Championnat – IBM vs PwC – 30.09.2017

ALERTE TOPSPIEL !!!! Ce samedi, PwC se déplace chez IBM. Pour ceux qui ont l'outrecuidance de ne pas se rappeler qui est cette équipe, il s'agit simplement de l’équipe qui a privé Price d'un nouveau succès en coupe IDF en juin dernier. Voici les 14 (a)vengeurs rojiblancos :

			Quentin
								Ilias
Thomas		Malcom		Jérém		Youn		Clém M
								Marzouk
		Doug		Geoff
Peter						Hugo
			Charles
			Gaby

Pour IBM, l'objectif est clair. Ils veulent marcher sur leurs adversaires comme si ces derniers n’étaient qu’un vulgaire chewing-gum jeté sur les quais de Châtelet-les Halles. Pour Price, il s'agit de prendre sa revanche. Le match débute comme un bon son de Dr Dre : lourd ! Il y a de l'impact sur chaque duel. On dénote une maîtrise de la gonfle et des conditions de jeu un peu supérieure chez les bleus d’IBM.

PwC sait que son salut passera par des coups offensifs joués vite et bien à l'image d’un une-deux entre Charles et Peter. Pan !!! La frappe du joueur rojiblanco va heurter le poteau intérieur d'IBM pour l'ouverture du score.

Malgré ce but, IBM ne lâche pas l'affaire tel un pou récalcitrant. Ils maintiennent un rythme de ouf. Au bout de 20 minutes de jeu, on est déjà prêt à sortir les bouteilles à oxygène coté rojiblanco. IBM balance des bons coups de pression comme le vieux loubard à la sortie du lycée. Tandis que certains se la jouent stratégie du roseau, la cuisse de Doug lâche l'affaire. Les longs préparatifs administratifs du début de match ont sans doute perturbé sa préparation physique. Sur un terrain aussi gras, cela ne pardonne pas. Clément monte donc sur le pré et Jeremy avance au milieu. Dans ces conditions de jeu, notre joueur s'en donne à cœur joie : tacles rageurs sur l'herbe mouillé, roulades dans la boue... Un vrai gamin ! Son activité combinée à celle Geoff fait énormément de bien à PwC. Devant une telle adversité qu'on n'a plus connue depuis la bataille du gouffre d’Helm dans le Seigneur des anneaux, la nervosité semble gagner la tête et les pieds des Bleus qui commencent à accumuler les erreurs. Tel un homme politique avide de tout objet de récupération, Gaby sent le coup sur une passe en retrait mal ajustée. Il intercepte et s'en va tromper le gardien de son pied gauche. Ce break est bienvenu mais pas suffisant pour que Price dorme sur ses deux oreilles. IBM continue de pousser pour revenir avant la pause mais PwC serre les fesses et les coudes afin de maintenir cette avance.

On va être honnête cet avantage n'est pas le fruit d'une grosse domination de la part de Price. Toutefois, les Rojiblancos évoluent avec une grande application et beaucoup de détermination à tel point qu'ils ne concèdent aucune occasion. De l'autre côté, le résultat ne satisfait absolument pas IBM, qui ne cherche rien d'autre que les 3 points. On peut même ouïr quelques éclats de voix.

Ces derniers repartent donc en seconde période en rentrant dans le lard des Rojiblancos. Mais ceux-ci ne reculent pas à l'impact. Malcom se mue en Gandalf et gueule sur les attaquants adverses : « VOUS NE PASSEREZ PAS !! ». Déjà qu'en première mi-temps, les contacts étaient rugueux des deux côtés, l'intensité monte encore d'un cran dans le second acte. Nombres d'interventions se terminent par une faute. Cela n'altère en rien la concentration des Rojiblancos. Même quand ils sont en retard, ils se démènent pour ne rien lâcher à l'instar de Youness qui revient dans la surface sur le numéro 7 en mode desperado. Il trouve à la relance Geoff qui assure le relais vers Charles au niveau de la ligne médiane. Notre président a le temps de transmettre la gonfle à Peter avant de se faire sécher. Le cuir continue sa course vers le côté où notre numéro 15 combine avec Ilias qui lui remet parfaitement dans la course. Peter est slow (une piécette pour celui qui trouve celle-là) et précis pour finaliser cet énorme travail collectif. Ce score donne une allure de déroute pour IBM. C'est sans doute pour cela que la nervosité monte encore de plusieurs crans côté bleu.

Quand ils ne s'écharpent entre eux, ils s'en prennent à Clément "Ouin-Ouin" Mezange. IBM lui distribue autant d'amour que les automobilistes envers Anne Hidalgo avec plusieurs tacles dangereux. On peut les comprendre, "Ouin-Ouin" et ses 3 autres compères de la défense réalisent un match en tout point remarquable composé de bonne communication, de compensations et d'une grosse combativité à tel point qu'IBM n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ajoutons à cela la (omni ?) présence d'un vrai goal en l'occurrence Quentin dont les interventions sont tout bonnement impeccables.

Malgré le score et ses difficultés, les Bleus ne baissent pas le rythme du match qui ferait tourner de l'œil n'importe quel asthmatique. Price répond en rappelant qu'il peut encore faire mal. Une nouvelle fois, l'échange est rapide et précis entre Ilias et Peter. Le sosie officiel de Malik Benthala nous sort une impro digne de l'humoriste avec une frappe sèche d'une trentaine de mètres. Le coup de génie n'est pas récompensé car la frappe va s'écraser sur la barre. Cela aurait été la cerise sur le très beau gâteau. En parlant de nourriture, ne sentez-vous pas cette odeur qui vient caresser vos narines ? Non ce n'est pas l'odeur du graillon qui se prépare en face mais bel et bien l'odeur de la victoire qui se dessine. Mais il faut encore tenir quelques longues minutes. Ces dernières sont un véritable chemin de croix pour les Rojiblancos qui vont au-delà de leurs réserves et mettent un point d'honneur à ne pas encaisser de but.

Le coup de sifflet est une délivrance pour les 14 Rojiblancos qui peuvent légitimement laisser éclater leur joie. Ils ont tous livré un match énormissime. L'homme du match ? Difficile de sortir un nom tant le collectif PwC dans sa globalité a impressionné. Aucun des Rojiblancos n'a rechigné dans sa tâche, bien au contraire on a eu 14 chiens avec la bave aux lèvres. Alors cette fois-ci, il n'y a pas de trophée au bout, mais l'énorme satisfaction due à cette grosse performance peut légitimement porter les Rojiblancos sur plusieurs semaines.

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