Ben
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Alou
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Thom
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Malco
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Jérém
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Hugo
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Doug
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Youn
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Clem H
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Paul
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Gaby
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Will
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Guest Ilias
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Charles
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Alex
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Pour
PwC, c'est l'équivalent d'un game 7 en NBA. En effet, une victoire permettrait
de sécuriser la place en Série 1 et éviterait de jouer un dernier match
couperet avec des traces de pneus dans les slips.
Néanmoins,
Price n'aborde pas le match dans les conditions idéales car son capitaine est
diminué. L’absence de Doug dans le starting 11 nous rappelle furieusement la
situation de Didier Drogba lors de la finale de la coupe UEFA en 2004. Ou pire
encore, les larmes de Dimitri Payet (alias Capitaine Rougail Saucisse) quand il
a dû quitter ses partenaires le 16 mai dernier.
Mais
chassons ces tristes fantômes de nos têtes car les 13 autres joueurs ne sont
pas des baptous fragiles (surtout pas Malcom). Et ils le prouvent en proposant
une adversité consistante aux verts de FIPS dès les premières minutes du game.
Les Rojiblancos s'appliquent pour ressortir la gonfle proprement. Dans un
mouvement d'une grande fluidité, Thomas trouve un relais avec Gaby au milieu.
Ce dernier lance Charles qui prend de l'avance sur la défense grâce à sa pointe
de vitesse. De manière toujours aussi limpide, notre numéro 7 remet pour Alex à
l'entrée de la surface. L'action est tellement belle qu'on se dit que
naturellement elle finira au fond des cages. Malheureusement, notre attaquant manque
de puissance au moment de finaliser et sa frappe, trop molle, n'inquiète pas le
portier adverse.
Cette
action illustre le potentiel offensif du jour des Rojiblancos qui réussissent à
trouver les bons décalages au sein de la défense de FIPS. Et ce n’est que la
mise en bouche. Le plat de résistance nous est servi par Charles. Il s’agit
d’un suprême de frappe en lucarne accompagné de son coulis de classe. Trouvé à
l’angle de la surface, notre attaquant
déclenche un tir à la trajectoire aussi belle que le fessier d’Emily
Ratajkowski (si vous ne savez pas qui c'est, c'est une faute grave. Stoppez
cette lecture et allez sur Google images tout de suite). La célébration toute
en retenue de Charles est inversement proportionnelle à la beauté du geste.
C'est vraiment le temps fort des Rojiblancos qui dominent leurs adversaires.
Alou
se croit à Avignon et réalise un petit festival sur le côté gauche. Altruiste,
il glisse la balle à Clément, esseulé à 9 mères des cages, qui souhaite prendre
son temps au lieu de frapper en première intention. Mal lui en a pris, le
contrôle est suffisant loupé pour que le cuir lui échappe et que le défenseur
de FIPS ne dégage. Sacrebleu, en voilà une belle opportunité loupée... D'autant
plus qu'on se dit qu'avec sa technique et un vrai contrôle américain, la gonfle
aurait pu finir en lulu... Cette action siffle en quelque sorte la fin de la
domination de Price. Les joueurs de FIPS se rebiffent et montent le niveau.
Les
Rojiblancos subissent de plus en plus la pression et ont dû mal progresser avec
le ballon. Tous les renvois atterrissent dans les pieds des joueurs verts qui
remettent une couche aussi tôt notamment dans le dos de la défense.
C'est
dans cet espace que le capitaine de FIPS est trouvé. Malgré son retard, Thomas
tente un retour de desperado. Mais le vert est dans le fruit et bien que gêné
l'attaquant de FIPS réussit à frapper le cuir pour lui donner une trajectoire
étrange mais a succès car elle prend Ben à défaut.
Le
score de parité à la mi-temps est somme toute assez logique car chacune des
équipes a eu son temps-fort dans un match intense de de belle facture. Les
opportunités ont tout de même été un peu plus nombreuses côté Price. Il faut
donc continuer ainsi, seul chemin pour décrocher la victoire. L’entame de seconde
période est plus délicate pour Price. FIPS commence prendre le dessus
physiquement et PwC commet plus de fautes. Les Rojiblancos se remettent alors à
leur plus fidèle alliée dans ce cas-là : solidarité. Le back 4 est à la pointe
du combat et ne se laisse pas marcher sur les pieds par les bonhommes verts. Et
pourtant on n’entend pas Malcom alias le mégaphone de Cotonou. Challenger par
le numéro 8 adverse affirmant qu'il était plus rapide, notre défenseur se
consacre à 200% afin de ne lui laisser aucune possibilité pour le prouver. Pas
le temps pour les blablas ou autre tentative de déstabilisation, notre
défenseur en fait une affaire personnelle. Il en va de son honneur.
Si
Malcom tient le choc physique, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Devant
l'hécatombe dans les rangs rojiblancos et la dureté du match, Doug décide de
faire son entrée dans l'arène. Ilias est à deux doigts de balancer Eye of the
tiger dans la sono pour accompagner l'arrivée de Doug, capitaine, facteur X et
sauveur (rayez la mention inutile). Malheureusement au premier contact avec
l'adversaire, notre capitaine s'étale de tout son long comme un flan et
l'arbitre ne daigne même pas accorder un coup de pied de réparation devant
cette tentative désespérée... Il ne faut toutefois pas se leurrer : ce match
est un gros combat. Il y a de l’intensité, du rythme, de la tension... Bref,
les mêmes ingrédients qu'on retrouve en ligue des champions, le talent et des
centaines de milliers d'euros sur salaire en moins.
Pour
rester à niveau, tous les Rojiblancos se donnent à fond. Les gouttes de sueur
se transforment en litres quand Clément tente de dégager la balle d'un coup de
pied kung-fu qui se transforme en tir vers nos cages. Heureusement, Alex est
aux cages et sa grande taille lui permet de repousser la balle avec brio.
Price
n'est cependant pas en reste et réplique par quelques saillies bien senties.
Sur l'une d'elles, Charles s'exile côté gauche. Avec suffisamment de temps et
d'espace, il adresse un centre dans la bonne zone de la surface de réparation.
Déterminé comme un gréviste de la CGT, Gaby va au duel pour dévier le cuir. Vu
sa taille, la tentative semble un peu désespérée mais elle n'est pas veine. Son
activité gène le défenseur qui ne peut intervenir correctement. La gonfle
échoue dans les pattes de... Doug. Oui, il est là le lion du Bosphore qui se
transforme en renard des surfaces et ne se fait pas prier pour conclure
l'action.
La
différence est faite et toute l'équipe se met en mode Gattuso pour défendre ce
petit but d'avance mais si important. De retour de la terre sainte, Youness
nous montre qu'il connaît bien sa mythologie et nous fait le remake de David vs
Goliath face à l'ailier adverse qui est un bon morceau de barbaque. Ce duel est
à l'image de l'opposition que montrent les Rojiblancos dans les dernières
minutes du match. Devant tant d'abnégation, FIPS ne peut que rendre les armes.
VICTORY !! Quel pied !!!
Ce
résultat entérine le maintien de PwC dans l'élite. Ce match a été marqué par le
sceau de la solidarité et l'effort collectif. Et rien n'est plus satisfaisant
qu'une victoire dans un match pareil.
Les
esprits rojiblancos sont désormais tournés vers la finale de la coupe Il faut
garder cet état d'esprit pour triompher le 16 juin. Il n'est pas concevable de
ramener autre chose à Crystal Park que la coupe du vainqueur !
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