Quentin
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Loïc
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Ilias
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Clém M
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Hugo
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Youn
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PG
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Will
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Paul
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Thom
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Hamza
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Youss
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Peter
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Charles
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Le
début de match ressemble à un vieux western. Les deux équipes se regardent en
chien de faïence en se demandant qui va dégainer en premier. Ajoutons à cela
une nervosité inhabituelle coté rojiblanco, et nous avons une rencontre assez
heurtée et manquant de fluidité pendant une bonne vingtaine de minutes. La
lumière vient pourtant d'une belle combinaison dans l'axe lorsque Youss trouve
Peter qui trouve Charles dans la profondeur. Ce dernier ne laisse aucune chance
au gardien et permet à Price de faire la course en tête. Certains pensent que
le plus dur est fait mais que nenni !! Tel un gosse impatient le soir de Noël,
Thomas veut faire joujou à 25 mètres de son but sur l'engagement adverse. Comme
dirait Orelsan : "Mauvaise idée !" car l'imprudent perd le ballon
dans une zone dangereuse. Le numéro 7 des bleus se met en position de tir grâce
à une feinte de corps et lance son geste. C'est à ce moment qu'apparaît René la
taupe. Mais si rappelez-vous du titre qui nous a pollué il y a 8 ans (sinon
allez sur Youtube). Cette fois-ci, il ne vient pas pour nous casser les
oreilles mais pour lever la gonfle et donner à la frappe du joueur de Steria
l'allure d'un lob qui rend Quentin impuissant. Tout est à refaire pour Price.
C'est à ce moment-là que le jeu des Rojiblancos se délite aussi vite qu'un
supporter de l'OM à l'approche du Classico. Il y a quand même une réaction
d'orgueil quand Charles lance parfaitement Youss pour un remake du premier but
pense-t-on. Mais non, notre numéro 10 a sûrement cru voir son cousin dans les
cages vu la frappe, que dis-je, la passe toute molle qu'il offre au gardien.
C'est la seule éclaircie dans une triste fin de première période. Price est
aussi mauvais qu'est la foi de Pierre Menes mais surtout l'équipe affiche
autant d'agressivité que Gandhi sous weed. La pause en est presque salutaire.
Durant
l'intermède, Charles tente de remettre l'église au centre du village et le jeu
au cœur des préoccupations de Price. Mais la seconde période ne recommence pas
sous les meilleurs hospices. Elle prend même l'aspect d'un orphelinat en
Roumanie quand PG concède un penalty évitable. Alors certes, il touche le cuir
dans son geste défensif mais il emporte un peu tout avec lui, surtout que le
joueur était dos au but et n'était pas un danger immédiat. Le numéro 9 des
bleus exécute la sentence d'un tir assez moisi mais ce diable de René la taupe
revient pour faire sauter le ballon juste au-dessus de la main d'un Quentin
impeccable par ailleurs. Surtout que Price enchaîne les mauvais choix
techniques. Charles décide de montrer l'exemple. Dans ce match, notre capitaine
c'est les petits pains de Jésus. Il se démultiplie aux quatre coins du terrain.
Quand il n'est pas dans la surface, il botte les corners. Sur l'un d'eux, Will
reprend au premier poteau et claque une bonne tête bien placée. Tout s'enchaîne
rapidement pour PwC aussi revigoré qu'un octogénaire après son viagra. Les
Rojiblancos jouent plus justes et cela fait rapidement la différence. Will
effectue la fameuse passe qui casse les lignes pour trouver Charles. En une
touche, l'homme à tout faire décale pour Hugo. Notre ailier gaucher est dans la
position idoine pour croiser mais il veut surprendre le gardien en frappant
premier poteau. Sauf qu'il envoie une saucisse qui n'empêche pas le portier
adverse de se chier dessus ce qui permet à PwC de reprendre l'avantage. Mais
Price n'est pas à l'abri, surtout que Youn se croit à l'apéro et est très
enclin à prendre un deuxième petit jaune. Doug, lucide lui, le fait sortir pour
éviter le drame. Il ne reste plus beaucoup de temps, Steria est donc obligé d'attaquer
et laisse de plus en plus d'espace. PwC en profite pour placer des contres
dévastateurs. A l'origine Thomas trouve Will, plus que jamais facteur X, qui
réussit à se démarquer entre les lignes. Ce dernier lance en profondeur Charles
en face 2 face avec le portier qui sort à contretemps. Notre numéro 7 prend le
temps de faire le tour du gardien avant de pousser la gonfle dans les filets.
Il assure une fin de rencontre un plus sereine pour PwC.
Malgré
les six buts, on n'a pas eu droit à un match de très haute volée de la part des
deux équipes. Rien ne fût facile pour Price. Les Rojiblancos sont allés
chercher une victoire avec leurs b**** et leurs couteaux. Cela fait du bien
après une défaite pas très jojo la semaine précédente.
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