lundi 2 novembre 2015

Troisième match de championnat EY vs PwC – 31.10.2015

Malgré quelques absents, l'équipe alignée reste compétitive avec notamment la présence d'un vrai goal : Jean-Mimi le retour !!!








Jean-Mi














Ilias

Malco

Edern

Youn

Vadim








Clément V.











Geoff

Clément H.




Youssef





Benjamin





Thom

















Douglas








Dès l'entame de la rencontre, on sent qu'il y a quelque chose de grippé dans la machine Price. Les transmissions ressemblent plus à celles d'une Lada qu'une Merco flambant neuve mais au moins l'équipe n'est pas mise en danger.
On pourrait se dire que Price ne fait pas un mauvais début de match ... Si EY n'évoluait pas à 10 depuis 20 minutes ! Dès que les jaunes se sont remis à 11, cela a tout de suite été plus compliqué pour les Rojiblancos. Dès lors, les relances n'ont pas trop la gueule des coups de pied soyeux de Dan Carter mais plus la finesse technique de Pascal Cygan. Les défenseurs appliquent le jeu en une touche à la Dja Djédjé. Ah non pas une touche de balle mais plus contrôle-touche directe. Bref, pour avoir un jeu fluide ce n'est pas pour ce samedi.
Pour autant juste avant la pause, Price fait le braquage parfait genre le scénario d'Ocean Eleven. Alors que tout semble un peu foireux, Price a la lumière qui sauve la première mi-temps un peu pauvre. Sur une longue touche jouée par Geoff côté gauche, Ben dévie le ballon vers Douglas. Le milieu prend le temps de contrôler pour ajuster à la perfection le portier d'EY. La mi-temps est donc sifflée peu de temps après. Le score avantageux est quand même flatteur vu la pauvreté des enchaînements mais au moins les Rojiblancos font preuve de solidarité pour ne pas se mettre trop en danger derrière.

A la reprise les Rojiblancos ont toujours autant de mal dans la relance propre et posée. Alors bon an mal an, ils se lancent dans l'attaque rapide. Clément H. repositionné en défense centrale récupère la gonfle qui catapulte d’un extérieur pied droit dans le course de notre avant-centre du moment, Ben ! Astucieusement, ce dernier remet pleine axe pour Dougy qui tente un geste fou en lobbant le gardien de loin. La gonfle tape la barre et rebondit près de la ligne fatidique. Devant ? Derrière ? Personne ne sait. Il parait que Julie Lescaut est encore sur le coup. Malgré un gros doute au vu des témoignages recueillis par les supporters au plus proches de la scène de crime, l'arbitre accorde le but malgré les protestations des jaunes.

Sans doute vexés par ce qu'ils ressentent comme de l'injustice, les joueurs d'EY se jettent à l'assaut des buts de Jean-Michel. Les coups de butoirs sont portés par le numéro 9. Il échappe à Clément H, largue Youness et nous cale une frappe du gauche qui laisse notre gardien impuissant. Vu le scénario du match jusqu'alors on imagine sans mal EY refaire son retard. Mais c'est sans compter sur Youssef. Imitant son modèle Brandao, il nous invente une reprise du dos sur un corner botté par Thomas et permet à PwC de reprendre deux buts d'avance. EY n'en démord pas. Ils ne vont pas perdre sans se battre. Le numéro 9 reprend son travail de démolition. Malgré ses grands échalas, il réussit une nouvelle fois à percer au cœur de l’entre jeu puis de la défense de Price avant de tromper une nouvelle fois Jean-Mi abandonnée par sa défense. Au vu de ces deux actions, la défense rojiblanca mérite sans aucun doute une semaine de colle à écrire la célèbre maxime de Cannavaro : soit le ballon ne passe pas, soit c'est le joueur qui ne passe pas.

Plus qu'un but de retard, il s'agit désormais de résister. Et essayer de ramener EY dans son camp voire tenir le ballon devant. Ben a beau se démener comme un beau diable et même réussir de beaux enchaînements (notamment un contrôle poitrail reprise du gauche qui méritait meilleur sort), Price subit un peu plus. Mais PwC réussit malgré tout à repousser les assauts adverses jusqu’à la dernière action du match ... Alors qu'on est à l'orée du temps additionnel, EY tente de mettre la pression dans les 6 mètres de Price. Sur une balle qui traîne, Edern et Ilias décident de jouer au plus poli. Sur le terrain on a même pu entendre l'échange d'amabilité :
"- Dégagez messire.
- Je n'en ferai rien, vous d'abord
- Je vous en prie, faites donc..."
Faisant di de toute correction, le numéro 9 grille la politesse à tout le monde et vient planter le but égalisateur. Incroyable ! EY a réussi sa folle remontée et Price n'a que ses mains pour pleurer. Quelques encablures plus tard, l'arbitre met un terme à ce match un peu fou mais sans grande envolée technique.

Der Klassiker aboutit donc sur un match nul assez rageant au vu des dernières minutes. Sans ce but gag, PwC l'aurait sans doute emporté. Mais cela aurait été un cadeau du ciel car même si une nouvelle fois la solidarité a été au top, la qualité technique n'était pas vraiment au rendez-vous. D'aucuns argueront également qu'au vu de ce dernier but, Price ne méritait sans doute pas les 3 points. Aux Rojiblancos de retrouver leur concentration et leur application. Nul doute que la victoire ne leur échappera plus.


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2 commentaires:

  1. Du grand Youn !
    Merci à Clément V et Malco d'avoir géré 45 sur la touche ;-)

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  2. A noter la générosité de l'arbitre qui ne siffle pas penalty contre Youness sur une belle obstruction dans la surface. Certains appellent ça l'expérience

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