PG
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Achille
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Ilias
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Loïc
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Doug
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Youn
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Peter
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Paul
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Marzouk
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Youss
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Charles
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Gaby
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Comme
la semaine dernière, le début de match est engagé des deux côtés. Price est
donc désormais fin prêt pour ce genre de confrontation. D'ailleurs, les
Rojiblancos sont les premiers à dégainer. Sur coup franc, Charles dépose la
gonfle sur la tête de Paul. Le geste de notre milieu est beau mais le cuir
finit hors-cadre. Après tout, on ne demande pas à Verratti de marquer de la
caboche hein.
A
défaut de rouler sur son adversaire, Price peut se targuer de jouer plus
souvent dans le camp du Gazelec. Toutefois, il s'agit désormais de la Première
Série. Alors ce n'est pas encore la Ligue des Champions, mais chaque erreur est
payée cash. D'autant plus que sur un terrain détrempé, les ouvertures fusent au
sol. L'une d'elle surprend notre gardien du jour qui fait une faute de main.
Doug tente de rattraper le coup mais il ne réussit qu'à attraper le maillot de
l'attaquant adverse. L'arbitre n'a d'autre choix que d'indiquer le point des 9
mètres. Le penalty est transformé sans sourcilier par le numéro 12 adverse. Ce
but constitue aussi une période plus délicate pour Price. Non pas que le
Gazelec mette une pression de dingue mais bien souvent, faute à une relance
douteuse, PwC se met en difficulté.
A
l'approche de la mi-temps, les Rojiblancos se reprennent et créent à nouveau
des décalages au sein la défense adverse. Bien en jambes, Youss lance Charles
dans le dos de la défense. Le jeu veut que notre attaquant tente le lob mais
face à l'appel très vocal provenant du poste d'ailier droit, Charles décide de
lober le gardien pour servir Marzouck. Toutefois, Marzouk s'endort un peu et au
lieu de jeter tout son corps façon superman, il se retient et le défenseur peut
dégager sur la ligne.
Histoire
de se rattraper, Marzouk décide de tirer le corner qui s'en suit. Le centre
n'est pas très bien exécuté mais la gonfle atterri dans les pieds de Doug. Ce
fan de Paulo Coelho se change en alchimiste et transforme le plomb en or. Son
centre au second poteau est mal repoussé et retombe dans les pieds de Gaby seul
à 9 mètres des cages. Notre attaquant justicier enfile son Dybala mask pour
réparer l'injustice du tableau d'affichage. Ce but vient à point nommé car
l'arbitre renvoie juste après les deux équipes en pause.
La
seconde période reprend dans un calme un peu surprenant. En effet, Malcom, qui
a assisté au premier acte en tant que supporter, n'est plus là. On ne sait
quelle affaire il avait à régler mais toujours est-il que le volume sonore a
diminué de moitié. Pas de quoi perturber pour autant PwC qui s'appuie sur un
schéma qui semble particulièrement bien fonctionner. Doug se charge de trouver
Youss par des transversales dosées. Ce dernier s'amuse de son latéral comme on
le fait avec un bilboquet. Youss lui fait tellement mal que le match devrait
bientôt devenir une catégorie sur Youporn. Les occasions franches n'affluent
pas côté Rojiblancos mais on sent clairement que les joueurs du Gazelec sont
sur la brèche. Néanmoins, Price doit se montrer vigilant car on voit encore ici
et là quelques petites erreurs de communication. Après avoir eu à faire à
Youss, la latéral a aussi vu débouler Gaby de son côté. L'enfer qu'il a vécu durant
ce match ferait passer le film "Ça" pour un conte pour enfants. C'est
d'ailleurs notre attaquant qui fait la différence à quelques encablures de la
fin de la rencontre. Il met les gaz et sème la défense adverse avant de
remettre au centre. Peter réussit à pousser la gonfle dans les filets, un peu à
la va comme je te pousse, mais l'essentiel est cette différence au score. Il
est trop tard pour le Gazelec de revenir dans le match.
Ce fut
une nouvelle fois un match bien solide de la part de Price qui a su garder sa
concentration quasiment de bout en bout. La victoire est courte mais
importante. A noter également le match très costaud de PG dans les cages, avec
des interventions déterminantes sur un terrain délicat pour les gardiens... Ce
match démontre une nouvelle fois que PwC devra batailler chaque week-end à ramasser
son dû. Et c'est assez excitant.
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