vendredi 10 mars 2017

Championnat – INSEE vs PwC – 04.03.2017

A l'instar de Barcelone, ce mercredi 8 mars, l'équipe de PwC veut faire mentir les stats et l'INSEE, adversaire du jour (notons l'anachronisme du résumé) :






Clém M













Charles
Thom

Loïc

Ilias

Youn

Hugo











Clém H

Geoff




Marzouck





Ben














Gaby

















Alex







Pour cette rencontre, Price doit composer avec une défense centrale originale. Est-ce dû à cette expérimentation défensive ou le manque de sommeil dû à des cauchemars liés à la prestation défensive de Kurzawa ou encore à un plat uruguayen mal digéré ? On ne saura jamais la raison de cette entame de match ratée. Toujours est-il que PwC se fait surprendre d'entrée par une balle jouée dans le dos de la défense. L'attaquant de l'Insee à tout loisir de tromper Clément. Se tirer une balle dans le pied comme ça, dans le milieu, on appelle ça faire une Fillon. Pourtant, PwC va réussir à revenir grâce à un coup du sort... Ou de génie ! Ben botte un coup franc lointain et au son de son "put***!!!" lâché lors de son exécution, il a bien foiré son geste technique. Néanmoins la trajectoire est suffisamment étrange pour surprendre le gardien de L'INSEE qui passe bien à travers sur ce coup.

A peine le coup d'envoi donné que Price se laisse encore abusé par un long ballon derrière la défense. Le même attaquant des jaunes devance la sortie de Clément pour planter les Rojiblancos. Les gosses qui sont présents en ce samedi au Parc des Sports s'interrogent :
"Papa, papa, c'est quoi cette ligne sinusoïdale ?
-Oh, C'est juste la défense de PwC qui s'aligne et joue le hors-jeu."
Les Rojiblancos ont tellement de mal à défendre dans la profondeur qu'on aurait dit Franck Ribéry essayant de parler latin. PwC affiche la même solidité mentale que Thiago Silva. Et pourtant en face, ce ne sont pas des foudres de guerre. D'ailleurs, ils sont bien embêtés quand il s'agit de relancer sous le pressing. Mais comme en face, on avance avec une technique aussi approximative que celle Cheik Diabaté, cela ne menace pas des masses les cages adverses. PwC atteint donc la mi-temps dans un but de retard dans la cagette.

Il s'agit avant tout pour les Rojiblancos  de relever la tête car ils ont montré un visage assez moche en première période. Pas difficile me direz-vous. Certes, mais il faut le prouver sur le terrain. Alors Price se met d'abord à gagner les duels. Et ensuite, les Rojiblancos réussissent à se procurer des opportunités pour égaliser. Suite à un ballon mal renvoyé dans la surface, Gaby retrouve le contrôle de la gonfle mais sa frappe est arrêtée à bout portant par le portier.
Par la suite, le danger vient d'une belle combinaison entre Alex et Charles. Ce dernier se retrouve en bonne position dans la surface. Il se décale et balance un cachou repoussé par le gardien avec ses poings et des traces de pneus dans le slip. Le momentum est clairement pour Price dans ce match.
Finalement Price arrive à ses fins après une belle relance côté gauche, c’est collectif, rapide et efficace, ça fait mouche ! Intérieur du pied dans le but vide de notre vétéran Alex.


Les Rojiblancos sentent l'odeur du sang et veulent empocher les trois points rétribués au vainqueur quitte à se désorganiser un petit peu. Mais le verrou adverse ne saute pas et la défense semble un peu dure de la feuille.
Au départ deux Rojiblancos se percutent à la retombée de la balle, un jaune récupère et décide de jouer son va-tout avec l'ouverture devant. Ça marche bien car Youness se fait encore prendre par derrière comme McDoom au Bains Douches. Le numéro 14 reprend en demi-volée pour lober Clément. Afin que les Rojiblancos boivent le calice jusqu'à la lie, l'arbitre siffle la fin la rencontre quelques secondes après.


Bon, comment dire... Ce résultat pue quand même de la m**** non ? PwC a payé son manque criant d'agressivité lors de la première période. Les Rojiblancos ont su relever la tête lors du second acte, se procurer des occasions et même égaliser mais un but assassin en fin de rencontre a fini par les achever. On remercie quand même Clément et Marzouk pour leurs (vains) sacrifices.

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