Après s'être fait
rosser par les nouveaux la semaine dernière, pas mal d'anciens doivent se
rattraper. A fortiori le début de match est assez engagé. Qui parle engagement
dit Samir. Notre n°4 envoie son plus beau tacle pieds en avant. Malheureusement
il reçoit également les crampons du joueur de BP en retour. Il est obligé de
sortir par la suite avec une grosse entaille. Réorganisation tactique avec
Carca qui passe au milieu. A vrai dire, il ne se passe pas grand-chose dans
cette première mi-temps du fait d'un jeu très haché et d'un arbitre qui ne
laisse rien passer. A noter tout de même la tentative d'Ilias qui se la joue
"je voulais centrer mais je marque le lob de l'année". Or la barre
vient contrarier ses plans. Au-delà de cette seule "frappe cadrée"
les Rojiblancos, parviennent souvent à se rapprocher des cages adverses, mais
de nombreuses maladresses dans les derniers gestes les empêchent de créer
réellement le danger. Comme sur cette action ou lancé dans la profondeur,
Charles échappe à la défense, fixe le gardien, et transmet plein axe à Jerem en
soutien! Mais le retour désespéré de la défense empêche le nouveau 10 de la
mettre au fond...
Malgré une domination
territoriale, Pwc se fait planter juste avant la pause sur coup de pied
arrêté. La tentative à 40 mètres du joueur de BP est prolongée involontairement
par Fabrice pour un joueur de Bearing qui peut pousser la sphère dans les
buts... Dure réalité alors que Price avait fourni jusque-là une première
mi-temps de bonne facture mais en manquait d'application dans le geste final.
La seconde mi-temps
démarre avec d'encore meilleures intentions à l'image du pressing amorcé dès le
coup d'envoi. Toujours aussi peu sereins derrière, les joueurs de Bearing Point
multiplient les erreurs et les approximations dans la relance. Ilias tente de
profiter d'une hésitation du portier adverse dans sa sortie mais sa frappe fuit
les cages alors désertées. Mais c'est la voie à suivre.
Alors Jérémy continue
son pressing et en récolte les fruits. Il enchaîne par un une-deux avec Vadim
avant d'écarter vers la gauche sur Ilias. Ce dernier n'étant pas gaucher, il
banane sa frappe qui se transforme en centre vers Jérémy. Plat du pied efficace,
et surtout égalité entre les deux équipes très tôt dans ce deuxième acte. Les
Rojiblancos veulent remporter les 3 points donc ils ne s'arrêtent pas en si bon
chemin. David profite d'une hésitation arbitrale pour glisser le cuir vers
Charles. Frappe juste trop croisée pour notre numéro 7. Plus le temps passe,
plus la ligne de récupération des Rojiblancos est haute et plus la pression
s'accumule sur les buts de BP.
Et à force de pousser
PwC fait craquer Bearing. Inspiré, Charles décale David à droite. A l'approche
du Classique, notre David rappelle son homonymie avec El Magnifico Ginola. Il place
une belle accélération avant centrer vers Greg. Ce dernier remet en mode
shaolin vers Charles. Venant à toute berzingue, notre capitaine balance un
cachou sous la barre. Price prend l'avantage à l'amorce du dernier quart
d'heure et met sa main sur ce match.
Le bloc se positionne
un poil plus bas mais l'équipe reste dangereuse. David la joue à la Edmilson
(pour tester votre culture foot). En puissance et en technique, il ressort la
gonfle et crée le décalage via Charles vers Greg sur l'aile droite. Sang-froid
et sûreté sont ses maîtres mots, il remet alors vers Vadim à l'entrée de la
surface. Mais notre joueur envoie sa frappe au-dessus de la barre. Quelques
minutes plus tard, c'est Charles qui se retrouve dans la même situation... Pour
le même résultat : une frappe trop enlevée.
Derrière
l'arrière-garde veille et met nos gardiens au chomdu. Pas de frissons de fin
match devant la ligne de buts. Non c'est plutôt Price qui maintient la pression
sur son adversaire sans pour autant marquer le but du chaos. Cela en est fini
des espoirs de Bearing Point dans ce match et PwC empoche sa deuxième victoire.
Le match a été
globalement de bonne facture avec une seconde période plus aboutie. Quelques
problèmes dans la finition ont empêché les Rojiblancos d'avoir une avance plus
confortable au tableau d'affichage. En revanche, défensivement c'est très
costaud, avec ça Price peut voyager tranquille.
Notons aussi les
petites biscottes qui continuent à s'accumuler dans la besace des Rojiblancos -
cette fois ce sont Fabrice, Samir et Loïc qui se sont fait rattraper par un
arbitre très autoritaire !
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