La sélection fut ô combien
difficile mais le capitaine a tranché et les 14 bonhommes sensés ramener le
trophée à la maison sont :
Ilias
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Will
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Thom
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Malcom
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Clém M
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Youn
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Hamza
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Hugo
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Jérém
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Clém H
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Gaby
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Youss
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Doug
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Charles
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Finale de
coupe oblige, tout le décorum y est : jeux de maillots flambants neufs,
présence de trois arbitres, bouteilles d'eau fraîches fournies... Tout est beau
comme lors de ta première chope sur le Careless Whisper de George Michael.
Néanmoins, le fait que cela soit un match capital n'a pas été totalement capté
par nos priciens. En effet, les sélectionnés se croient plutôt à la réunion des
amis de la Boule à Saint Jean de Bray. Entre les retards et l'échauffement
bâclé, la préparation n'est clairement pas à la hauteur de l’événement.
De son côté,
IBM n'a pas le temps pour les niaiseries. Les gars sont en D1 et ils veulent
montrer d'entrée qui sont les patrons. A l'instar d'un grand de 3e face à un
6e, ils foutent un bon coup de pression dès le début de match. PwC se serre les
coudes et les fesses pour tenir le coup. Ça joue vite et bien d'un côté mais
cela défend avec acharnement de l'autre. En plus, Price a quelques atouts dans
sa manche et n'hésite pas à placer quelques escarmouches.
Les joueurs
de Price offrent une superbe combinaison entre Gaby, Jeremy et pour finir par
Charles qui, lancé en profondeur par une passe lobée, tente la reprise du même
acabit mais ce choix n'est pas couronné du succès estompé. Face la menace plus
vraiment fantôme de PwC, IBM durcit le ton. Suite à un choc avec le capitaine
adverse, Youss se fracasse l'épaule. Au delà du fait qu'il ne pourra plus faire
de sitôt la danse de l'épaule comme son idole Cyril Hanouna, il est obligé de
sortir du pré remplacé par Hugo. Malgré tout, Price garde le cap mais concède
beaucoup de coups de pied arrêtés. Sur l'un d'eux, le corner est renvoyé
difficilement par Doug et le joueur Blanc ne se pose pas de question. Il
balance en cachou sous la barre histoire d'empêcher toute intervention
défensive. Ce but n'est comme pas illogique vu la physionomie du match
jusqu'alors. Surtout que Price a autant de difficultés à défendre sur les
corners que Clément Hodeau à passer un week-end sobre. Heureusement pour PwC,
une intervention de Thomas sur la ligne empêche IBM de s'envoler à la table de
marque.
PwC atteint
la pause avec un retard d'un seul but. Rien n’est perdu mais comme dirait le
brave Aimé Jacquet, il va falloir muscler son jeu pour revenir dans ce match.
Pour cela,
la fraîcheur du banc va avoir un impact non négligeable. Dès la reprise, PwC
s'installe dans le camp d'IBM. La première opportunité est à mettre à l'actif
de Will qui bénéficie d'un bon second ballon à l'entrée de la surface. Notre
attaquant s'applique mais sans un doute un peu trop car la frappe est placée
mais ne surprend pas le gardien. Néanmoins, PwC est aussi déter à revenir dans
le match qu'un jeune du 9-3 à percer dans le game. Doug prend les choses en
main et adresse une belle transversale vers Thomas. Ce dernier laisse passer
deux rebonds et fait parler la foudre. Nom de Zeus ! La frappe est aussi belle
que la plus sexy des WAG et vient de se loger dans le petit filet. Price est
parvenu à retard et peut espérer même mieux car le momentum est clairement pour
eux. A eux de prouver au Qatar que Dream Bigger n'est pas qu'un slogan pour
attirer les footix.
Chef de file
de la nouvelle gauche, Hugo a décidé de mener son match comme une campagne de
Mélenchon en mode bulldozer. Au bout d'un de ses rushs victor(ieux), Hugo
parvient à adresser un centre devant les cages. Will est le premier mais le
portier adverse répond par une parade réflexe de classe. La gonfle revient vers
Youss qui ne s'applique pas assez pour cadrer et marquer. Peu de temps après,
c'est Clément Hodeau qui s'illustre. Il envoie une bonne praline vers les cages
d'IBM mais celle-ci manque de crème fouettée et n'attrape pas le cadre. Les
opportunités s'additionnent pour PwC mais le score ne bouge pas. Les Rouges
ont-ils laissé passer leur chance ? Les minutes suivantes tendent à le penser.
Sur un contre, l'attaquant d'IBM peut faire une dizaine de mètres En Marche
autrement dit sans opposition aucune. Arrivé 20/25 mètres, son œil acéré voit
le placement de Malcom et la précision de son pied fait le reste. Il ajuste un
superbe lob qui tombe juste en dessous de la barre. Malcom est impuissant et
IBM reprend l'avantage contre le cours du jeu. Ce but est comme une chanson de
Philippe Lavil autrement dit un coup de bambou sur les cabezas des Rojiblancos.
Toujours groggy, les joueurs de PwC affichent alors l'agressivité d'un chaton
sous MDMA. Les Blancs en profitent pour marquer le but du break sur une action
rondement menée avec changement d'aile, contrôle dans la surface et finition de
sang-froid. L'arbitre décide de stopper le match pour une pause fraîcheur. Ces
deux buts coup sur coup sont autant de crochets dans le foie de PwC.
Avec ce
scénario, la côte d'une victoire de PwC à la FdJ est élevée. Pour autant, comme
dirait Shurik'n, "On ne baissera pas les bras, on n'est pas né pour
ça/Mêmes vaincus, on se jettera dans la bataille/Pour l'honneur, comme un
samouraï". Alors, les Rouges repartent au combat car mine de rien, il y a
de place derrière. D'ailleurs, Hamza et Gaby s'échangent la gonfle comme on
échangeait les pogs au collège. Et hop, un une-deux plus tard, Gaby remet Price
à un but d'IBM. PwC revient donc dans le match et un nouvel espoir renaît comme
chez les Skywalker. Doug place le curseur sur attaque sans limite que
connaissent bien les fans de Football Manager. Malheureusement en face, ils ne
se laissent pas aussi facilement abusés qu'un kamikaze à qui on a promis 27
vierges. Price se rue à l'attaque mais de manière un peu désordonnée à tel
point qu'on aurait dit l'état du PS. Alors, il y a bien une ou deux (demi)
opportunités mais IBM ne laisse rien passer. Il faut dire qu'ils ont un très
bon gardien qui fait de sa surface son terrain de jeu comme Clément Mézange les
boîtes pour ados. Les dernières forces de PwC ne suffiront pas. L'équipe
s'incline 3 buts à 2 malgré une belle résistance.
Comme dirait
Booba, pas le temps pour les regrets. D'autant plus que Price n'a pas grand-chose
à se reprocher. On peut toujours se dire avec plus de réussite et/ou de
réalisme lors du temps fort à 1 but partout, Price aurait pu définitivement
enfoncer le clou et la tête des joueurs d'IBM. Néanmoins, les adversaires du
jour étaient loin d'être des peintres. De surcroît, l'état d'esprit a été au
top tout au long de la rencontre et chaque joueur a donné le maximum. On
saluera particulièrement ceux qui ont joué malgré le ramadan (Ilias) et les
supporters (Marzouk, Geoff et sa fille). On vous donne surtout rendez-vous
l'année prochaine pour des aventures encore plus folles et on l'espère encore
plus de succès !!
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