lundi 4 décembre 2017

Championnat – PwC vs Ministère des affaires sociales – 28.10.2017

A l'instar de fans de Justin Bieber, MAFS prend PwC au cou d'entrée de jeu. L'agressivité montrée par les Jaunes cause beaucoup de soucis aux Rojiblancos qui ont du mal à tenir la dragée haute. Les relances courtes ? Les jaunes sont bien trop hauts pour prendre le risque de faire circuler devant son but. Allonger ? Faudrait-il encore que les Rojiblancos s'appliquent. En outre, le numéro 7 règne dans le milieu comme Kim Jung Un en Corée du Nord. Il est très souvent sur la trajectoire du jeu direct de Price. Le résultat est sans appel, Price se fait tellement harceler que les Rojiblancos pourraient eux aussi utiliser le hashtag #balancetonporc.
MAFS va trouver la clé non pas dans le jeu mais sur coup de pied arrêté. Le corner venant de la droite est bien tiré mais personne ne le touche au premier poteau. Du coup, la gonfle arrive sur le tibia de Malcom et rebondit sur la barre. Au final dans cette partie de billard, c'est le numéro 7 qui récupère l'offrande et cale à bout portant une tête hors de portée de Quentin. Cette ouverture du score est assez logique surtout que Price ne réussit pas à renverser la tendance. Les Rojiblancos sont vite dépassés par les Jaunes comme un trentenaire en boîte de nuit. Pour leur première association, Malcom et Basile n'ont pas encore réussi à s'accorder. Alors, il faut faire souffler l'arrière-garde et tenant la gonfle. Thomas essaie de s'y employer et tente un renversement de jeu sauf que le numéro 9 a tout compris. Il intercepte le ballon et va battre une deuxième fois Quentin avec sérénité.
On sent que les Jaunes aiment Daft Punk. Ils maîtrisent bien le côté Harder, Better, Faster, Stronger, mieux que Price en tout cas. Dur pour Doug de positiver à la pause car la différence de niveau est certaine en cette première mi-temps. Cependant, il ne faut rien lâcher et repartir au front. Les changements à la pause font du bien à PwC. Ils réussissent mieux à rivaliser avec MAFS.

Bien que le navire PwC ait réussi à se remettre à flots, il va subir une nouvelle saillie. Cette fois-ci MAFS va faire la différence par son jeu rapide. Le numéro 7 est trouvé dans la profondeur et d'une pichenette il devance la sortie de Quentin. À 3-0, les carottes sont cuites. Mais il y a un match à terminer et il faut le faire du mieux possible. Un évènement vient émailler la rencontre qui semblait être une balade pour MAFS : c'est la grosse embrouille entre le numéro 7 et Youss, le premier étant courroucé par un tacle à retardement du second. Étant donné que le joueur de MAFS est tanké comme Teddy Riner, Youss fait genre mais il se défile aussi vite qu'un Top Model. Cet incident a sans doute entraîné le relâchement des jaunes. Se la jouant sans doute un peu trop facile, MAFS laisse Price se créer de nombreuses occasions. Tout d'abord Alex est bien décalé côté droit. En bonne position, l'attaquant ne voit pas Peter seul au centre et se sent en position de marquer. Malheureusement sa frappe est contrée par le retour d'un des défenseurs.
Quelques minutes plus tard, c'est Peter qui se trouve dans une situation similaire. Alex est dans l'axe, mais notre milieu est en situation idéale pour y aller en solo. À l'instar d'Amel Bent, Peter vise la lune sauf qu'on n'est pas dans le top 50. Ce n'est que partie remise pour lui, Franz Basilbauer remonte la gonfle balle au pied sans être attaquer. Preuve du relâchement adverse, il peut facilement trouver Peter seul dans la profondeur. Cette fois-ci, notre milieu offensif ne se trompe pas et prend à défaut le gardien. Cette passe confirme le bon match offensif de la défense car tous ont donc fait une passe D (hormis Youness mais là ce n'aurait pas été crédible).
La fin de match est toujours aussi enlevée. Youss est décalé côté gauche. Lancé comme une balle, il profite de son avantage pour pénétrer dans la surface et centrer. Le cuir est stoppé de la main par un défenseur adverse. Est-ce volontaire ? Difficile à dire mais l'arbitre n'hésite pas et indique le point de penalty. En l'absence de The Executor, Clément, c'est Doug qui se charge du penalty. La réalisation n'est pas trop mal. Le tir est placé, pas mollasson mais à mi-hauteur et le portier effectue une bonne parade. Pas de regret pour Price car l'arbitre siffle la fin de match dans la foulée.

Après s'être fait marcher dessus lors de la première période, PwC a  redressé la barre comme Serguei Bubka lors de la seconde mi-temps. Les Rojiblancos se sont même procurés des occasions nettes de but et le score aurait pu être plus serré. Il en résulte une défaite mais il n'y a pas tout à jeter d'autant plus que l'adversaire était une vraie bonne équipe.


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