PwC Football Club - Paris: Destination Milano

L'histoire que vous allez lire est vraie. Seuls les noms ont été changés pour protéger les coupables.

L'Histoire :

11 gars sont partis disputer un match de foot tout en s’octroyant du bon temps à Milan. Afin d'investir la ville sans alerter les autorités, la Team PwC s'est séparée en deux groupes.

La Team 1 est composée de Black Maldini, Requin, The Substitute, Il Cappocanoniere et Eye of the Tiger. Bref, c'est une horde de jeunes loups affamés dont les dents rayent le parquet.

La seconde équipe est plus expérimentée, et encore plus redoutable. Dexter Morgan, Scooter, Passe-Partout, le Parrain, Capitaine Flamme et le Patient Anglais en sont ses illustres membres.

Vendredi 18h15

Malgré leur volonté de terroriser Milan, la Team 1 est à deux doigts de louper l'enregistrement. Heureusement, Black Maldini aka Youness L. veille au grain. Pour lui, un déplacement à Milan est synonyme de pèlerinage. Il s'est donc paré de son plus beau maillot rossonero pour faire honneur au seul club de la ville (sic).

23h00

Mis à part la première alerte, tout s'est passé comme prévu pour la T1 – un vol tranquille ! Après une installation rapide et efficace à l'auberge de jeunesse, la T1 se restaure dans la pizzeria du coin. Ici, c'est l'Italie! Et les pizzas sont aussi grosses que l'égo de Samuel Eto'o et de Zlatan réunis, c’est vous dire …

23h30

Pendant que la T1 est sur le point d'élaborer une stratégie tournée vers l’attaque pour la première soirée du WE, la T2 est également en train de s'ambiancer ... À l'aéroport ! Après de multiples retards, leur avion est finalement maintenu mais à 00h00 soit plus de 3 heures après l’horaire prévue. Astucieusement, Capitaine Flamme s’en va piller le duty-free de ses meilleurs nectars. Après avoir fait le plein des Big Mac, et avec son acolyte Scooter, ils franchissent une 2^ème fois la sécurité pour passer le temps et la soirée.

00h45

Revenons à Milan où la jeune garde (et un qui est un peu moins jeune) atteint enfin sa soirée. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'à Milan les jupes sont tellement courtes qu'elles en sont hautes. En revanche, la T1 a beau être jeune, la population locale a plutôt l'air d'être tout juste sorti de la période Violetta et Bob l'éponge. Et comme le match a lieu tôt le lendemain matin, il est nécessaire de ne pas éparpiller ses forces. Une stratégie défensive oriente les troupes vers le bercail !

2h00

La T2 accueille les valeureux jeunots de la T1 à la base avec comme ordre : ce soir, c'est repos du guerrier et prise de force nécessaire car la journée de demain s'annonce intense et risque de se prolonger au bout de la nuit.

Samedi 9h00

Le rendez-vous est fixé à quelques encablures du bureau de Price. San Siro n'est pas très loin non plus. Pour l'instant, les Rojiblancos doivent se contenter d'un terrain taille minime…

Les capitaines décident de s’orienter vers un 7vs7 (vs 8vs8 tant espéré) mais malgré ça, les espaces sont ridicules. En outre, vu le nombre important de joueurs les rotations doivent se faire rapidement. Le temps de jeu est limité ce qui a le don d'irriter profondément The Subsitute (alias Clément M.) qui a du mal à se contenter d'un rôle à la Dhorasso. Qu'à cela ne tienne les Rojiblancos font le boulot et prennent très vite l'ascendant. Ils enchaînent les buts très rapidement.

Et là, c'est le drame. Alors que tout se passait bien, sur un ballon anodin mais disputé, le joueur Italien nous la joue Materrazzi et met trop d'engagement. Bien qu'il ne veuille pas faire mal, son genou atterrit sur la pommette de Taoufik. Le bruit de crabe écrasé dénote la violence du choc. Le match est arrêté afin d'appeler le secours. Taoufik est donc transporté à l'hôpital avec le capitaine dans les bagages. Le match reprend mais néanmoins tout le monde reste sous le choc.

Au final, les Rojiblancos l'emportent 5 à 0 avec la plupart des buts à mettre sur le compte du Cappocanoniere en chef, Youssef. Le score reste anecdotique ! S’en suit un déjeuner dans un restaurant typiquement italien (magnifiques fresques murales et serveurs aimables comme pas deux !), et y a pas dire, question nourriture ils s'y connaissent en Italie. Notre cher hôte qui nous a régalés, doit abandonner les troupes pour parfaire son chinois en raison d’une sombre histoire de femmes et de pneus…

17h00

Bref moment de répit dans la journée des Rojiblancos. Capitaine Flamme, Requin et le Parrain partent au chevet du Patient anglais qui subit la douloureuse attente aux urgences milanaises.

Le reste de l'équipe a pris la direction des Navigli dans le sud de Milan afin de découvrir l'un des quartiers les plus touristiques de la ville. C'est aussi l'occasion de déguster une spécialité italienne : le Spritz et de se faire quelques torticolis.

20h15

Les Rojiblancos se retrouvent devant l'antre des Rossoneri et autres Nerazzuri : San Siro. Le stade est si impressionnant que pour gagner ses places l'équipe a l'impression de gravir le Mont Ventoux. Et encore, les places sont bien situées au milieu du deuxième anneau (NDLR : il y a trois anneaux) !!! Le stade est bien garni et l'ambiance est quelque peu... explosive. Les supporteurs font sauter des bombes agricoles comme des pétards au Nouvel an chinois. Les tifosi intéristes font également péter les décibels lors de l'ouverture du score rapide d'Icardi à la suite d'une jolie action. Durant la suite du match, le Napoli a la possession et fait quelques jolis mouvements sans mettre en danger l'Inter. Les Nerazzuris ne se privent pas eux de corser l'addition juste avant la pause par Brozovic. La seconde période est moins animée. Le Napoli continue de pousser mais en face l'Inter gère OKLM. Au final, les Rojiblancos ont assisté un match sympathique avec une ambiance plus impressionnante du fait du nombre de personnes que par l'intensité. Le supporter interista qu'est Hamza aurait passé la soirée parfaite s'il ne s'était pas fait refoulé aux portes du métro comme un vulgaire banlieusard tentant d'entrer au VIP Room.

23h45

Direction le second match de la soirée au Cavalli Club. C'est le plus important et le plus difficile. Un constat rapide s'impose : le niveau de la soirée est Champion's League. Alors autant dire que la Team PwC et son niveau liguain aka « business trip » à base de chemises débraillées et pantalons couleur camel ne paie pas de mine. Alors les Rojiblancos sortent le grand jeu. Et BIM on sort les bouteilles de vodka et surtout les cornets de frites à 15 balles : alors c'est qui les patrons !!?! So chic !

Le reste de la soirée a été censuré par le comité des sages. Mais le moins que l'on puisse dire c'est que les Rojiblancos ont mouillé le maillot... On notera tout de même qu'une bonne partie de l'équipe s'est autorisée un bon retour à pied, et ce malgré l'heure tardive. Cette petite visite complète et improvisée a offert un beau panorama Milan by night.

Dimanche 12h00

C'est le moment du réveil douloureux et du check-out. C'est surtout le moment du sketch du week-end. Après avoir vidé les chambres avec un peu de retard, la tenancière réclame son dû c'est-à-dire les deux clés de la chambre D. Mais Passe-Partout en a décidé autrement et assure n'en posséder qu'une ! Malgré la crise hystérique de la Madame, Passe-Partout campe sur ses positions. L'histoire semble s'arrêter là après une demi-heure de palabres quand ce dernier décide de checker ses poches... pour retrouver la fameuse clé !! N'étant pas satisfait de son œuvre, il décide d'enfoncer le clou en chourant des bouteilles d'eau qu'il pensait en libre-service sous les yeux horrifiés de la Madame ! Bref, il a sans doute laissé un souvenir impérissable à la tenancière de l'auberge de jeunesse.

13h30

La Team est à nouveau réuni, au complet, Taoufik est enfin sorti de l'hôpital, avec un bon pour une semaine de repos + opération en poche… Ses coéquipiers lui réservent une belle ovation qui rendrait jaloux Guiseppe Meazza.

15h00

Après s'être restaurés, les Rojiblancos font enfin les touristes : petite balade au Duomo et passage par le château de Sforza. Bien qu'il ne fasse pas une température estivale, Clément affirme son caractère d'habitant de "la Côte d'Azur de Bretagne" en arborant comme un t-shirt aux motifs de palmiers aussi incongru que surprenant. Cette "œuvre d'art" est censée rendre hommage à la Fashion Design Week de Milan ayant lieu au même moment. #EpicFail #OnnaPasKiffé

17h00

Il est temps de récupérer les affaires pour se diriger vers l'Aéroport de Milan Malpensa. Comme il est de coutume pour un low cost, le vol a du retard ce qui complique les plans de tout le monde qui ne pense qu'à atteindre son lit pour se remettre de tant d'efforts. Mais cela permet à la team d’observer le comportement très étrange d’un couple mythique (certainement des « passagers mystères ») qui se bat pour la survie des chapeaux et qui s’offusque du manque d’inclinaison des sièges… Appelez-moi le chef de cabine !

Pour patienter, le capitaine de bord aka DJ Salle d'attente nous sort sa meilleure playlist pour nous faire kiffer le vol. Merci à lui !

23h30

La Team regagne donc Orly avec un certain retard. Cependant, le voyage n'est pas fini pour Scooter qui doit retourner à Roissy récupérer son fameux « scooter ». Eh oui, il y a deux aéroports dans notre charmante bourgade Parisienne distants de 41km l’un de l’autre !

Enfin bref pour résumer et pour paraphraser Jules Cesar (à ne pas confondre avec Julio Cesar, mais ça c'est une autre histoire), Veni, Vidi Vici !