jeudi 6 juillet 2017

Championnat – PwC vs Chapa Blues – 22.04.2017

On y est. Après de longues batailles acharnées dans la boue ou en infériorité numérique, des mois d'abstinence le vendredi soir, des heures de récupération en sieste du samedi après-midi, voilà PwC au pied de son gouffre de Elm (celle-là est pour mes geeks surs) : la finale de la Coupe Île de France.
La sélection fut ô combien difficile mais le capitaine a tranché et les 14 bonhommes sensés ramener le trophée à la maison sont :





Ilias













Will
Thom

Malcom

Clém M

Youn

Hamza








Hugo


Jérém

Clém H




Gaby





Youss














Doug

















Charles







Finale de coupe oblige, tout le décorum y est : jeux de maillots flambants neufs, présence de trois arbitres, bouteilles d'eau fraîches fournies... Tout est beau comme lors de ta première chope sur le Careless Whisper de George Michael. Néanmoins, le fait que cela soit un match capital n'a pas été totalement capté par nos priciens. En effet, les sélectionnés se croient plutôt à la réunion des amis de la Boule à Saint Jean de Bray. Entre les retards et l'échauffement bâclé, la préparation n'est clairement pas à la hauteur de l’événement.
De son côté, IBM n'a pas le temps pour les niaiseries. Les gars sont en D1 et ils veulent montrer d'entrée qui sont les patrons. A l'instar d'un grand de 3e face à un 6e, ils foutent un bon coup de pression dès le début de match. PwC se serre les coudes et les fesses pour tenir le coup. Ça joue vite et bien d'un côté mais cela défend avec acharnement de l'autre. En plus, Price a quelques atouts dans sa manche et n'hésite pas à placer quelques escarmouches.
Les joueurs de Price offrent une superbe combinaison entre Gaby, Jeremy et pour finir par Charles qui, lancé en profondeur par une passe lobée, tente la reprise du même acabit mais ce choix n'est pas couronné du succès estompé. Face la menace plus vraiment fantôme de PwC, IBM durcit le ton. Suite à un choc avec le capitaine adverse, Youss se fracasse l'épaule. Au delà du fait qu'il ne pourra plus faire de sitôt la danse de l'épaule comme son idole Cyril Hanouna, il est obligé de sortir du pré remplacé par Hugo. Malgré tout, Price garde le cap mais concède beaucoup de coups de pied arrêtés. Sur l'un d'eux, le corner est renvoyé difficilement par Doug et le joueur Blanc ne se pose pas de question. Il balance en cachou sous la barre histoire d'empêcher toute intervention défensive. Ce but n'est comme pas illogique vu la physionomie du match jusqu'alors. Surtout que Price a autant de difficultés à défendre sur les corners que Clément Hodeau à passer un week-end sobre. Heureusement pour PwC, une intervention de Thomas sur la ligne empêche IBM de s'envoler à la table de marque.

PwC atteint la pause avec un retard d'un seul but. Rien n’est perdu mais comme dirait le brave Aimé Jacquet, il va falloir muscler son jeu pour revenir dans ce match.

Pour cela, la fraîcheur du banc va avoir un impact non négligeable. Dès la reprise, PwC s'installe dans le camp d'IBM. La première opportunité est à mettre à l'actif de Will qui bénéficie d'un bon second ballon à l'entrée de la surface. Notre attaquant s'applique mais sans un doute un peu trop car la frappe est placée mais ne surprend pas le gardien. Néanmoins, PwC est aussi déter à revenir dans le match qu'un jeune du 9-3 à percer dans le game. Doug prend les choses en main et adresse une belle transversale vers Thomas. Ce dernier laisse passer deux rebonds et fait parler la foudre. Nom de Zeus ! La frappe est aussi belle que la plus sexy des WAG et vient de se loger dans le petit filet. Price est parvenu à retard et peut espérer même mieux car le momentum est clairement pour eux. A eux de prouver au Qatar que Dream Bigger n'est pas qu'un slogan pour attirer les footix.

Chef de file de la nouvelle gauche, Hugo a décidé de mener son match comme une campagne de Mélenchon en mode bulldozer. Au bout d'un de ses rushs victor(ieux), Hugo parvient à adresser un centre devant les cages. Will est le premier mais le portier adverse répond par une parade réflexe de classe. La gonfle revient vers Youss qui ne s'applique pas assez pour cadrer et marquer. Peu de temps après, c'est Clément Hodeau qui s'illustre. Il envoie une bonne praline vers les cages d'IBM mais celle-ci manque de crème fouettée et n'attrape pas le cadre. Les opportunités s'additionnent pour PwC mais le score ne bouge pas. Les Rouges ont-ils laissé passer leur chance ? Les minutes suivantes tendent à le penser. Sur un contre, l'attaquant d'IBM peut faire une dizaine de mètres En Marche autrement dit sans opposition aucune. Arrivé 20/25 mètres, son œil acéré voit le placement de Malcom et la précision de son pied fait le reste. Il ajuste un superbe lob qui tombe juste en dessous de la barre. Malcom est impuissant et IBM reprend l'avantage contre le cours du jeu. Ce but est comme une chanson de Philippe Lavil autrement dit un coup de bambou sur les cabezas des Rojiblancos. Toujours groggy, les joueurs de PwC affichent alors l'agressivité d'un chaton sous MDMA. Les Blancs en profitent pour marquer le but du break sur une action rondement menée avec changement d'aile, contrôle dans la surface et finition de sang-froid. L'arbitre décide de stopper le match pour une pause fraîcheur. Ces deux buts coup sur coup sont autant de crochets dans le foie de PwC.
Avec ce scénario, la côte d'une victoire de PwC à la FdJ est élevée. Pour autant, comme dirait Shurik'n, "On ne baissera pas les bras, on n'est pas né pour ça/Mêmes vaincus, on se jettera dans la bataille/Pour l'honneur, comme un samouraï". Alors, les Rouges repartent au combat car mine de rien, il y a de place derrière. D'ailleurs, Hamza et Gaby s'échangent la gonfle comme on échangeait les pogs au collège. Et hop, un une-deux plus tard, Gaby remet Price à un but d'IBM. PwC revient donc dans le match et un nouvel espoir renaît comme chez les Skywalker. Doug place le curseur sur attaque sans limite que connaissent bien les fans de Football Manager. Malheureusement en face, ils ne se laissent pas aussi facilement abusés qu'un kamikaze à qui on a promis 27 vierges. Price se rue à l'attaque mais de manière un peu désordonnée à tel point qu'on aurait dit l'état du PS. Alors, il y a bien une ou deux (demi) opportunités mais IBM ne laisse rien passer. Il faut dire qu'ils ont un très bon gardien qui fait de sa surface son terrain de jeu comme Clément Mézange les boîtes pour ados. Les dernières forces de PwC ne suffiront pas. L'équipe s'incline 3 buts à 2 malgré une belle résistance.

Comme dirait Booba, pas le temps pour les regrets. D'autant plus que Price n'a pas grand-chose à se reprocher. On peut toujours se dire avec plus de réussite et/ou de réalisme lors du temps fort à 1 but partout, Price aurait pu définitivement enfoncer le clou et la tête des joueurs d'IBM. Néanmoins, les adversaires du jour étaient loin d'être des peintres. De surcroît, l'état d'esprit a été au top tout au long de la rencontre et chaque joueur a donné le maximum. On saluera particulièrement ceux qui ont joué malgré le ramadan (Ilias) et les supporters (Marzouk, Geoff et sa fille). On vous donne surtout rendez-vous l'année prochaine pour des aventures encore plus folles et on l'espère encore plus de succès !!

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