Voici les hommes du début de
saison :
Quentin
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Loïc
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Ilias
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Jérém
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Clém M
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Youn
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Gaby
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Achille
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Clém H
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Paul
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Peter
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Hugo
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Doug
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Youss
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Au vu
des matchs précédents, les Rojiblancos savent que l'aspect défensif est sans
doute le plus défaillant à l'heure actuelle. Alors, les joueurs en rouge se
montrent vite aussi appliqués qu'un dunkerquois briquant ses jantes chromées.
PwC se
permet même de planter la première banderille. Trouvé sur son côté gauche, Hugo
centre au second poteau pour Pistol Pete qui fusille le portier à bout portant.
Avantage de courte durée : sur un coup franc lointain, Quentin est auteur
d’une prise de balle malheureuse comme une chanteuse de R&B après une
rupture. Notre portier se rattrape en s'interposant contre le premier attaquant
venant à sa rencontre mais pas contre le second. Il est frustrant de se faire
si rapidement égaliser mais PwC repart à l'assaut et lance le lasso là pour
défaire l'équipe de Métro. Youss, lui, déserte le champ de bataille faute à
l'absence de protège-tibias. Le remplacement forcé s'avère être une idée de
coaching de génie. Peu de temps après sa rentrée, Gaby est la réception d'un
coup-franc et nous la joue Kirikou. Il n'est pas grand mais il est vaillant.
Comme les joueurs de Métro font l'erreur de le laisser seul, il place une tête
lobée hors de portée du portier adverse. Dans la foulée, Clément Hodeau déploie
ses grands compas pour réaliser une percée dans l'axe. Il touche Hugo dans la
profondeur pour un duel 1vs1 avec le gardien. L'ailier nous refait la bromance
Mitroglu-Payet et sert Gaby tout seul face au but vide. Les joueurs Metro
réclame un hors-jeu mais on sait très bien que les Hugo bossent pour
s'accommoder des bras levés.
Malgré
une nervosité certaine, les joueurs Bleus ne baissent pas les bras. Ilias
laisse filer le numéro 2 sur le côté droit qui adresse un centre pour le numéro
9 laissé seul par une anticipation audacieuse mais malheureuse de Clément. La
frappe de la tête est suffisamment puissante pour empêcher Quentin de la
sortir.
Le
contenu de la première période est plutôt bon en plus l'équipe mène d'un but.
Cependant, l'équipe doit corriger les petites erreurs qui ont causé les buts
mais dans l'ensemble on sent les Rouges supérieurs au Bleus.
Pour
autant, au retour des vestiaires, on retrouve 11 Jean-Michel Apathique.
L'adversité des Rojiblancos est aussi visible qu'un communiste dans le 16e. La
sanction ne se fait pas attendre, les bleus enchaînent les attaques et la balle
navigue dans la surface sans qu'un rouge n'intervienne. Le numéro 10 se
retrouve alors aisément seul aux 9 mètres et se permet d'ajuster Quentin
impuissant. Après une dizaine de minutes délicates, Price se remet la tête à l'endroit et rééquilibre les débats.
La routourne semble tourner en faveur de PwC quand, suite à un choc avec Doug,
le numéro 11 de Métro se blesse et laisse ses coéquipiers à 10. C'est donc une
opportunité en or pour PwC de forcer la situation. Alors oui Price domine Métro
mais c'est très individualiste et désordonné. Youss et Peter font pas mal de
différences mais la lucidité et la réussite fuient les Rojiblancos comme
Richard Kimble dans le fugitif. Le physique a également dû mal à suivre du coup
la pression que Price se devrait d'imposer sur les cages des joueurs de Métro
n'est pas suffisamment asphyxiante pour forcer la décision.
Les
deux équipes se quittent donc dos à dos sur le score sympathique de 3 partout.
Malgré quelques aspects intéressants dans le jeu et l'état d'esprit, on ne peut
s'empêcher de ressentir une certaine frustration quant au scénario du match.
Mais la saison est longue et les Rojiblancos auront l'occasion de livrer
d'autres batailles de ce genre. Charge à eux de les convertir en victoires.
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