Voici nos sopranos du jour :
Malcom
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Will
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Ilias
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Loïc
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Clém M
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Youn
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Marzouck
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Thomas
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Doug
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Hugo
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Ben
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Youss
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Charles
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Gaby
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En ce
moment, les débuts de match de PwC sont un peu comme quand on réalise que sa
date Tinder n'a pas menti sur ses photos : ça part bien ! C'est encore le cas
ce samedi. Peu de temps après le coup d'envoi du match, Charles s'échappe côté
droit. Et là, il voit le gardien des Jaunes et Noirs s'avancer aussi perdu que
Mimi-Siku dans un indien dans la ville. Charles reste lui focus et remet en
arrière pour Gaby qui choisit assez étonnamment mais efficacement de piquer son
ballon afin d'éviter toute déconvenue. Cette ouverture du score est de bon
augure. D'autant plus qu'en ce début de match, le gardien des Chapa semble très
hésitant dans ses choix. Malheureusement, les Rojiblancos ne réussissent pas
toujours à en tirer parti. Néanmoins, pour continuer la métaphore du
rendez-vous galant, tout s'enchaîne bien. Les Rojiblancos font rire le football
et on sent bien qu'il va y avoir ngolo ngolo dans la case. La concrétisation
n'arrive que peu de temps après. Ben se retrouve excentré mais bien dans la
surface. On ne sait pas trop quelle mouche a piqué le défenseur mais il décide
de sécher notre ailier. Ayant clairement la volonté de suivre les traces de
Laurent Blanc, lors de la saison 97/98, Clément se charge de la sentence et
donne un avantage confortable à PwC.
L'équipe a
donc toutes les cartes en main pour évoluer en confiance et dérouler son jeu.
Pourtant, c'est à partir de ce moment que tout part en sucette. Les Rojiblancos
vont nous faire le coup de la panne. Le jeu de Price disparaît aussi vite qu'un
nord-coréen qui manque de respect à Kim Jong Un. Les Chapa se rebellent comme
le sous-commandant Marcos. Les Rojiblancos ont dû mal à contenir l'avancée des
Jaunes & Noirs car ils ont toujours la demie-seconde de retard. On sent
également de la fébrilité inhabituelle dans l'arrière-garde des Rojiblancos.
Pour autant, Malcom et ses acolytes parviennent à maintenir les bois inviolés.
PwC termine
donc la première période bon an mal an mais sans encaisser de but. Doug
effectue quelques changements tactiques et place Youness au poste de...
gardien. Dès la première offensive adverse,
on entend les genoux de notre apprenti gardien qui claquent de peur de
refaire une "Hamza". Ce qui est rassurant, c'est que Price reprend le
bon fil conducteur dans le jeu. Les corners se multiplient et sur l'un d'eux,
au premier poteau, Doug surgit tel un fulguro-point afin de catapulter le
ballon dans les filets. A partir de là, on sent que toute l'équipe se détend du
sphincter. PwC repart en mode gestion en essayant de garder le cuir et de bien
défendre.
Et pour
cela, il faut encore réussir à contrôler la profondeur. En cela, Price ne se
débrouille pas trop mal. Même à l'arrache, il y a toujours un pied pour
empêcher les Chapa de filer vers le but et éviter les situations dangereuses.
Sauf lorsque l'intervention est jouée vers l'arrière et que Youness se saisit
du cuir avec les mains . Considérant une remise d'Ilias comme volontaire,
l'arbitre siffle coup-franc indirect dans la surface. La première frappe est
repoussée par le sacrifice du dos de Malcom. S'en suit une chandelle propice à
l'intervention du gardien. Sauf que l'attaquant adverse ne l'a pas décidé
ainsi. Il arrive en Shaolin Soccer en prenant la tête de notre pauvre Youn pour
une pastèque. Ayant déjà perdu la moitié de ses neurones il y a tout juste un mois sur le même terrain
suite à un choc à la tête, là, notre gardien de fortune a failli y laisser la
tête. Plus de peur que de mal, pour Youness qui s'en sort vivant. Les coups de
pied arrêtés sont la principale source de danger pour les Rojiblancos car les
Chapa possèdent un mix d'Ivan Zamarano et Miroslav Klose. Le genre de joueur
qui te chope tout de la tête. Il faut donc une attention sans relâche afin de
ne pas permettre aux Chapa Blues de se relancer. Pour ce qui est de la conduite
du match, les Rojiblancos le gèrent comme un solo d'Eric Clapton : tranquille
et maîtrisé.
Encore une
victoire pour canard. Tout n'a pas été 100% parfait, mais les Rojiblancos ont
su géré les temps forts et les temps faibles sans coup férir. Au final, nous
avons une belle victoire 3 buts à 0 qui confirment les ambitions élevés de
Price en cette fin de championnat.
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