mardi 24 mars 2015

Huitième match PwC vs EY - 21.03.2015

Avant la version française opposant l'OM et le PSG dans 15 jours, avant le vrai entre le Real et le Barça ce dimanche, nous avons droit au Clasico version samedi matin entre PwC et EY.
Inutile de faire de longues palabres pour présenter ce match, tant cette affiche se suffit à elle-même. Pas besoin de discours mobilisateurs non plus, les Rojiblancos sont fin prêts.


D'entrée, ils montrent une agressivité qui ferait passer l'Athletico de Madrid de Simeone pour des enfants de chœur. Tel des obèses lâchés dans une pâtisserie, les Rojiblancos se jettent sur chaque ballon et sont tout prêt de tirer les marrons du feu dès l'entame.
Sur une balle en cloche totalement anodine, le gardien se craque complètement et laisse filer le ballon. La gonfle échoie alors dans les pieds d'Ilias seul face aux buts vides. Poliment, Ilias refuse l'offrande et met le ballon volontairement en sortie de but. On dit volontairement car on ne voit pas comment il peut en être autrement.
Cette occasion illustre la physionomie du premier quart d'heure où les Rojiblancos ont toujours un temps d'avance sur leurs adversaires en jaune. Mais ces derniers vont mettre petit à petit la machine en route emmenés par le numéro 9 aux allures de Pastore des grands soirs. Après une vingtaine de minutes de domination stérile, la défense de Price se fissure un peu et accumule les fautes. C'est alors que le numéro 7 reçoit le cuir aux 16 mètres et cale une frappe peu  puissante mais très bien placée à tel point qu'elle atteint le soupirail droit des cages de Price.
Ce but est un coup au moral pour PwC qui avait mieux débuté la rencontre. Le moral atteint, les jambes sont alors quelque peu coupées pour les Rojiblancos qui subissent les coups de boutoirs de l'attaque d'EY. Mais comme dirait tout bon Materazzi "se non si può avere la palla, il giocatore cattura almeno" ce qui donne dans la langue de Di Meco "si tu ne peux avoir le ballon, attrape au moins le joueur". Message reçu 5/5 par Junior et cela occasionne un gros choc entre le n°7 et Junior. On a cru au pire pour les deux joueurs. Mais si le n°7 s'en sort sans dommage, on ne peut dire autant de notre défenseur qui laisse son genou sur le terrain et se retrouve contraint de laisser sa place. Le joueur d'EY n'en a pas fini avec les défenseurs de PwC. Quelques minutes plus tard, Youness tente de venger son coéquipier en lui mettant une bonne balayette. Repris par la patrouille, le latéral prend sa biscotte jaune à la fin de l'action. Mais ces deux actions sont symptomatiques de la volonté retrouvée du coté de Price qui remonte sur le terrain et se fait plus pressant sur les cages d'EY. Cette pression va donner lieu à l'action old school du jour.

La touche de la gauche vers la droite est effectuée par Fred "Rory Delap" Tchanqué pour Alex. Notre attaquant dévie de la caboche pour Will au second poteau qui finalise le travail proprement. Une action créée par une faille temporelle qui nous rajeunit de 10 ans au plus grand bonheur de nos trois anciens bien fier de leur coup. 

Juste avant la pause, PwC manque de prendre l'avantage de la plus belle des manières. Sur un mauvais renvoi, la gonfle revient sur PAM qui nous claque une magnifique demi-volée fouettée. Mi-flottante et mirifique mais surtout totalement malchanceuse car elle vient s'écraser sur la barre ! Will en bon attaquant a suivi pour conclure mais il est signalé hors-jeu. Si Fifty Cent nous affirme qu'il a "the magic stick", PAM nous prouve une nouvelle fois qu'il a le "golden left foot".
L'arbitre siffle la pause peu de temps après et met fin à une première période intense et acharnée.

La reprise du jeu est moins aisée pour les Rojiblancos. Le pressing est un peu plus lâche ce qui expose un peu plus la défense. Le numéro 11 pose beaucoup de difficultés non pas par sa technique mais son jeu de corps très rugueux. C'est une sorte de Pippo Inzaghi avec le physique d'un déménageur. Malgré tout, Loïc et Fabrice réussissent à le contenir. Tel le roseau, la garde plie mais ne rompt pas. Ceux qui sont à un string de craquer c'est bien le back four d'EY.
Malgré sa solidité apparente, Alex fait souffrir par ses nombreuses courses la défense d'EY. Il réussit même à se procurer un face à face au terme d'une de ses désormais légendaires chevauchées. Cheveux au vent et buste droit, il prend de vitesse ses gardes du corps mais sa frappe vient lécher le poteau. 
Quand ce n'est pas dans le jeu, PwC se procure des opportunités sur coup de pied arrêté. Le corner d'Henri voit Fred se transformer en Space Jam pour reprendre le centre en ciseau. Esthétiquement splendide, le geste ne trouve pourtant pas sa cible.
Ou encore un bel enchaînement une / deux entre Will avec Geoff à l’entrée de la surface, ce dernier décale sur sa droite à Romain que ne peut que dévier du tibia obligeant une parade à la one again du portier. Geoff alors met en marche son 5e poumon pour finir le match. Malgré une fatigue apparente au vu de sa langue touchant le sol à la recherche d'air, lui et JB tiennent le milieu et ne relâchent pas la pression sur EY.
Du côté des jaunes, on tente de réagir par les attaquants remuants mais le jeu défensif des Rojiblancos est parfaitement organisé et serein. Sauf quand Loic nous joue le crunch à l'avance et plaque le joueur d'EY dans la surface. Action litigieuse que l'arbitre décide de ne pas sanctionner. Au final, aucune équipe ne parviendra à faire plier l'autre.

Comme dirait Rohff, un match comme ça fait zizir. Price a mis tous les ingrédients d'un match réussi : des litres de solidarité, une grosse poignée d'envie et le tout assaisonné de technique.
Il aura juste manqué un zeste de lucidité et d'efficacité devant pour que le plat soit totalement savoureux. Ce manque de fraîcheur des offensifs est totalement compréhensible vu le boulot de pressing abattu. Ce samedi, personne n'a donné sa part au chien à tel point que le résultat nul est un poil frustrant. En effet, PwC a eu de nombreuses opportunités de marquer le but de la diff mais sans doute que le penchant de nombreux joueurs pour le club de la capitale les pousse à faire preuve de la même inefficacité (SIC).
Même si la victoire n'est pas au bout cette fois-ci, nul doute que si PwC réédite ce genre de performance, elle ne lui échappera pas la prochaine fois.


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2 commentaires:

  1. Gros match de l'équipe ! merci à tous ainsi qu'au journaliste.

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  2. Futur pigiste à SoFoot25 mars 2015 à 09:20

    Le niveau de l'équipe a été très inspirant

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