MAFS va
trouver la clé non pas dans le jeu mais sur coup de pied arrêté. Le corner
venant de la droite est bien tiré mais personne ne le touche au premier poteau.
Du coup, la gonfle arrive sur le tibia de Malcom et rebondit sur la barre. Au
final dans cette partie de billard, c'est le numéro 7 qui récupère l'offrande
et cale à bout portant une tête hors de portée de Quentin. Cette ouverture du
score est assez logique surtout que Price ne réussit pas à renverser la
tendance. Les Rojiblancos sont vite dépassés par les Jaunes comme un
trentenaire en boîte de nuit. Pour leur première association, Malcom et Basile
n'ont pas encore réussi à s'accorder. Alors, il faut faire souffler
l'arrière-garde et tenant la gonfle. Thomas essaie de s'y employer et tente un
renversement de jeu sauf que le numéro 9 a tout compris. Il intercepte le
ballon et va battre une deuxième fois Quentin avec sérénité.
On sent
que les Jaunes aiment Daft Punk. Ils maîtrisent bien le côté Harder, Better,
Faster, Stronger, mieux que Price en tout cas. Dur pour Doug de positiver à la
pause car la différence de niveau est certaine en cette première mi-temps.
Cependant, il ne faut rien lâcher et repartir au front. Les changements à la
pause font du bien à PwC. Ils réussissent mieux à rivaliser avec MAFS.
Bien que
le navire PwC ait réussi à se remettre à flots, il va subir une nouvelle
saillie. Cette fois-ci MAFS va faire la différence par son jeu rapide. Le
numéro 7 est trouvé dans la profondeur et d'une pichenette il devance la sortie
de Quentin. À 3-0, les carottes sont cuites. Mais il y a un match à terminer et
il faut le faire du mieux possible. Un évènement vient émailler la rencontre
qui semblait être une balade pour MAFS : c'est la grosse embrouille entre le
numéro 7 et Youss, le premier étant courroucé par un tacle à retardement du
second. Étant donné que le joueur de MAFS est tanké comme Teddy Riner, Youss
fait genre mais il se défile aussi vite qu'un Top Model. Cet incident a sans
doute entraîné le relâchement des jaunes. Se la jouant sans doute un peu trop
facile, MAFS laisse Price se créer de nombreuses occasions. Tout d'abord Alex
est bien décalé côté droit. En bonne position, l'attaquant ne voit pas Peter
seul au centre et se sent en position de marquer. Malheureusement sa frappe est
contrée par le retour d'un des défenseurs.
Quelques
minutes plus tard, c'est Peter qui se trouve dans une situation similaire. Alex
est dans l'axe, mais notre milieu est en situation idéale pour y aller en solo.
À l'instar d'Amel Bent, Peter vise la lune sauf qu'on n'est pas dans le top 50.
Ce n'est que partie remise pour lui, Franz Basilbauer remonte la gonfle balle
au pied sans être attaquer. Preuve du relâchement adverse, il peut facilement
trouver Peter seul dans la profondeur. Cette fois-ci, notre milieu offensif ne
se trompe pas et prend à défaut le gardien. Cette passe confirme le bon match
offensif de la défense car tous ont donc fait une passe D (hormis Youness mais
là ce n'aurait pas été crédible).
La fin de
match est toujours aussi enlevée. Youss est décalé côté gauche. Lancé comme une
balle, il profite de son avantage pour pénétrer dans la surface et centrer. Le
cuir est stoppé de la main par un défenseur adverse. Est-ce volontaire ?
Difficile à dire mais l'arbitre n'hésite pas et indique le point de penalty. En
l'absence de The Executor, Clément, c'est Doug qui se charge du penalty. La
réalisation n'est pas trop mal. Le tir est placé, pas mollasson mais à
mi-hauteur et le portier effectue une bonne parade. Pas de regret pour Price
car l'arbitre siffle la fin de match dans la foulée.
Après
s'être fait marcher dessus lors de la première période, PwC a redressé la barre comme Serguei Bubka lors de
la seconde mi-temps. Les Rojiblancos se sont même procurés des occasions nettes
de but et le score aurait pu être plus serré. Il en résulte une défaite mais il
n'y a pas tout à jeter d'autant plus que l'adversaire était une vraie bonne
équipe.
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