lundi 4 décembre 2017

Championnat – PwC vs Métro 93 – 25.11.2017

Comme dirait Jon Snow, Winter is coming. En face des Rojiblancos ce ne sont pas les Marcheurs Blancs mais il vaut mieux bien commencer le match histoire de se réchauffer un peu. C'est le cas pour les joueurs de Price parfaitement au taquet. Le pressing de Will bénéficie à Hugo qui décoche une frappe de l'extérieur du pied. Le geste est joli mais la frappe va aussi vite qu'un sprint de Patrice Evra. Pour autant, le portier adverse est du genre long à la détente et ne peut que toucher le ballon. L'ouverture du score vient récompenser une entame de match sérieuse de la part des Rojiblancos.
Cependant, Metro ne veut pas se laisser faire et met le pied, le coude ou quelque autre partie du corps pour gêner PwC. Tout cela est autorisé par un arbitre très permissif pour ne pas dire dépassé par certains moments. Le jeu est aussi haché qu'un match de football américain. De plus, l'agressivité des uns cause de la frustration chez les autres. Il y a beaucoup de pinaillages et remises en cause des décisions arbitrales. Tout cela est en la défaveur à PwC qui perd peu à peu son avantage acquis dans le jeu. Les Rojiblancos ne proposent plus grand chose de fooballistiquement intéressant lors de la seconde partie du premier acte. En revanche la défense tient bien le coup à tel point que Quentin a le temps d'actualiser sa situation sur pôle emploi.

A la mi-temps, PwC a le match bien en main et peu de choses semblent pouvoir déstabiliser les Rojiblancos. Sauf peut-être l'imprévisible.

Dès le début de la seconde période, on assiste à LA scène WTF : le match est arrêté à cause d'une embrouille... Entre coéquipiers ! Apparemment le numéro 8 en a marre que son acolyte dise pis que prendre de lui et cela lui est monté dans le carafon. Ce pétage de plomb rallume la lumière à tous les étages du collectif de Métro tandis que les Rojiblancos plongent complètement à croire qu'ils ont manigancé tout cela. Il y a d'abord le but égalisateur qui part d'une longue balle sur laquelle aucun joueur de PwC ne gagne son duel à l'exception de Quentin qui remporte son face à face. Toutefois, la gonfle revient sur un joueur de Métro qui peut pousser dans les cages vides. Les choses se corsent quand Métro marque le deuxième but. Les rouges ne s'embarrassent pas à pratiquer un tiki taka. Non là il s'agit d'un long centre repris par la fameuse forte alarme le numéro 8 en devançant Hugo. On pense que cela est fini mais non. Dans le style je me saborde tout seul, PwC a décidé de pousser le délire jusqu'au bout. Lancé comme une balle, le latéral de Métro gagne son duel face à Youness et centre au second poteau où le Michael Jordan du jour claque un nouveau dunk de la tête.
Dans un laps de temps assez réduit, Price a pris trois bastos dans le poitrail. Le match des Rojiblancos ressemblent de plus en plus au Titanic mais sans Leonardo Di Caprio et Céline Dion. Doug multiplie les ajustements technico-tactiques mais il ne réussit pas à réveiller l'équipe de PwC qui ressemble à un figurant zombie dans the Walking Dead. Pas ou peu de réactions donc, ce qui donne une fin de match sans saveur.

PwC subit un sérieux revers fort fâcheux. En effet, sans manquer de respect à l’adversaire, à part une grosse agressivité, ils n'avaient pas grand-chose à proposer. Or, c'est justement ce qui a manqué aux Rojiblancos à tous les niveaux. On n'a pas ressenti une volonté de faire mal à l'adversaire aussi bien en attaque où les offensives auraient pu être un peu plus tranchantes, que derrière, qui a livré une seconde période largement en dessous de ses standards. Rien n'est encore catastrophique niveau classement mais l'attitude doit vite se remettre au niveau de la Première Série au risque de subir de nouvelles déconvenues et bien plus sévères que celle-ci.

NB : Pour poster un message sur le blog :
1) Vous écrivez votre message
2) Dans "sélectionner le profil", vous choisissez "Nom/URL" et vous remplissez juste le champ "Nom" par votre prénom
3) Valider votre message en appuyant sur le bouton "Publiez un commentaire"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire