir.
Une belle victoire qui fait
vraiment plaisir après des résultats en dents de scie. Elle prouve d'autant
plus que les forces de PwC se trouvent dans la cohésion et la solidarité.
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