vendredi 31 mars 2017

Championnat – FIPS vs PwC – 25.03.2017

Ce samedi ce n’est pas Gijon ce n'est pas Valladolid que PwC affronte mais bien FIPS.
Le bilan de cet ogre vert qui se dresse devant PwC, c'est 18 matchs, 18 victoires (dont une 4 à 0 au match aller), 81 buts marqués et 9 encaissés...
Glups ... Allez, on se mouille la nuque et on voit qui sont les 13 téméraires du jour :





Doug













Aurélien
Ilias

Loïc

Jérém

Hugo

Achille











Geoff

Paul




Ben





Youssef














Charles

















Gaby







Pour éviter de prendre une manita, les Rojiblancos se doivent de faire un gros match et cela pendant 90 minutes. Price s'attend donc à souffrir et a fait une préparation mentale à la Van Damme dans Double Impact. On n’est alors pas surpris que les dix premières minutes se déroulent dans le camp rojiblanco même si les débats sont assez équilibrés.

Une fois installés dans le match, PwC commence à pousser un peu plus ses actions. Les joueurs de Price commencent à investir le camp de FIPS. Ces derniers ont dû mal à tenir les Rojiblancos et Youssef obtient plus de coup-francs que Fillon n'a de casseroles aux fesses. Même si les coups de pied arrêtés ne sont pas tous bien exécutés, Price prend la confiance et monte en pression comme une bonne triple karmeliet. Cela aboutit à une grosse domination pendant une dizaine de minutes avec des mouvements offensifs aussi huilés que la dernière chorée de Kamel Ouali. Au milieu, Geoff et Paul alternent pressing et temporisation. Sinon, vous avez du Youssef qui a activé le mode Neymar et rend chèvre son défenseur. Cela part notamment d'un décalage en talonnade de sa part pour Charles. Notre numéro 7 prend son pied gauche d'ordinaire aussi utile que la ceinture dans l'avion pour centrer vers Gaby qui reprend le cuir d'un exter du pied instinctif. Le portier de FIPS lui répond par une parade réflexe, néanmoins la gonfle revient vers Ben qui prend son temps pour ajuster une reprise qui va heurter le poteau. Dès lors, les opportunités de Price s’enchaînent. Autre joueur en mode Super Saïen c'est Gaby. La première fois, il échappe à son garde du corps mais perd son face à face. Aussi virevoltant qu'un retournement de veste de Valls, il reste intenable pour ses opposants. Malheureusement Geoff, trop court ou Youss d'une reprise trop enlevée ne peuvent concrétiser. Cependant, le premier cité se montre de plus en plus entreprenant, à la suite d'une récupération haute, Geoff adresse un long centre que le gardien a dû mal à négocier. Il est tellement en difficulté qu'il finit par se mettre la gonfle dans ses propres filets !?!
Ce but vient de récompenser le moment fort de PwC. Néanmoins la bête FIPS n'est pas morte. Bien au contraire, elle connait bien la loi du Talion et souhaite rendre le coup immédiatement. Ce qui donne 5 dernières minutes difficiles pour PwC. Jusque-là impériale, la défense centrale montre quelque signe de fébrilité. Loïc est à deux doigts de faire une petite boulette avec un accrochage à l'entrée de la surface. Pas vu, pas pris. Puis Jeremy se croit dans son jardin avec son gosse et donne une balle en retrait aussi molle que le mental d'un joueur du PSG. Heureusement, il suit l'action et se rattrape avec un tacle de desperado juste avant que l'attaquant adverse ne pousse la balle dans les filets.
Néanmoins la défense est bien présente, rien ne passe ! En phase défensive, Hugo écœure littéralement ses adverses, c’est propre, c’est solide !


Voyant son équipe peinée un peu en fin de mi-temps, Doug axe son discours sur la récupération. A juste titre, les joueurs de FIPS rentrent en seconde période avec la même dalle qu'un geek a une soirée Victoria Secret. Le jeu des verts se veut donc plus direct et plus pressant. La défense va avoir un rôle crucial dans cette seconde période. Dans l'idéal, il faudrait pouvoir ressortir le ballon proprement pour la souffler. Toutefois, les Rojiblancos ont pris l'option rugby : dès qu'on a le ballon, on dégage en touche le plus loin possible.
La gonfle revient donc vite dans les pieds des joueurs de FIPS. Malgré leur domination territoriale, ils ont bien des difficultés à déstabiliser l'arrière-garde de Price. Alors, les verts s'en remettent aux coups de pied arrêtés. Ceux bottés au second poteau causent bien des tracas aux défenseurs de Price surtout quand l'attaquant attrape la balle pour la remettre au centre. Heureusement, Doug veille au grain. Le cafouillage qui s'en suit bénéficie à la défense qui peut se dégager. Moins serein dans le jeu, Price tente de réagir par des coups de boutoirs. Youss nous gratifie d'une récupération du ballon à la Ngolo Kanté. Il résiste à son défenseur tel Aguero mais finit comme Cavani par un face à face perdu. A l'image de cette action, toute l'équipe se met le cul par terre. Toutefois, c'est du haut niveau en face et les Rojilblancos tombent au combat les uns après les autres comme les héros de Games of Thrones. Loïc finit même la rencontre ... milieu droit ! On ne vous raconte même pas l'enfer qu'il a fait vivre à son vis-à-vis par son joga bonito.


Au fur et à mesure qu'avance ce match, un bruit de claquement revient de plus en plus fréquemment et bruyamment. Est-ce les applaudissements de la foule attirée par l'affiche ? Non, il s'agit des genoux des Rojiblancos qui claquent face la pression grandissante mise par FIPS. Cette peur va se transformer en flip total  à quelques encablures de la fin. FIPS tente de déborder PwC par les côtés. Le départ de l'action est entaché d'un hors-jeu non sifflé par l'arbitre central. L'action continue mais Ilias décide de déclencher une grève unilatérale et sans préavis du marquage de son joueur. Celui-ci se retrouve alors totalement seul pour reprendre la gonfle. Mais il expédie le cuir sur la barre. Il faut redoubler de vigilance afin de ne pas mettre en péril le travail effectué. Geoff, lui, est en train de cramer son 13e poumon. Le reste de l'équipe est au diapason à la suite d'arrêts de jeu interminables, l'arbitre décide de valider la victoire de PwC.


Il est là le match Lebron Jamesque de PwC !! Les Rojiblancos l'emporte par la plus petite des marges mais quel match, quelle intensité, quelle solidarité !!! Du bord du terrain, une telle partition collective donnerait presqu'envie de chialer comme William Sheller tellement c'était beau. On a hâte de voir le prochain match de PwC.

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3 commentaires:

  1. Merci Youn ! Excellent résumé et belle victoire collective !
    BRAVO à tous

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  2. Loic et la Joga Bonito... excellent !

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  3. Neymar est apparu très jeune à Santos, où il a fait ses débuts professionnels à l'âge de 17 ans.

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