Benjamin
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Youn
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Gaby
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Jérém
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Clem M
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Hugo
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Gaby
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Marzouk
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Clém H
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Paul
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Peter
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Will
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Doug
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Charles
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Les joueurs ont bien
compris l'enjeu au vu de l'entame de match conquérante comment Jayce et ses
potes. Les Rojiblancos se permettent même une action collective de toute beauté
où on s'échange le ballon en une touche. La finalité revient à Will dont la frappe
lèche le poteau droit du gardien. Au vu de ce qu'on voit, on se dit que ça va
rouler tout seul pour PwC comme pour une voiture autonome. Erreur. La première
pierre d'achoppement provient du côté gauche de la défense. Le numéro 10 de
Steria échappe à un premier tacle de Mezange puis un second de Jeremy. Il
adresse un centre rasant conclu au second poteau par le numéro 11. Peu de temps
après, les Rojiblancos reçoivent une deuxième tarte dans la gueule. La défense
est à nouveau prise à défaut sur ballon en profondeur. À la conclusion,
toujours le numéro 11 qui marque un doublé. Le match est en train de tourner à
la catastrophe à l'instar de la tecktonik en son temps.
C'est là que Jeremy nous
invente un geste technique : le dégagement-ouverture. Grâce à cette innovation,
il lance parfaitement Charles qui, à la rage, résiste à la défense et place une
frappe hors de portée du gardien. Price revient enfin dans son match mais il
reste encore un débours d'un but.
La pause permet aux leaders
de distribuer une bonne volée de bois aux 11 joueurs qui n'ont pas donner la
pleine mesure de leur talent durant ces 45 premières minutes. Les Rojiblancos
repartent donc avec de bien meilleures intentions. Néanmoins, à force de penser
à marquer, PwC oublie les fondamentaux. Sur un renvoi de l'arrière-garde, la
défense et le milieu laissent un trou aussi béant que celui de la Sécu. Le
joueur de Steria peut s'avancer et déclencher une frappe de loin dont le rebond
trompe Peter. Le match se tend car la tournure fruste énormément les
Rojiblancos. Les accrochages se multiplient comme les petits pains de Jésus. Et
sur un tacle viril mais correct de son adversaire, Youss retombe mal et souffre
terriblement de l'épaule. Le match est interrompu pour prendre soin de notre
joueur durement touché. Cet événement remobilise les Rojiblancos qui, même à
10, doivent tout donner à l'image de leur camarade qui y a laissé son épaule.
La réaction ne tarde pas. Présent dans la surface, Hodeau remet PwC sur le bon
chemin d'une belle frappe croisée du gauche. Sentant qu'ils prennent de plus en
plus l'ascendant, Price enchaîne par un nouveau but. L'égalisation est signée
par Charles qui reprend en demi-volée un ballon mal renvoyé par la défense.
Toutefois, à l'instar
d’Oberyn face à la montagne, c'est au moment que les Rojiblancos pensent avoir
Steria au bout de leur épée qu'ils se font surprendre, moins tragiquement tout
de même. Sur une espèce de contre mal ficelé de Steria, le numéro 10 parvient à
nouveau à placer une frappe de loin qui prend à défaut Peter qui n'a pas encore
les réflexes d'un gardien.
Price déclenche à nouveau
le plan d'urgence. La tension est palpable dans les rangs Rojiblancos qui
perdent de l'influx en invectives et chamailleries inutiles. Ce ne sont pas les
seuls à faire preuve d'un caractère de cochon. Les joueurs de Steria vont de
palabres en palabres qu'elles feraient passer Gattuso pour un être doux et
docile. Excédé, l'arbitre accorde un coup franc à Price près de la surface.
Après un conciliabule entre Charles et Clément M., ce dernier voit la fumée
blanche dans le mur très mal placé par le portier et nous lâche une frappe à la
courbe encore plus belle que le boule de Jennifer Lopez. Esthétiquement c'est
superbe, comptablement c'est décisif. PwC revient enfin à égalité alors qu'on
approchait dangereusement de la fin du match.
Price est dans son momentum
et veut surtout éviter la prolongation qui, en infériorité numérique, sera
forcément difficile. Alors Charles repart au charbon. Notre attaquant sort la
pioche et pousse son wagonnet pour réaliser un ultime débordement. Il centre en
retrait pour Hodeau qui lui aussi s'arrache. Gêné par un défenseur dans ses
pattes, il ne parvient pas à faire ficelle. On part donc sur la prolongation.
L'acide lactique s'accumule dans les organismes des deux côtés. Toutefois c'est
PwC qui a la maîtrise des débats durant ces 30 minutes supplémentaires.
Toujours à l'énergie, Charles se débat et parvient à obtenir un coup-franc
quasiment similaire à celui qui a permis l'égalisation. Cette fois-ci, notre
attaquant se fait justice lui-même et sa frappe, masquée par le nombre
important de joueurs devant lui, prend à défaut le gardien vraiment pas serein
sur sa ligne. Les Rojiblancos prennent enfin l'avantage et compte bien ne pas
le lâcher. Steria est rendu quasiment inoffensif par l'intensité que PwC
réussit encore à insuffler à cet instant du match. Alors il y a bien cette
vielle frappe sur coup-franc qui permet à Peter de se faire voir par les photographes, mais pas plus. Non,
Price va même enfoncer le clou par un dernier but. Le corner rentrant met
encore en panique le gardien. Au second poteau Benjamin peut la remettre pour
Clément H. à nouveau récompensé pour son activité. La fin du match part un peu
en saucisse avec l'expulsion d'un joueur de Steria irrité par un "abus de
langage" de Hodeau, #seum...
Au terme d'une rencontre
digne des séries épiques HBO, PwC se qualifie pour le tour suivant. Alors oui
le match n'a pas été parfait (ouh la, loin de là même), mais quelle réaction de
bonhomme !! Les Rojiblancos remportent enfin un match dans cette coupe de
France, la première fois depuis le début du 21e siècle.... Elle est pour toi
Youss !!
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