Toujours est-il que ce samedi, un seul scénario était envisageable : Win or die !!! Mais comme dans tout bon film catastrophe, le décor est à peine planté que les ennuis arrivent... Le match commence par une douche froide : il pleut à verse, et les adversaires font d'emblée preuve d'un fair-play magistral en refusant qu'un de leur remplaçant officie à la touche. Price va évoluer tout le match à 10... comme au match aller !
Jean-Mi
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Vadim
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Thom
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Ilias
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Clément
M
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Youn
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Douglas
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Benj
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Charles
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Alex
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Will
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Malgré tout la
composition se veut audacieuse, avec seulement 3 hommes au milieu et 2
attaquants. Le plan connaît cependant un second bégaiement à peine 5 minutes
après le coup d'envoi. Tout d'un coup les adducteurs de Doug sifflent, et c'est
tout l'orchestre de PwC qui a peur de perdre sa partition. Et cela s'est
ressenti pendant la dizaine de minutes qui a suivi sa sortie. Le bloc ne joue
pas la même note ce qui permet à IBM de s'installer dans le camp des
Rojiblancos. Cette dizaine de minutes est ce qu'il aura fallu au PwC FC pour
faire le deuil des adducteurs de Douglas (R.I.P.) et se remettre en place.
La salle des
machines qu'est le milieu fait bien fonctionner les pistons pour alterner
pressing et positionnement bas. Ils réussissent désormais à apporter le danger
de l'autre côté du terrain. Alex est plus souvent trouvé dans la profondeur.
Suite à un
appel tout en puissance, il profite de l'angle mort dans le dos de la défense,
fait le taff sur le côté et centre fort pour Will. Notre Wayne Rooney local se
jette, touche le cuir qui est ensuite détourné par le défenseur au fond des
filets !
Ce premier but
met totalement en confiance les Rojiblancos désormais sûrs de leur plan de jeu.
IBM ne réagit qu'en mettant des coups ou en simulant encore plus mal qu'une
actrice de films X. S'il n'est pas touché derrière la ligne défensive, Alex
réussit à se mettre entre la défense et le milieu. Notre 9 1/2 du jour voit (ou
plutôt entend !) le déboulé de Charles vers les cages adverses beuglant
comme un fou furieux et le sert au risque de passer pour une « fiotte ».
Que va tenter le capitaine ? Frappe lourde à la Cissé ? Sombrero à la
Neymar ?! Lob à la Bergkamp ?!!!? Non... Vieux pointard à la raccro
style Pippo Inzaghi... On ne se plaindra pas car cette réalisation permet à PwC
de faire le break et ce à quelques secondes de la mi-temps !
Price a affiché
une belle solidarité lors de ce premier acte. Il est impérieusement nécessaire
de continuer sur cette voie car il ne faut donner aucun espoir de retour aux
jaunes. Les Rojiblancos redémarrent les premières minutes comme ils ont terminé
les dernières. Le pressing est tel un international arménien, à bon escient.
Benjamin se démène sur son côté droit, et permet à Charles de récupérer la
gonfle à 30/35 mètres des cages. Décidément inspiré, le numéro 7 déclenche une
frappe téléguidée qui contourne le portier et va se loger au fond des filets.
Ce but est un
coup de massue terrible pour l'équipe adverse qui a du mal à se remettre. Une
dizaine de minutes plus tard, les jaunes d'IBM décident enfin d'attaquer et de
solliciter Jean-Mi. La première frappe dangereuse vise le coin supérieur
gauche. Alors Jean-Michel bondit tel un chat, il détourne la balle, prend la
pose pour les photographes et les groupies puis retombe lourdement du fait de
la convergence de la gravité et de son poids marqué par les années chez PwC.
Les Rojiblancos
ne sont pas en reste dans un match très rythmé. Dans tous les bons coups, et
suite à un nouveau pressing de Ben, Charles récupère en 2e lame un ballon au
centre du terrain et réalise encore une percée dans les lignes adverses.
Aveuglé par les efforts à l’image du pote d'Aurier et de sa chicha, il ne
perçoit pas Will esseulé dans l'axe. Pour autant le choix de la frappe n'est
pas si mauvais mais manque de réussite en tapant le poteau. Ce n'est que partie
remise. Après un nouveau raid d'Alex sur le côté droit, la gonfle est
maladroitement dégagée de la tête plein axe par la défense vers... Vers qui?
Karim Rekik, Karim Rekiki ! Mais non c'est pour notre gars trop sûr du
jour : Charles H****. La volée est sèche, cadrée, pas spécialement bien
placée mais rebondit aux 6 mètres et fuse suffisamment pour tromper un gardien
qui ne s'est pas contenté d'être merguez mais carrément couscous royal sur
cette action. Les jaunes vont quand même réagir sur coup de pied arrêté où le
marquage lâche laisse Jean-Mi tout seul face au coup de casque adverse. Ce but
à un quart d'heure de la fin redonne un peu de peps à IBM mais ils tombent sur
un Jean-Michel de gala. Parade main opposée sur frappe de loin, arrêt réflexe
sur une autre tête... Le portier Rojiblanco empêche tout espoir de germer dans
les têtes des Jaunes. Frustrés et ne pouvant rivaliser sur le plan du jeu, IBM
pourrit un peu plus le jeu et ce malgré la (très) bonne prestation de l'homme
en noir. Le numéro 4 multiplie les fautes sur nos attaquants. De son côté.
Ilias, au contact des crampons d'un attaquant nous balance un virulent
"T'es bête ou quoi ?!". Whoah, le gars est trop un gangsta. Il doit
venir de Sevran, pour sûr. La fin de match est donc un poil plus difficile pour
PwC qui paie aussi le fait d'être à 10. Pour autant, IBM ne forcera pas le
verrou une seconde fois.
Très nette
victoire 4 buts à 1 de Price qui prouve une fois de plus que les Rojiblancos ne
sont jamais meilleurs que face à l'adversité. De ce match, il est difficile de
ressortir une ou plusieurs individualités tant le collectif a été fort*. On
notera tout de même la très bonne tenue de la défense avec des joueurs peu
habitués évolués à des postes si bas. Le ballon aura vécu quelques beaux
moments de circulation. On ajoutera que le milieu, bien qu'en infériorité, a su
parfaitement gérer les aspects défensifs et offensifs, avec une grosse débauche
d'énergie de Vadim et Benjamin, toujours disponibles et impeccables dans leur
rôle de pistons! Il faut également souligner l'abnégation des attaquants peu
pourvus en bons ballons mais jamais avares d'efforts. En vrai, comme à l'école
des fans : tout le monde a eu 10/10.
* Cette phrase a été
rajoutée par Charles H**** qui n’assume pas entièrement cet article un peu trop
élogieux !
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Très bon article, tu m'as bien fait marré avec le gangsta Ilias
RépondreSupprimerNeymar a aidé le club à remporter deux championnats successifs de Campeonato Paulista, une Copa do Brasil, et la Copa Libertadores 2011, le premier titre continental de Santos depuis 1963.
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