Championnat – Tour Eiffel vs PwC – 18.02.2017

Tel que la Tour Eiffel a rayonné sur l'Europe à travers son équipe phare, le PSG, les joueurs de PwC veulent eux aussi briller face aux représentants de cette même tour dans le championnat inter-entreprises seniors. Voyons quels sont les hommes chargés de se parer de leurs habits de lumière :

			Hamza
								Doug
Ilias		Loïc		Malcom		Youn		Marzouk
								Achille
		Clém M		Clém H
Gaby						Youss
			Thom
			Will

Première bonne nouvelle, le Hodeauton a fonctionné car notre milieu a pu faire les soldes et s'acheter de nouvelles pompes. Deuxième bonne nouvelle, en face il ne s'agit pas du PSG, la nouvelle référence. Preuve en est la difficulté que les joueurs de la tour Eiffel ont pour ressortir le cuir de leur zone défensive dès que le pressing des Rojiblancos est entamé. A force de jouer avec le feu, les joueurs bleus se brûlent. Alors qu'il est seul dans la surface, le numéro 8, une sorte d'Obélix en crampons, fait le fameux geste technique contrôle pied-main. L'arbitre indique logiquement le point de penalty. La sentence est transformée par (je vous le donne en mille) Clément Mézange aka le Gaizka Mendieta gaucher.

Le plus dur semble être fait mais PwC n'a pas la marge de se relâcher. D'une banale perte de balle au milieu, le numéro 10 des bleus est tout de suite touché dans la profondeur. Alors qu'il entend Malcom revenir sur ses talons, l'attaquant, pris d'effroi, déclenche sa frappe à l'entrée de la surface. OK elle est bien placée mais Hamza met à peu près le même temps qu'il a mis la vieille pour se coucher la gonfle passe au ras du poteau. Tout est à refaire pour PwC.

Alors ce n'est pas brillant dans le jeu, néanmoins les Rojiblancos recommencent à mettre la pression sur les joueurs de la tour Eiffel qui éprouvent toujours autant de difficulté pour se sortir de la nasse. Chaque incursion dans la surface crée un grand vent de panique. Gaby profite d'un cafouillage à la suite d'une remise en jeu pour pousser la gonfle dans les buts... Et casser le nez du numéro 7. Ce but doit permettre de continuer le match tranquillou bilou. Il n'en est rien. Quelques minutes après, le numéro 6 tente une frappe de 30 mètres sans aucun espoir à priori. Sauf que notre portier n'est pas très bien réveillé. La gonfle passe entre les mains de Hamza qui tape la même détente que Tyrion Lannister dans l'épisode 6 de la saison 5 de GoT (SPOILER !!!). On a checké après mais sur l'action, Hamza est juste au-dessus du record en saut en hauteur de Mimi Mathy. Vu la prestation de notre portier, Geoff, présent en famille, propose que sa fille Pia prenne les gants. Après réflexion, Doug préfère s'auto-désigner pour défendre les bois. Il peut assister à la déliquescence du jeu et de l'état d'esprit des Rojiblancos qui ne sont plus bons à grand-chose en cette fin de mi-temps. De surcroît, Clément Mézange quitte ses partenaires suite à une blessure musculaire.

A noter un carton jaune évitable en fin de premier acte, de notre vétéran du jour, suite une contestation digne d’un U10 – traduction spéciale pour lui – anciennement poussin !

La colère froide de Doug à la pause sert d’électrochoc. Les Rojiblancos attaquent la seconde période pied au plancher. Le premier corner tiré rentrant par Doug fait paniquer le gardien qui ne peut que prolonger la course du ballon. Le dernier Clément sur la pelouse récupère l'offrande pour la convertir en but. Peu à son aise gants en main, Hamza l'est plus balle au pied. D'une belle ouverture en une touche, il trouve Gaby dans le dos de la défense qui se reprend à deux fois pour marquer le but du break. Voilà qui est mieux et permet à PwC de respirer. Price montre enfin sa supériorité dans le jeu. Aussi serein que Libourne (1 point à celui qui a celle-là), Doug fait tourner l'effectif. Il faut dire que les joueurs de tour Eiffel ne sont pas très menaçants. Sauf quand on leur donne la possibilité.

Et c'est le cas suite à une mauvaise relance qui atterrit dans les pieds adverses. Ça a marché une fois, alors pourquoi deux ? Les joueurs de la tour Eiffel tentent à nouveau la frappe alléluia de 30 mètres. La trajectoire est bombée mais elle n'est pas très puissante. Malheureusement, Achille ne réussit pas à la sortir. Plus qu'un but d'écart, Price s'expose à tout : exploit individuel ou coup de chatte. Bref, ce but cause une fin de match à en saloper nos derniers slips propres car tout nouveau but encaissé serait synonyme de défaite.

Plus les minutes passent, plus la fébrilité s'accrue dans les rangs des Rojiblancos. Alors, quand le n°10 touche la balle dans la surface, on sert les fesses. Ce dernier vivote et tente une frappe-centre qui est conclue au second poteau !! Les joueurs en bleu croient en l'égalisation de dernière seconde mais Clément a levé son drapeau.  Le but est logiquement refusé pour hors-jeu par l'arbitre dont la mère, d'après les dires du banc des bleus, serait une péripatéticienne.

Price devient plus nerveux. Un contact entre Will et le numéro 7 déclenche le début d'un rixe. Après l'échange de quelques amabilités, l'homme en noir renvoie définitivement les 2 équipes au vestiaire.

Victoire difficile dans un match qui n'aura pas atteint des sommets techniques malgré le score fleuve. Des erreurs individuelles ont certes pu être constatées (les joueurs au poste gardien ont dépanné au mieux) mais l’état d'esprit général n'a pas été au top durant cette rencontre. L'important c'est les trois points (et non les trois poings, Will) et PwC peut ainsi continuer sa série.

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