mardi 16 octobre 2018

Coupe – PwC vs Steria – 6.10.2018

Après 3 matchs de championnat ayant à chaque fois aboutit sur des nuls, PwC est face à un autre défi. Ce samedi c'était la coupe donc win or go home !






Benjamin













Youn
Gaby

Jérém

Clem M

Hugo

Gaby








Marzouk


Clém H

Paul




Peter





Will





Doug

















Charles






Les joueurs ont bien compris l'enjeu au vu de l'entame de match conquérante comment Jayce et ses potes. Les Rojiblancos se permettent même une action collective de toute beauté où on s'échange le ballon en une touche. La finalité revient à Will dont la frappe lèche le poteau droit du gardien. Au vu de ce qu'on voit, on se dit que ça va rouler tout seul pour PwC comme pour une voiture autonome. Erreur. La première pierre d'achoppement provient du côté gauche de la défense. Le numéro 10 de Steria échappe à un premier tacle de Mezange puis un second de Jeremy. Il adresse un centre rasant conclu au second poteau par le numéro 11. Peu de temps après, les Rojiblancos reçoivent une deuxième tarte dans la gueule. La défense est à nouveau prise à défaut sur ballon en profondeur. À la conclusion, toujours le numéro 11 qui marque un doublé. Le match est en train de tourner à la catastrophe à l'instar de la tecktonik en son temps.
C'est là que Jeremy nous invente un geste technique : le dégagement-ouverture. Grâce à cette innovation, il lance parfaitement Charles qui, à la rage, résiste à la défense et place une frappe hors de portée du gardien. Price revient enfin dans son match mais il reste encore un débours d'un but.


La pause permet aux leaders de distribuer une bonne volée de bois aux 11 joueurs qui n'ont pas donner la pleine mesure de leur talent durant ces 45 premières minutes. Les Rojiblancos repartent donc avec de bien meilleures intentions. Néanmoins, à force de penser à marquer, PwC oublie les fondamentaux. Sur un renvoi de l'arrière-garde, la défense et le milieu laissent un trou aussi béant que celui de la Sécu. Le joueur de Steria peut s'avancer et déclencher une frappe de loin dont le rebond trompe Peter. Le match se tend car la tournure fruste énormément les Rojiblancos. Les accrochages se multiplient comme les petits pains de Jésus. Et sur un tacle viril mais correct de son adversaire, Youss retombe mal et souffre terriblement de l'épaule. Le match est interrompu pour prendre soin de notre joueur durement touché. Cet événement remobilise les Rojiblancos qui, même à 10, doivent tout donner à l'image de leur camarade qui y a laissé son épaule. La réaction ne tarde pas. Présent dans la surface, Hodeau remet PwC sur le bon chemin d'une belle frappe croisée du gauche. Sentant qu'ils prennent de plus en plus l'ascendant, Price enchaîne par un nouveau but. L'égalisation est signée par Charles qui reprend en demi-volée un ballon mal renvoyé par la défense.


Toutefois, à l'instar d’Oberyn face à la montagne, c'est au moment que les Rojiblancos pensent avoir Steria au bout de leur épée qu'ils se font surprendre, moins tragiquement tout de même. Sur une espèce de contre mal ficelé de Steria, le numéro 10 parvient à nouveau à placer une frappe de loin qui prend à défaut Peter qui n'a pas encore les réflexes d'un gardien.
Price déclenche à nouveau le plan d'urgence. La tension est palpable dans les rangs Rojiblancos qui perdent de l'influx en invectives et chamailleries inutiles. Ce ne sont pas les seuls à faire preuve d'un caractère de cochon. Les joueurs de Steria vont de palabres en palabres qu'elles feraient passer Gattuso pour un être doux et docile. Excédé, l'arbitre accorde un coup franc à Price près de la surface. Après un conciliabule entre Charles et Clément M., ce dernier voit la fumée blanche dans le mur très mal placé par le portier et nous lâche une frappe à la courbe encore plus belle que le boule de Jennifer Lopez. Esthétiquement c'est superbe, comptablement c'est décisif. PwC revient enfin à égalité alors qu'on approchait dangereusement de la fin du match.


Price est dans son momentum et veut surtout éviter la prolongation qui, en infériorité numérique, sera forcément difficile. Alors Charles repart au charbon. Notre attaquant sort la pioche et pousse son wagonnet pour réaliser un ultime débordement. Il centre en retrait pour Hodeau qui lui aussi s'arrache. Gêné par un défenseur dans ses pattes, il ne parvient pas à faire ficelle. On part donc sur la prolongation. L'acide lactique s'accumule dans les organismes des deux côtés. Toutefois c'est PwC qui a la maîtrise des débats durant ces 30 minutes supplémentaires. Toujours à l'énergie, Charles se débat et parvient à obtenir un coup-franc quasiment similaire à celui qui a permis l'égalisation. Cette fois-ci, notre attaquant se fait justice lui-même et sa frappe, masquée par le nombre important de joueurs devant lui, prend à défaut le gardien vraiment pas serein sur sa ligne. Les Rojiblancos prennent enfin l'avantage et compte bien ne pas le lâcher. Steria est rendu quasiment inoffensif par l'intensité que PwC réussit encore à insuffler à cet instant du match. Alors il y a bien cette vielle frappe sur coup-franc qui permet à Peter de se faire voir  par les photographes, mais pas plus. Non, Price va même enfoncer le clou par un dernier but. Le corner rentrant met encore en panique le gardien. Au second poteau Benjamin peut la remettre pour Clément H. à nouveau récompensé pour son activité. La fin du match part un peu en saucisse avec l'expulsion d'un joueur de Steria irrité par un "abus de langage" de Hodeau, #seum...


Au terme d'une rencontre digne des séries épiques HBO, PwC se qualifie pour le tour suivant. Alors oui le match n'a pas été parfait (ouh la, loin de là même), mais quelle réaction de bonhomme !! Les Rojiblancos remportent enfin un match dans cette coupe de France, la première fois depuis le début du 21e siècle.... Elle est pour toi Youss !!

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